Etienne de Montety dirige Le Figaro littéraire. Il est l’auteur de plusieurs romans dont La Route du salut (2009, Prix des Deux-Magots), L’Amant noir (2013, Prix Jean-Freustié) et, chez Stock, La Grande Épreuve (Grand prix du roman de l’Académie française en 2020).
Résumé :
À la 23eWorld Rose Convention, en Australie, le narrateur, journaliste français dans un magazine d’art de vivre, et Barbara, reporter allemande du Die Berliner, vont éprouver la même fascination pour la présidente de l’événement, May de Caux. Cette Française au charme insolite cache une part d’ombre qu’ils vont bientôt découvrir : le passé douloureux qui la hante. De leur complicité grandissante va naître le projet d’un livre. Reste à vaincre les réticences de May, ancienne résistante et déportée.
Aliette de Laleu est journaliste spécialisée en musique classique. Elle tient depuis 2016 une chronique hebdomadaire sur France Musique, où elle déconstruit les clichés, parle de féminisme et explore les musiques traditionnelles.
Non, Mozart n’était pas une femme. Mais Mozart aurait pu être une femme : Maria Anna Mozart fut, comme son frère, un prodige de la musique, avant de devoir se marier et de disparaître de la scène – mais aussi des livres, des films et de l’histoire. Résultat : personne ne se souvient d’elle.
Qui peut se vanter de pouvoir citer ne serait-ce qu’une compositrice ? Connaissez-vous… Cassienne de Constantinople, l’une des premières de l’histoire ? La flamboyante Hildegarde de Bingen, femme de pouvoir et pionnière de la musique médiévale ? Ou encore Élisabeth Jacquet de La Guerre, protégée de Louis XIV et claveciniste de génie ? Quant à Hélène de Montgeroult, après avoir échappé à la guillotine grâce à sa virtuosité, elle rédige l’une des plus importantes méthodes d’enseignement du piano de l’histoire. D’autres, comme Clara Schumann, Fanny Mendelssohn ou Alma Mahler, ont vu leur talent et leur prénom rester dans l’ombre d’un grand homme.
Compositrices, instrumentistes, cheffes d’orchestre, fondatrices d’ensembles… nombreuses sont celles qui ont dû renoncer au succès. Pourtant, la musique classique leur doit beaucoup. Et si on réécrivait l’histoire ?
Avec une passion et un engagement communicatifs, Aliette de Laleu s’attache à réparer des siècles d’invisibilisation en rendant aux femmes leur place dans l’histoire de la musique. Parce qu’il n’est pas de vocation sans modèles, pas de progrès sans héritage ni de génies sans histoires.
Auteure cofondatrice de la maison d’édition Pourpenser. Aline est une auteure-illustratrice qui ne se cantonne pas à un seul style. Elle est à l’origine de nombreux jeux, contes philosophiques, romans, albums illustrés… Notamment la collection Paroles de fée, et Tout est possible.Aline de pétigny est également auteure de la série “Camille” aux éditions Hemma
Victor le petite ours qui pensait à l’envers
Victor n’est ni bête, ni idiot, bien au contraire !
Il est plutôt malin et futé. Mais… étonnamment, mystérieusement, incroyablement,
comme si un sort lui avait été jeté, il pense à l’envers…
Il croit qu’il va tout rater et se pense nul.
Mais tout va changer…
Jours de présence : vendredi, samedi et dimanche
2022
Principalement connue à travers la série « Camille » aux éditions Hemma (plus de 4 millions d’exemplaires vendus dans le monde – traduite en 24 langues et présente dans 80 pays), Aline de Pétigny est à l’origine des éditions Pourpenser, créées en 2002 avec son frère Albert.
Autrice, illustratrice, éditrice, conteuse, elle dessine et écrit des histoires depuis qu’elle est enfant. Autodidacte assumée, elle n’a d’autre formation que celle que la vie lui donne au quotidien.
A travers les histoires qu’elle raconte, Aline souhaite transmettre une vision confiante et optimiste de la vie, sans oublier les questionnements nécessaires pour avancer.
Le journal de six enfants vivant à la résidence des Bonheurs. Pas facile de bien s’entendre, de ne pas se fâcher… Heureusement, Will le génie est là pour leur faire comprendre comment fonctionnent les Fridas, ces drôles de bêtes qui les accompagnent.
