Bernard Minier, reconnu pour ses thrillers captivants et ses intrigues palpitantes, s’impose depuis plusieurs années comme l’une des voix majeures du roman noir français. Son premier roman, Glacé, paru en 2011, est unanimement plébiscité par le public et la critique. Cet ouvrage mettant en scène le commandant Servaz, devenu un personnage emblématique de l’auteur, remporte le prix du Festival de Cognac et est adapté en série télévisée.
Mêlant suspense, tension psychologique et intrigue policière, les romans de Bernard Minier sont aujourd’hui traduits dans de nombreuses langues et captivent des lecteurs du monde entier. En dix ans, il a vendu plus de 6 millions d’ouvrages, faisant de Bernard Minier l’un des auteurs les plus lus dans le pays. Son dernier roman Les Effacées est paru en 2024 aux Éditions XO et les droits de son roman Lucia ont été acquis pour une prochaine adaptation en série télévisée.
H comme…Hirtmann
Depuis l’évasion de Julian Hirtmann, le plus célèbre des tueurs en série, Martin Servaz n’est pas le seul à enquêter : détectives amateurs sur le Net, fans de true crime, présentateur star du talk-show le plus regardé de France, écrivain de best-sellers, tout le monde part en chasse.
Mais lorsque la traque mortelle se double de disparitions qui rappellent l’un des plus grands scandales criminels et sexuels des dernières décennies, c’est la terreur qui s’installe.
Quand réalité et fiction finissent par se confondre, le pire est à venir…
Jours de présence : samedi (après-midi) 29 et dimanche 30 mars
Thierry Bedouet fonde les éditions Vide Cocagne avec Fabien Grolleau en 2003 pour éditer des chroniques BD sous forme de fanzine. Totalement autodidacte, son dessin évolue et s’affirme quand il achète sa première tablette graphique. Un jour, il redécouvre les vieux albums de Richard Scarry, il se tourne alors peu à peu vers l’illustration jeunesse et les livres d’éveil. Aux éditions Milan, il estl’illustrateur de tous les titres de la collection “Les Minousses” et de la série “Nino Dino“.
C’est l’anniversaire du grand mammouth, roi de la steppe. On doit lui offrir quelque chose, c’est la coutume, sinon… craignez son courroux ! Tous les animaux lui apportent un présent original. Les humains, terrifiés, ne savent pas quoi lui offrir. Une petite fille a alors une idée… Un album jeunesse farouchement drôle qui répond à l’une des plus grandes énigmes de l’humanité !
Je suis né le jour où Youri Gagarine est entré dans l’espace. En soixante ans, j’ai plus vécu à Nantes qu’à Paris. Créateur des éditions L’œil ébloui, il m’arrive d’écrire…
Les maritimes
Les maritimes, ou l’écriture de l’intime au cœur d’images et de paysages de mer. Au cours des pages, une quinzaine de linogravures, signées Christophe Bodin-Hullin, accompagnent le texte.
Jours de présence : Vendredi (9H-15H), Samedi (10H-14H)
Écrivain et journaliste, Thierry Clermont est l’auteur entre autres de San Michele (Le Seuil, 2014), prix Méditerranée essai, et de Barroco Bordello (Le Seuil, 2020).
Long Island, c’est l’anti Manhattan. De Coney Island au phare de Montauk, cette langue de terre ne recèle pas moins de lieux mythiques, d’une beauté sauvage, qui raconte une autre Amérique, celle que le narrateur de ce roman nous emmène explorer. C’est là que vit son frère Charlie, tombé amoureux d’une jeune Estonienne, Anastasia, qu’il veut épouser.
Jamaica Station, Little Odessa, Oyster Bay. Theodore Roosevelt, Woody Guthrie, Lou Reed. Comme dans une ballade au refrain entêtant, les noms des hommes et des lieux s’attardent, les fantômes se réveillent, les ports déserts reprennent vie, embarquant le lecteur pour un voyage dans le temps et les espaces. L’air y est saturé d’embruns, de visages taiseux, de vies âpres, de destins immigrés. Et comme par un magnétisme sourd, cette île si singulière réconcilie les existences qui s’étaient cabossées. Les deux frères éloignés se retrouvent enfin, le lecteur est bientôt gagné par cette atmosphère onirique, apaisante, vivifiante. Les mots prennent le large.
Après de solides études en arts graphiques à l’école MET de PENNINGHEN à l’ESAG puis à l’académie CHARPENTIER, il est d’abord illustrateur indépendant et réalise des illustrations pour Bayard Presse, Hatier, Hachette (« la Bibliothèque rose »), etc.
Il entre en 1981 dans le groupe Bayard Presse comme maquettiste et illustrateur pour le magazine Pomme d’Api. Il y devient directeur artistique en créant le magazine Youpi. Parallèlement, il illustre le magazine Popi et se spécialise dans la connaissance de l’attitude des tout-petits. Il se met à son compte en 1992 pour se consacrer à des projets personnels : réalisation de décors d’émissions de télévision pour enfants, création de la gamme graphique des CD du chanteur Pierre Lozère, illustrations de produits de puériculture pour des agences de design et de jeux (Absorba, Nestlé, Peau Douce, Monsavon, Smorby, Mustella), collections d’albums pour la France et les Etats-Unis (Readers Digest, Penguin & Putnam)… et surtout la création du personnage T’choupi pour les jeux Nathan. Il imagine un tendre petit garçon pingouin, aux formes rondes et graphiques : il crée son univers, sa famille, ses amis et en plus le fidèle confident de T’choupi : Doudou. Il réalise une gamme de couleurs plus douces que les couleurs alors en vogue : « j’ai travaillé dans la recherche d’une forme ronde aux trois couleurs, ce qui le rend unique et c’est ainsi que la tête du pingouin conceptualisé à ma façon graphique m’est apparue. » Il a réalisé plus de 30 produits-jeux de ce personnage. En 1997, les albums de T’choupi sont lancés, diffusés depuis à 3 millions d’exemplaires dans plusieurs pays !…
Thierry Courtin a toujours travaillé pour les enfants de 1 à 5 ans, son graphisme qui va à l’essentiel (pureté, tendresse de ses dessins et de leurs couleurs) touche particulièrement cette tranche d’âge et leur famille.
