Hélène Vergé a 29 ans. Révélation du concours littéraire Primo, elle impose avec ce premier roman une voix et un univers singuliers, à la fois ultramodernes et poétiques.
Valentine aime d’un amour exclusif les Buldozorus (« les meilleures céréales du monde »), les roses-cheveux de sa mère, Matthieu (qui ne lui jette jamais un regard), et ses parents, avec lesquels elle forme un trio fusionnel.
Si fusionnel que lorsque ces derniers lui annoncent l’arrivée d’un petit frère, le ciel lui tombe sur la tête. D’autant que ce bébé n’a rien à voir avec le supplément de bonheur promis, bien au contraire. Jamais son père n’a été si préoccupé, sa mère si triste. Une tristesse contre laquelle, elle, Valentine, est impuissante. Et ça, ce n’est juste pas possible…
Alors, armée de sa gouaille et de son imagination débordante, elle va tout mettre en oeuvre pour chasser le malheur poisseux qui s’est abattu sur son petit monde.
Portée par une jeune héroïne formidable, une ode à la fin de l’enfance, ses déchirements et ses flamboiements.
© Astrid di Crollalanza