Etienne de Montety dirige Le Figaro littéraire. Il est l’auteur de plusieurs romans dont La Route du salut (2009, Prix des Deux-Magots), L’Amant noir (2013, Prix Jean-Freustié) et, chez Stock, La Grande Épreuve (Grand prix du roman de l’Académie française en 2020).
Résumé :
À la 23eWorld Rose Convention, en Australie, le narrateur, journaliste français dans un magazine d’art de vivre, et Barbara, reporter allemande du Die Berliner, vont éprouver la même fascination pour la présidente de l’événement, May de Caux. Cette Française au charme insolite cache une part d’ombre qu’ils vont bientôt découvrir : le passé douloureux qui la hante. De leur complicité grandissante va naître le projet d’un livre. Reste à vaincre les réticences de May, ancienne résistante et déportée.
Après son baccalauréat, elle a quitté Casablanca pour suivre une prépa littéraire à Paris, au lycée Henri IV.
Après des études de sociologie et de philosophie à Londres, elle a travaillé dans la communication culturelle et l’art contemporain, avant de se consacrer à l’écriture.
Son premier roman “Aussi riche que le roi” (2021), brosse une peinture acide de la société marocaine et du régime marocain dans les années 1990, à travers un portait de la jeunesse dorée (ou pas) de Casablanca.
Années 90, Casablanca. Sarah n’a rien et à la sortie du lycée, elle rencontre Driss, qui a tout; elle décide de le séduire, elle veut l’épouser. Sa course vers lui, c’est un chemin à travers Casa et ses tensions : les riches qui prennent toute la place, les joints fumés au bord de leurs piscines, les prostituées qui avortent dans des arrière-boutiques, les murmures faussement scandalisée, les petites bonnes harcelées, et l’envie d’aller ailleurs. Mais ailleurs, c’est loin.
Aby Cyclette est une jeune Strasbourgeoise de 27 ans. Soutenue par une dynastie familiale d’artistes, elle dessine depuis toute petite. Après un BTS communication visuelle, elle est allée tel un futur petit ninja apprendre l’esprit de la bande dessinée de maîtres ancestraux comme Baru, Yan Lindingre et Jochen Gerner dans la glorieuse vallée de Metz Métropole.
En 2014, après trois ans à travailler comme infographiste publicitaire en Alsace, elle décide de tout quitter pour vivre un rêve : partir au Québec. Elle en revient avec un recueil illustré de son périple et un amour inconditionnel pour le pays du caribou.
En 2016, en attendant le visa permanent canadien qui lui permettra de retourner au Québec, elle part pour la Nouvelle-Zélande avec l’objectif d’apprendre le haka et de réaliser un nouveau recueil illustré.
Adèle Bréau est l’auteure du best-seller Frangines, paru à l’été 2020, après sa trilogie initiée par La Cour des grandes, dont les droits ont été vendus à la télévision, et L’Odeur de la colle en pot. Directrice de la mode de Gala et ancienne rédactrice en chef de Elle.fr, elle croque avec humour et férocité les petits travers de notre société sur son blog. L’heure des
femmes est son septième roman.
Paris, 1967. À l’aube de la cinquantaine, Menie, mère de famille bourgeoise, est recrutée par la radio RTL qui a décidé de renouveler ses programmes. Son rôle ? Faire parler les auditrices. En quelques semaines, c’est la déferlante. Les femmes de la France entière se confient à « la dame de coeur ». Bientôt, à l’heure de la sieste, elles seront des millions à suivre l’émission avec passion. Parmi elles, Mireille et sa soeur Suzanne, qui découvrent qu’elles aussi pourraient maîtriser leur destin. Quant à la vie de Menie, partagée entre le tourbillon d’une société libérée par Mai 68 et les tourments qu’on lui livre, elle en est totalement bouleversée.
Cinquante ans plus tard, Esther, une documentariste qui peine à se reconstruire, va replonger dans ces années pas si lointaines où le sort des Françaises semble d’un autre âge. Avec ce nouveau roman porté par la figure de Menie Grégoire, sa grand-mère, Adèle Bréau unit les destinées de femmes qui, malgré leurs différences, se tendent la main. Amour, maternité, droits, sororité… l’auteure explore sur cinq décennies les avancées, paradoxes et régressions de la condition féminine, les mettant en résonance dans
une fresque résolument romanesque.
Jour de présence : samedi
Crédit photo :
2020
Adèle Bréau est l’auteure de la trilogie initiée par La Cour des grandes, dont les droits ont été vendus à la télévision, et de L’Odeur de la colle en pot. Ancienne rédactrice en chef de Elle.fr, elle croque avec humour et férocité les petits travers de notre société sur son blog et dans de nombreux médias. Frangines est son cinquième roman.
