2024
Né en 1973, Gwenaël Bulteau est professeur des écoles. En 2017, il est lauréat du prix de la nouvelle du festival Quais du Polar puis recevra pour son premier roman le Prix Landerneau Polar, le Prix Sang d’encre et le Prix des écrivains de Vendée. Après La République des faibles et Le Grand soir publiés à la Manufacture, Malheur aux vaincus est son troisième roman.
1900. Sur les hauteurs d’Alger la blanche, la demeure de la famille Wandell vient d’être le théâtre d’un massacre. Six meurtres : maîtres et domestiques ont été assassinés. Tout porte à croire que deux forçats détachés du bagne et travaillant là auraient cherché ainsi un moyen de s’évader. Le lieutenant Julien Koestler, chargé de l’affaire, entreprend de partir à leur recherche à travers la foule grouillante d’Alger. Mais l’enquêteur doit naviguer dans une ville qui, en écho à l’affaire Dreyfus, tremble sous la pression d’un antisémitisme divisant la population des colons français. Sans compter cette série de vols dont sont victimes les employés de plusieurs banques pendant leur service. Et ne faut-il pas aussi essayer d’en savoir plus sur cette effroyable expédition coloniale en Afrique Noire qui impliqua la famille Wandell, quelques mois auparavant…
Dans ce nouveau roman policier, Gwenaël Bulteau nous entraîne une fois de plus dans une enquête pleine de suspense et de rebondissements. Avec son talent habituel à saisir les hommes et les époques, il nous projette sous le soleil d’Afrique au coeur de ces heures de troubles et de fureur.
Crédit photo : Philippe Matsas
Jours de présence : samedi et dimanche
2023
Gwenaël Bulteau est professeur des écoles en Vendée. Paru en 2021, La République des faibles, son premier roman, a remporté le Prix Landerneau Polar, le Prix Sang d’Encre et le Prix des Écrivains de Vendée. Le Grand Soir, un polar ancré dans la France de la Belle Époque où l’on découvre les premières luttes féministes et ouvrières, est paru en 2022.
22 janvier 1905. Paris se presse à la suite du cortège funéraire de Louise Michel, icône légendaire de la Commune. Parmi les ouvriers, la jeune Jeanne Desroselles, travestie en femme du peuple, se mêle à la foule. Idéaliste et militante, cette jeune héritière fréquente depuis quelques mois les rassemblements publics, vibrant des revendications de ceux qui luttent pour la justice et la liberté. Mais cette matinée lumineuse d’hiver sera pour Jeanne la dernière. Aux yeux de la police comme de sa famille, Jeanne s’est volatilisée. Sa cousine Lucie n’entend pas se satisfaire de cette conclusion et elle se glisse de taverne en ruelle pour retrouver la trace de la disparue. Pendant ce temps, aux quatre coins de la France, les manifestations se multiplient, les femmes se rassemblent pour faire entendre leur droit à la parole et à disposer de leur corps, les mineurs et les ouvriers réclament un travail qui ne les condamne pas à mort… Tous s’apprêtent à venir massivement à Paris, manifester ensemble le 1er mai. Ce sera le Grand Soir. Après La République des faibles, lauréat de plusieurs prix littéraires, Gwenaël Bulteau, nous entraîne à la suite de Lucie, dans une belle époque vibrant au son des cris de révolte.
Jours de présence : samedi et dimanche
2022
Né en 1973, Gwenaël Bulteau est professeur des écoles. Particulièrement attiré par le genre noir, il écrit diverses nouvelles et remporte plusieurs prix. En 2017, il est notamment lauréat du prix de la nouvelle du festival Quais du Polar, pour Encore une victoire de la police moderne ! publiée par la suite aux éditions 10-21. La République des faibles est son premier roman.
Le 1er janvier 1898, un chiffonnier découvre le corps d’un enfant sur les pentes de la Croix Rousse. Très vite, on identifie un gamin des quartiers populaires que ses parents recherchaient depuis plusieurs semaines en vain. Le commissaire Jules Soubielle est chargé de l’enquête dans ce Lyon soumis à de fortes tensions à la veille des élections. S’élèvent les voix d’un nationalisme déchainé, d’un antisémitisme exacerbé par l’affaire Dreyfus et d’un socialisme naissant. Dans le bruissement confus de cette fin de siècle, il faudra à la police pénétrer dans l’intimité de ces ouvriers et petits commerçants, entendre la voix de leurs femmes et de leurs enfants pour révéler les failles de cette république qui clame pourtant qu’elle est là pour défendre les faibles.
Avec ce premier polar historique, Gwenaël Bulteau, d’une plume aussi poétique que vibrante, nous fait entendre la clameur d’un monde où la justice peine à imposer ses règles, au détour d’une enquête qui fera tomber les masques un à un.
Crédit photo : Philippe Matras
Jours de présence : Samedi et dimanche
- Fonction/Mandat : Auteur