D’origine irlandaise, Alison Wheeler est née en 1986 à Enghien-les-Bains, dans le Val d’Oise d’un père kinésithérapeute et d’une mère professeur d’anglais. Après un bac L, elle poursuit ses études en Lettres Modernes à la Sorbonne (son mémoire porte sur le procès des caricatures de Charlie Hebdo) et apprend la comédie au cours Florent. Parallèlement, Alison Wheeler est animatrice sur la chaîne Filles TV. Elle obtient un second rôle important au cinéma dans “Mon père est femme de ménage” en 2010, qui lui vaut une préselection aux Césars du meilleur espoir féminin. Après quoi, elle enchaîne les comédies : “Fonzi”, “Cloclo”, “A toute épreuve” avant de rejoindre la saison 2 du Studio Bagel en 2013 où elle participe aux vidéos humoristiques du collectif. C’est ainsi que démarre sa collaboration avec Canal Plus : on l’aperçoit dans le Dézapping du Before, le Before du Grand Journal, le JT de l’invité du Grand Journal. En septembre 2014, Alison Wheeler devient miss météo du Grand Journal, succédant à Raphaëlle Dupire.
Dans cet ouvrage qui retrace son parcours et intègre des anecdotes personnelles, des tutos et des conseils pratiques, Alison Wheeler détourne les codes des témoignages lifestyle des célébrités pour en souligner l’absurdité.
« Sois toi-même », « reste vrai.e », et surtout « crois en tes rêves »… On a tous et toutes lu un jour ce genre de conseil qui, quand ça ne va pas très bien, donne envie de courir tout droit dans une baie vitrée. Car, oui, la vie est un poil plus compliquée qu’un poncif sur le bonheur ou une graine de chia sur du fromage blanc 0 %. J’ai donc décidé d’aborder dans ce livre les vraies questions du quotidien : comment savoir si la personne qui vous court après avec un couteau est un serial killer ? Quel fond de teint choisir pour cacher un bleu de Flash-Ball de manif ? Faut-il se faire pousser une moustache pour demander une augmentation à son boss ? Autant de réponses que vous trouverez dans cet ouvrage et qui vous aideront, je l’espère, à affronter ce monde hostile.
Poitevin, Amaury Venault exerce le métier de DRH. Passionné d’histoire locale, il fait revivre au travers de ses romans les vieilles légendes du Poitou et ses héros oubliés.
Henri Plantagenêt et Aliénor d’Aquitaine rêvent de fusionner les deux royaumes d’Angleterre et de France sous la couronne de leur fils aîné. Tout leur sourit. Rien ne résiste au couple infernal. Henri et Aliénor se partagent le pouvoir. À tour de rôle, l’un sur le continent, l’autre en Angleterre…
Aliénor convainc alors son époux d’envahir Toulouse, son héritage de toujours qu’elle revendique encore. Louis VII s’interpose. Henri échoue. Les nuages sombres commencent à s’accumuler. Thomas Becket le fidèle parmi les fidèles est nommé archevêque de Canterbury. Henri compte sur lui pour soumettre l’Église. Erreur. Thomas Becket défend l’indépendance de l’Église et s’oppose à Henri. Il s’allie alors avec l’empereur d’Allemagne, un schismatique. Aliénor prend des rides. Les années passent. Henri s’éloigne et écarte sa reine des affaires jusqu’au jour où il décide de déshériter Richard, l’enfant chéri d’Aliénor. Une crise s’annonce. Jusqu’où ira Aliénor ?
Amélie Cordonnier est journaliste littéraire et l’autrice de Trancher d’Un loup quelque part (Flammarion, 2018 et 2020)
Huit mois, deux semaines et quatre jours qu’il n’a pas fait l’amour avec Isa. Et ce soir elle lui annonce qu’elle s’installe dans la chambre de Roxane, leur fille cadette qui vient de quitter la maison. Comment le désir a-t-il pu se faire la malle, s’éteindre entre eux qui ont pourtant connu de si belles années ? Est-ce que tout doit s’arrêter à 50 ans ? Le départ des enfants est-il forcément fatal ? Lui refuse de s’y résoudre puisqu’Isa semble l’aimer encore.
Amélie Cordonnier ausculte l’histoire d’un couple à travers le regard d’un homme blessé.
Amélie Fléchais est une artiste polyvalente qui s’est déjà illustrée dans le monde de l’animation en travaillant comme concept artist sur Le Chant de la Mer, film du studio d’animation irlandais Cartoon Saloon et sur le film Trolls de Dreamworks.
Elle a publié trois livres, Chemin perdu, dans la Collection Métamorphose, sélectionné au festival international de la BD d’Angoulême 2014 pour le “Prix BD des collégiens de Poitou-Charentes“, Le Petit Loup Rouge, chez Ankama Éditions, qui a gagné le prix “Meilleur Album d’Illustration 2014“ au festival BD de Solliès-Ville et le prix “À Vos Livres“ au salon du livre d’Issoudun, et dernièrement, en collaboration avec la scénariste Séverine Gauthier, L’Homme Montagne, chez Delcourt, qui a remporté le “Prix Littéraire Jeunesse“ de la fête du livre de Saint-Etienne.