Mathilde, Violette et Louise sont sœurs. Depuis l’enfance, elles vivent leurs plus belles heures à La Garrigue, la maison que leurs parents ont achetée à Saint-Rémy, quand le village était encore préservé du tourisme. Au fil des joies et des épreuves de la vie, un lien solide s’est noué entre Mathilde, éblouissante et dominatrice, Violette, la cadette, qui a grandi dans l’ombre de son aînée, et Louise, la benjamine, née bien des années plus tard.
Cet été, les frangines Carpentier se retrouvent toutes les trois à La Garrigue pour la première fois depuis le drame de l’année précédente. Entre petites exaspérations, grands chamboulements et secrets enfouis, les retrouvailles vont prendre des allures de thérapie familiale, où les rancœurs et les émotions se mêlent au soleil de cette Provence tant aimée.
Après des études de paysages à l’école d’architecture de Bordeaux, Adèle Jolivard est partie explorer le livre à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, en atelier d’illustration. Aujourd’hui elle dessine, écrit et quelquefois anime des ateliers pour enfants. Elle vit à Saint-Étienne.
« Un canard sauvage revient de la boulangerie. Il a acheté une baguette et des croissants. » Les canards sauvages vivent dans la ville mais un peu à l’écart. Tous ensemble à l’intérieur d’un arbre creux, où ils bénéficient de tout le confort : salle de bain, cuisine, bibliothèque et même un piano. Aujourd’hui est un jour spécial puisqu’ils préparent une grande fête. Et les lecteurs d’en suivre les préparatifs : les canards vident leur arbre de tous ses meubles et ses bibelots, apportent des invitations à tous leurs amis, font passer des auditions pour choisir la musique… Jusqu’à l’apothéose : la fête ! Un album poétiquement absurde, drôle et nécessaire. Pour les jeunes canards et les enfants sauvages.
Ou l’inverse.
Adèle Rosenfeld est née en 1986, Les méduses n’ont pas d’oreilles est son premier roman.
Quelques sons parviennent encore à l’oreille droite de Louise, mais plus rien à gauche. Celle qui s’est construite depuis son enfance sur un entre-deux – ni totalement entendante, ni totalement sourde – voit son audition baisser drastiquement lors de son dernier examen chez l’ORL. Face à cette perte inéluctable, son médecin lui propose un implant cochléaire. Un implant cornélien, car l’intervention est irréversible et lourde de conséquences pour l’ouïe de la jeune femme. Elle perdrait sa faible audition naturelle au profit d’une audition synthétique, et avec elle son rapport au monde si singulier, plein d’images et d’ombres poétiques. Jusqu’à présent, Louise a toujours eu besoin des lèvres des autres pour entendre. C’est grâce à la lumière qu’elle peut comprendre les
mots qu’elle enfile ensuite, tels des perles de son, pour reconstituer les conversations. Mais parfois le fil lâche et surgissent alors des malentendus, des visions loufoques qui s’infiltrent dans son esprit et s’incarnent en de fabuleux personnages : un soldat de la Première Guerre mondiale, un chien nommé Cirrus ou encore une botaniste fantasque qui l’accompagnent pendant ces longs mois de réflexion, de doute, au cours desquels elle tente de préserver son univers grâce à un herbier sonore. Un univers onirique qui se heurte constamment aux grands changements de la vie de Louise – les émois d’un début de relation amoureuse, un premier emploi à la mairie, une amitié qui se délite. Le temps presse et la jeune femme doit annoncer sa décision…
Dans ce texte plein d’humour et de douceur, Adèle Rosenfeld tient en joue la peur du silence en explorant les failles du langage ainsi que la puissance de l’imaginaire. Les méduses n’ont pas d’oreilles est une plongée dans le monde des sourds et des malentendants, un premier roman éblouissant.
Née en 1979 à Angers, Adèle est journaliste depuis 14 ans en presse jeunesse chez Playbac presse (éditeur du Petit Quotidien et Mon Quotidien).
Elle a commencé à écrire des histoires après la naissance de sa fille en 2009 et a publié depuis une vingtaine d’albums chez différents éditeurs.
Chez Magnard jeunesse, elle se lance pour la première fois dans le roman avec son livre “La meute”, inspiré par une histoire vraie de harcèlement vécue dans une classe de seconde. Elle vit aujourd’hui en région parisienne.
Adeline Fleury est journaliste, romancière et essayiste.
