Joëlle Goron, 79 ans, est scénariste et ex-« Froufrouteuse ». Elle a écrit ce livre avec Delphine Apiou comme Trop jeune pour être vieille, vendu à plus de 12 000 exemplaires.
C’est incroyable le nombre de personnes qui, quand elles parlent de leur enfance, soulignent toujours avec émotion le souvenir de leurs grands-parents, et notamment de leurs grands-mères. Qu’il s’agisse d’apprentissages ou de conseils, elles évoquent des liens très forts, comme si leurs grands-parents avaient été leurs « fondamentaux ». C’était l’époque où les parents confi aient tout naturellement leurs enfants aux grands-parents. C’était l’époque où les mamies portaient des bas de contention, sentaient l’eau de Cologne et préparaient des tartes aux pommes.
Et aujourd’hui ? Être une nouvelle grand-mère, c’est :
- avoir d’autres centres d’intérêt que ses petits-enfants (« Non, désolée, chérie, mais le week-end prochain j’ai un stage de yoga Bikram en forêt, je ne peux pas prendre tes enfants ») ;
- se plier aux nouveaux diktats (« Oui, c’est formidable, l’éducation
positive : tu as raison, laissons ton fi ls découper mes rideaux ») ; - apprendre à se taire (« Ah bon, tu l’allaites encore à trois ans ? ») ;
- essayer de garder un lien avec ses petits-enfants via FaceTime depuis que la famille vit à Toronto (« On voit que le haut de ta tête, mamie ») ;
- se lâcher avec ses copines grands-mères (« Allô, Brigitte, j’en peux plus, ils sont encore là trois jours… J’en ai ras le bol du petit pot courgette quinoa ») ;
- redécouvrir son mari devenu grand-père (« Ça va, ton genou, quand tu te mets à quatre pattes pour faire le cheval ? ») ;
- et aussi beaucoup d’amour, évidemment.
Une nouvelle grand-mère, c’est tout ça, mais chut ! ça ne se dit pas,
sauf dans ce livre.
Jours de présence : Samedi après-midi et dimanche toute la journée ANNULATION DE SA VENUE
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- Fonction/Mandat : Autrice