Sa première série BD Bergères Guerrières, faite en collaboration avec le scénariste Jonathan Garnier est publiée par Glénat. Elle travaille aussi pour la presse jeunesse et expose régulièrement en Europe et aux États-Unis.
Amélie Laffaiteur est née en 1974, elle vit et travaille à Paris. Diplômée d’une école de graphisme, elle a travaillé une dizaine d’années en Freelance pour des studios graphiques.
Aujourd’hui autrice et illustratrice de livres pour enfants (Larousse Jeunesse, Gründ, Fleurus), elle réalise également de nombreuses illustrations pour la papeterie (Cartes d’Art) et collabore avec des magazines pour la jeunesse, des enseignes de décoration ou encore de textile. Ses toiles et dessins ont fait l’objet de deux expositions au Bon Marché à Paris.
Hubert est un gentil chien-chien à sa mémére qui mène une vie de père peinard sur le canapé de Marie-Huguette, sa maîtresse. Mais Hubert a une double vie : quand le crime rôde, quand les méchants passent à l’acte, il se transforme en super détective, meneur d’enquêtes à plumes et à poils… Un anti-héros attachant et loufoque, entre inspecteur Gadget et Mr Bean. Une galerie de personnages hilarants. Une écriture « cartoonesque » et très enlevée. Hubert n’est jamais loin du coupable ni de la catastrophe !
Jours de présence : Vendredi après-midi, samedi et dimanche
Amélie Louis est le nom de plume d’Annie Schwing née à Nevers, romancière française, auteure d’oeuvres de fiction telle que le suspense Capitulum qui met Toulouse en lumière, le roman hommage à Rachid Taha Libre ou rebelle. Amélie Louis aussi l’auteure d’une trilogie de romans historiques sur la place des femmes en politique au 15e siècle et elle est membre de l’Académie Alphonse Allais. Son dernier ouvrage, Trois fois j’ai été reine met en scène Anne de Bretagne et les précédents Anne de Baujeu et Marie de Bourgogne.
Trois fois reine
Nue.
Je suis cette créature qui marche nue sous les regards aigus des inquisiteurs du roi.
Je suis cette chair dépouillée jusqu’aux tréfonds de son ventre et dont les pieds transis effleurent le sol obscur au bord du précipice.
Je suis cette fille qui se meut au-delà de sa répugnance, fascinée par le vide…
Le vide.
Celui de mon cerveau face aux cerveaux dénaturés de mes tourmenteurs. Pour eux, c’est le temps de la cruauté, pour moi, c’est le temps du défi. Rester vivante sous leurs yeux qui me sondent et me soupèsent comme un objet.
Je suis auteur de roman historiques médiévaux aux racines profondément ancrées dans ma grande et belle région : l’Aquitaine. Je suis très attaché à l’Histoire de cette terre de Blaye qui m’a vu naître puis grandir. Il me faut cependant avouer que cet amour pour l’Histoire et les romans historiques ne m’est pas venu complètement pas hasard telle une révélation ; c’est que, tel Obélix, je suis tombé dans la marmite quand j’étais petit ! Cet amour me vient des récits de ma mère, Mireille Calmel, autrice elle-même de romans historiques. En revanche, contrairement à elle, je n’ai pas abordé l’Histoire avec l’écriture, cela n’est venu que tardivement et pour ma plus grande surprise (comme la sienne !), je ne m’imaginais pas suivre ses traces. Ingénieur du son de formation, je me suis passionné pour les musiques traditionnelles et anciennes, dont les enregistrements et interprétations des chants des troubadours. L’un d’eux, tout particulièrement, a retenu mon attention : Jaufré Rudel, prince de… Blaye ! J’en ai fait le héros de mon premier roman, Le Serment de Jaufré, préquel hommage au Lit d’Aliénor, l’immense succès de ma maman. Mon second roman, La Malédiction d’Irminsul, commence quelques siècles avant la naissance de Jaufré Rudel, au IXème siècle, lorsque l’Aquitaine était encore un royaume carolingien.
Blaye, 847.
Depuis les remparts de la cité, l’abbé Ulrich regarde avec effroi l’imposante armada viking remonter l’estuaire de la Gironde. Dans son coeur, aucun doute : c’est Bordeaux que ces guerriers sanguinaires convoitent. Blaye résistera-t-elle à leur retour ?
Blaye dans le coeur de laquelle sommeille la dépouille du paladin Roland, neveu de Charlemagne, sur la laquelle Ulrich a juré de veiller coûte que coûte. Blaye qui protège son amour pour Sanceline.