Auteure d’un premier roman, Rien que des mots (François Bourin, 2016), elle se fait ensuite reporter de l’intime pour explorer la féminité et le désir dans le Petit Éloge de la jouissance féminine (François Bourin, 2015 ; rééd. poche La Musardine, 2018) et Femme Absolument (J.-C. Lattès, 2017 ; rééd. poche Marabout, 2018).
illustratrice Nantaise, polymorphe et engagée.
Adolie offre, à travers son trait et son ton singulier, un univers unique, léger et un brin onirique.
Son style se décline avec poésie et modernité sur tous les supports possibles de création.
En exprimant toute sa sensibilité, sa propre vision du monde, Adolie fédère ainsi toute une génération de femmes, ses contemporaines, ses héroïnes d’aujourd’hui et de demain.
Une petite héroïne aux cheveux roses et salopette nous convie dans sa maison.
On y trouve un champ de blé au rez-de-chaussée, des musiciens et une famille de singes dans les étages,
des dunes de sable et un oiseau en papier au grenier, et même un phare sur le toit. Rêve ou réalité?
Fable ou vérité? Mais n’est-ce pas finalement la fonction de la maison d’abriter la rêverie et d’être un lieu où rêver en paix?
Trois grands talents des livres pour la jeunesse et de l’illustration derrière cette maison pop-up complètement magique:
Séverine Vidal pour les mots, Adolie Day pour les illustrations et Mathilde Arnaud pour les animations
Adrien Borne, quarante ans, est journaliste. Il est l’auteur d’un premier roman très remarqué, Mémoire de soie (Lattès, 2020 ; Le Livre de Poche, 2022).
Cet été-là, Gabriel, douze ans, est seul à la maison. Un bol de glace devant le tour de France, il admire Pantani attaquer l’Alpe d’Huez quand quelqu’un sonne. Planté sur le seuil, le mono au jogging rouge, celui de sa dernière colo. Mais Gabriel ne le fait pas entrer et referme la porte. Le temps de remonter le couloir et c’est comme si rien ne s’était jamais passé.
Vingt ans plus tard, alors qu’il est à Tonnerre pour aider son grand-père à vider sa maison, Gabriel a tout oublié de cet épisode. Pourtant, il y a ses jambes qui fourmillent d’impatience, il y a cette violence qui surgit. Tandis qu’il sonde le passé de son grand-père, c’est sa propre mémoire qui va remonter à la surface…
Avec La vie qui commence, Adrien Borne signe un roman magistral sur les profondeurs obscures de la mémoire et les secrets enfouis. Avec pudeur, poésie et puissance, il dessine un chemin de renaissance pour ceux qui, comme lui, ne peuvent sourire qu’à demi.
Biologiste de formation, passionné de sciences naturelles, Adrien Tomas a aussi toujours été porté par la lecture et l’écriture. Après un master d’écologie marine, il a travaillé plusieurs années comme scientifique au sein de parcs zoologiques. Son premier roman publié, La Geste du Sixième Royaume (éd. Mnémos) a reçu le prix Imaginales du meilleur roman français en 2012. Son premier roman jeunesse, Engrenages et Sortilèges (éd. Rageot) a reçu les prix Babelio, Saint-Exupéry et Halliennales en 2019. Il vit désormais de sa plume en tant qu’écrivain.
“Les maisons sorcières sont au bord de l’explosion, la Guerre de la Nuit fait rage plus violemment que jamais et les trolls et les fées sont bien partis pour transformer les bas-fonds de Paris en champ de bataille…”
Bienvenue dans le monde du Voile !
Lieutenant de police au sein de la Brigade de régulation des espèces méta-humaines de Paris, Tia Morcese a beaucoup de mal à faire respecter l’ordre et la sécurité… et surtout à éviter que druides, nécromanciens, loups-garous et autres espèces méta-humaines révèlent leur existence au reste du monde.
À côté de son impressionnante grande sœur, Mona pourrait presque passer pour une ado normale. Pourtant, l’apprentie sorcière est loin d’avoir les yeux dans sa poche ! Et quand elle tombe sur des informations clés qui pourraient faire avancer les affaires en cours de Tia, elle n’hésite pas une seconde à suivre ses propres pistes.
Agnès Abécassis est écrivain, mais a travaillé comme journaliste, illustratrice et scénariste.
Elle a publié 13 ouvrages à ce jour, tous des succès. Ses livres sont traduits en plusieurs langues. Parmi ses titres les plus connus, figurent notamment « Les tribulations d’une jeune divorcée », «Chouette, une ride ! », ou « Café ! Un garçon s’il vous plait».