“Après deux ans en école de graphisme publicitaire à la MJM de Nice, je décide de rejoindre une école de bande dessinée. Entre temps, je réalise des designs de T-shirts pour le site Threadless. Un de mes designs reçoit le prix 2007 du dessin architecture. J’intègre Saint-Luc à Bruxelles.
Après deux ans, je publie dans plusieurs recueils, Phantasmes, 13m28 chez l’éditeur Manolosanctis. Le livre qui rend fou, une publication en Suisse suite d’une exposition sur H.P Lovecraft. Viendra ensuite mon premier album, La traversée, chez Manolosanctis. Récit postapocalyptique sur fond de «roadmovie». Yesterday, avec David Blot au scénario est mon second album, également chez Manolosanctis, c’est l’histoire d’un jeune homme qui remonte le temps et devient célèbre à la place des Beatles. Je retourne sur Bruxelles et en 2009 je créé l’atelier Mille avec d’anciens camarades de Saint-Luc.
En 2014, je commence ma collaboration avec Fabien Grolleau et nous nous lançons dans l’aventure avec l’album Sur les ailes du monde, Audubon, paru chez Dargaud en février 2016. La boite d’édition nous renouvelle cette confiance et, toujours avec Fabien Grolleau au scénario, nous sortons H.M.S Beagle, aux origines de Darwin en septembre 2018. Tous les héros s’appelle Phénix est un roman jeunesse de l’école des loisirs. L’adaptation en bande dessinée a été réalisé par moi-même.
L’album est sorti en mars 2020 chez Rue de Sèvres.”
Dans la seconde moitié du XVIIème siècle, le jeune l’Olonnois s’engage à bord d’un voilier à destination des îles « paradisiaques » du nouveau monde. Il a naïvement soif d’aventures et de merveilles… il ne va pas être déçu. Durant la traversée, il brave une interminable tempête et apprend les rudiments de la navigation et des voilures en compagnie du « Gabier », un marin expérimenté et sympa. A défaut de paradis, ce dernier lui prédit l’enfer. Effectivement, lors de son escale à la Guadeloupe, l’Olonnois fait connaissance avec celui qui deviendra son nouveau maître, un boucanier cruel. Il lui propose de résister 3 ans à l’enfer qu’il va lui faire vivre, au terme desquels il sera libre de s’installer comme lui. L’Olonnois est conduit à St Domingue, où il découvre un campement sordide, des compagnons désabusés, pouilleux, maigres et une sale paillasse… On lui apprend à chasser le taureau à la machette. L’Olonnois sympathise néanmoins avec Brise-Galet, en compagnie duquel il décide de fuir à la première occasion. Ils traversent ensemble une jungle épaisse dans une chaleur moite. Après quelques jours de fuite, ils tombent sur deux lanciers espagnols. Brise-Galet, hispanophone, tente de les aborder. Il est aussitôt transpercé d’un coup de lance en travers du corps.
Jours de présence : vendredi à partir de 16h, samedi et dimanche matin
- Fonction/Mandat : Auteur