À l’heure où la terreur persuade les habitants de la cité de se préparer au pire, Ulrich, lui, doit affronter ses propres démons. Qui est cette païenne, la mystérieuse Fréa qui le poursuit en songe ? Qu’attend-elle de lui ?
À qui peut-il faire confiance ? À son beau-frère, le prieur Ascelin qui semble au coeur de toutes les manigances ?
Depuis son navire, Asgeir, lui, ne songe qu’à sa conquête. Les runes l’ont assuré de la victoire. Alors pourquoi ce vieillard, Wigbert, lui brandit-il sous le nez la malédiction d’Irminsul ? Et pourquoi cette obsession, tenace, du tombeau de Roland ?
Ulrich, Asgeir, Wigbert.
Trois hommes à la croisée de leurs destins dans une Aquitaine à feu et à sang.
Trois quêtes.
Enchevêtrées.
Épiques.
Au nom de l’honneur et de la justice
Jours de présence : Vendredi après-midi, samedi et dimanche
Illustratrice jeunesse depuis une dizaine d’années, Anaïs fait jaillir de ses tubes de gouache des sorcières et des monstres doux. Elle crée Les Éditions du Lumignon en 2014 pour découvrir ce qu’il se passe dans cette fameuse chaîne éditoriale, en dehors de la case « illustration ». C’est une véritable aventure… qui ne fait que commencer !
Rarement cartographiée, l’immense forêt des sorcières se dévoile pour la première fois ! Du Vieux Perchoir à la Futaie Noire, de la Grande Rivière à la Pierre Plate, parcourez les lieux familiers des sorcières (vous risquez même d’en croiser quelques-unes…).
Jours de présence : vendredi, samedi et dimanche
2020
Le vaste océan, personne ne le connaît mieux qu’un pirate, nom d’une jambe de bois ! Alors imaginez ce qu’un équipage entier de flibustiers farfelus pourrait vous faire découvrir… Plongez dans les pages de cet almanach perpétuel en bonne compagnie : de joyeux pirates vous emmènent explorer les mers ! Des profondeurs des abysses jusqu’aux vents capricieux, la vie des océans n’aura plus de secret pour vous. Partagez mille anecdotes et une foule d’astuces que seuls les plus vieux loups de mer connaissent. Et surtout, laissez-vous emporter par ces pirates protecteurs des océans, grands connaisseurs du monde marin et amateurs de rhum… Euh, de voile ! Mieux vaut vous prévenir : la lecture de l’Insubmersible Almanach de l’Océan risque de vous donner envie de hisser la grand voile !
André Versaille, spécialiste de La Fontaine et de Voltaire, travaille depuis plus de quinze ans sur Molière.
Il dirige par ailleurs l’édition de son théâtre complet aux éditions Bouquins.
Ce “journal”, Armande Béjart le tient une année durant. Commencé le 17 février 1699, vingt-six ans après la mort de Molière, il s’achève une dizaine de mois avant sa propre mort. Il est le récit intime et secret d’une femme qui se demande ce qu’elle a fait de sa vie. Et si, au bout du compte, elle était passée autant à côté d’elle-même que de son mari ?
Travaillant depuis plus de quinze ans sur Molière, André Versaille a voulu donner la parole à Armande pour lui faire raconter Molière de son point de vue à elle, et relater en même temps sa vie d’épouse et d’actrice de la compagnie la plus célèbre (et la plus passionnante) du théâtre français. Vingt-six ans après la mort de Molière, et, au terme d’une existence remuée de théâtre, de passions amoureuses, de libertinage et de déceptions, Armande, retirée de la scène et sentant sa fin prochaine, désire faire le point sur sa vie. Pendant près d’un an, elle s’astreindra chaque soir, dans la solitude, à se remémorer les épisodes de sa vie, et l’aventure quotidienne de la troupe avec ses grands moments : scandale, querelle, cabale, féérie, folie… A l’évocation de ces événements, elle s’interroge sur sa relation avec Molière, trop plein, à ses yeux, de son art pour satisfaire la jeune femme qu’elle était. Comment a-t-elle compris l’œuvre ? Comment a-t-elle réagi en découvrant qu’elle fut le modèle de la Célimène du Misanthrope ? Qu’est-ce qui a entraîné son désamour, puis sa première infidélité ? Et, elle qui sa vie durant fut une éternelle benjamine, comment, arrivée à l’âge mûr, a-t-elle vécu son amour pour Michel Baron, de onze ans plus jeune qu’elle, fils spirituel de Molière et qui deviendra le comédien français le plus renommé de la fin du XVIIe siècle ? A travers le regard de celle qui fut son épouse durant plus de dix ans, nous découvrons un portrait de Molière depuis les coulisses et depuis l’alcôve.