De journaux intimes en rédactions scolaires (plutôt bonnes) et de lettres-fleuves en poésies (plutôt mauvaises), si Martine Pouchain n’est pas tombée dans la potion quand elle était petite, elle n’a jamais pu s’empêcher d’écrire.
Bac + 0 en poche, elle sera vendeuse, caissière, réceptionniste, brocanteuse, secrétaire, chômeuse, au gré du temps. Autodidacte donc, illégitime presque.
Une culture arlequine virevoltant de Pouchkine à Giono, de Colette à Céline en passant par Boulgakov, Steinbeck, Sand, Faulkner, Dostoïevski, Maëterlinck…
Jusqu’à la fin de l’année 2000 où un premier roman envoyé par la poste paraît chez Gallimard et signe le début de nouvelles aventures. Avec Flammarion et les Éditions Sarbacane en particulier.
À la suite d’une catastrophe planétaire, presque toute vie sur Terres a été exterminée. En lisière de village, une famille s’est réfugiée dans le sous-sol de son ancienne maison où elle vit désormais.
Il y a le père, un homme inflexible et pieux, ka mère patiente et soumise et les deux filles, Leslie et Amy, qui n’ont presque plus de souvenirs de la couleur du ciel. Accoutumées à cette existence confinée, elles apprennent les rudiments scolaires auprès de leurs parents, rêvent de princes charmants. Et du jour où elles pourront sortit.
Le père est le seul à s’aventurer dehors – avec un masque – pour cultiver les légumes de la serre. Dès que le monde d’En-Haut sera redevenu vivable, on remontera, promet-il. Cependant, à mesure que les filles grandissent, le doute s’installe. Arriver a-t-il, ce jour tant espéré ?
Jours de présence : Samedi, dimanche matin
- Fonction/Mandat : Autrice