Bernard Jacquet

Bernard Jacquet est ingénieur Arts et Métiers, promotion Cluny 1977. Il effectue sa carrière dans la marine nationale. C’est la lecture d’un livre « Priez pour nous à Compostelle » qui le détermine, en 1987, à marcher vers Saint-Jacques de Compostelle. Il attend une trentaine d’années et le lendemain de la fin de sa vie professionnelle pour partir, de Cluny. Depuis 2017, il se rend chaque année, par des chemins différents, au sanctuaire galicien. C’est son premier roman. Marié, père et grand-père, il vit dans la région nantaise.

En 1079, l’abbé de Cluny charge un jeune moine de deux missions secrètes. Il doit tout d’abord visiter un certain nombre de dépendances de l’ordre qui se répartissent dans le sud-ouest de la France et le nord de la péninsule ibérique et transmettre aux différents prieurs l’ordre de gonfler leurs réserves de vivres en vue de soutenir la campagne militaire que le roi de Castille, Leon et Galice prépare . Il doit également trouver ce roi pour l’inciter à épouser une jeune veuve, comtesse et nièce de l’abbé de Cluny.

Le pèlerin moderne part de Cluny en 2017, le lendemain même du dernier jour de sa carrière professionnelle dans la marine nationale. Il évoque brièvement les personnes qui l’ont marqué dans sa vie professionnelle. Dans un retour en arrière il raconte les premières semaines des deux années qu’il a vécues dans l’abbaye de Cluny, en tant qu’élève-ingénieur. Il raconte les expériences et échanges marquants qu’il a eus sur le chemin. Il raconte les joies simples du chemin, le temps retrouvé, la redécouverte de la ruralité… Il pense aux pèlerins de jadis, obsédés par le salut de leur âme, qui partaient pour un voyage souvent sans retour.

À Leon le pèlerin moderne éprouve un moment d’émotion à l’entrée de la salle du chapitre de la basilique San Isidoro dont la pierre de seuil est, dans la magie du chemin et la fiction du récit, la dalle funéraire du moine de Cluny, réutilisée en dalle de seuil.