T’choupi ne fait plus pipi au lit !
Des histoires qui racontent la vie des enfants de 2 à 4 ans, les grandes joies, les temps forts de la vie de famille et les petits tracas du quotidien. Grâce à T’choupi, de nombreux petits problèmes trouvent leur solution tout en douceur.
Résumé de cette histoire : Pour aider T’choupi à ne plus faire pipi au lit, son papa va lui donner plein de conseils très utiles :
un petit pot dans la chambre, ne pas boire avant d’aller au lit et un tableau pour noter ses réussites !
Directeur de la Fondation Napoléon, Thierry Lentz s’est affirmé comme un maître des études sur le Premier Empire. Il est lauréat de l’Académie des sciences morales et politiques pour l’ensemble de son oeuvre.
Ses derniers ouvrages parus chez Perrin : Waterloo 1815 et Joseph Bonaparte (prix Chateaubriand), ainsi que Le Diable sur la montagne. Hitler au Berghof.
Thomas B. Reverdy est né en 1974. Il est l’auteur de sept romans, parmi lesquels La Montée des eaux (Seuil, 2003) et, aux Éditions Flammarion, Les Évaporés (prix Joseph-Kessel 2014), Il était une ville (prix des Libraires 2016), L’Hiver du mécontentement (prix Interallié 2018) et Climax (2021).
Il est 7 heures 30, sur le pont de Bondy, au-dessus du canal. C’est un de ces lundis de janvier où l’on s’attend à ce qu’il neige, même si ce n’est plus arrivé depuis très longtemps. Sous l’autoroute A3 qui enjambe le paysage, un carrefour monstrueux, tentaculaire sera bientôt le théâtre d’une altercation dont les conséquences vont enfler comme un orage, jusqu’à devenir une émeute capable de tout renverser. Nous la voyons grossir tout au long de cette journée fatidique depuis le cœur aveugle de son maelström, le lycée où nous suivons, au fil des cours et des récréations, la vie et le destin de Mo et de Sara, de leurs amis mais aussi de Candice, la prof de théâtre, de ses collègues et de Paul, l’écrivain qu’elle a fait venir pour un atelier d’écriture. Une journée d’un lycée de banlieue, écrite comme une tragédie dont le chœur de personnages fait écho aux maux de notre société.
Né en 1975 à Strasbourg, Thomas Baas est diplômé en 2000 des Arts Décoratifs de la ville (atelier de Claude Lapointe). Il est à la fois illustrateur et affichiste, travaillant aussi bien pour des maisons d’édition jeunesse que pour la presse enfantine. Humour, tendresse, personnages un brin rétros, couleurs soigneusement choisies, typos ciselées caractérisent son style sophistiqué.
Ernest a dix ans. Dix ans de vide : sa mère est morte le jour de sa naissance et son père a disparu. Dix ans d’ennui : sa vie avec sa grand-mère, prénommée Précieuse, n’a rien de très exaltant : école, goûter, devoirs, soupe. Pas de téléphone, pas de télévision. Seule distraction : une mystérieuse lettre que le grand-père d’Ernest avait envoyée du front pendant la guerre, une lettre indéchiffrable. Ernest est bon élève, solitaire et taciturne, pour ne pas dire muet. Jusqu’au jour où Victoire de Montardent arrive dans sa classe et jette son dévolu sur lui. Car Ernest est beau, ce que les autres filles de la classe avaient déjà remarqué…
Né à Bruxelles, Thomas Gunzig est lauréat des plus grands prix littéraires belges et ses romans sont traduits jusqu’en Chine. Il enseigne à l’Université de Bruxelles. Nouvelliste exceptionnel, il a reçu le Prix des Éditeurs pour Le Plus Petit Zoo du monde, le prix Victor Rossel dès son premier roman Mort d’un parfait bilingue, les prix de la RTBF et de la SCAM, le prix spécial du Jury, le prix de l’Académie Royale de Langue et de Littérature Française de Belgique, le prestigieux prix Triennal du Roman pour Manuel de survie à l’usage des incapables et le prix Filigranes La Vie sauvage.
Ses écrits pour la scène sont joués en permanence. Scénariste, il a signé le Tout Nouveau Testament aux deux millions d’entrées dans le monde, récompensé par le Magritte du meilleur scénario et nominé aux Césars et Golden Globes, et il est scénariste de Blake et Mortimer, le dernier pharaon.
C’est un roman d’après la catastrophe.
Fred, incarnation du self made man milliardaire et sûr de lui, avait tout prévu, et il s’est réfugié avec sa femme, son fils et sa fille, sur son île déserte, où il a fait construire une villa de luxe dotée de tous les éléments d’une vie heureuse et confortable – énergie, piscine, nourriture et spiritueux, vêtements, salle de sport, home cinéma et TOUT nos divertissements – et assortie d’un couple d’employé de maison chiliens pour la maintenance et l’entretien.
Bientôt les connexions s’éteignent, le monde est mort, ils en sont les derniers survivants.
Si dans Robinson Crusoé et tous les récits de survie sur une île déserte, la nature est un jardin et la question est de subsister, chez notre génial romancier belge, l’espoir est perdu mais survivre ne fait plus problème : les nouveaux colons possèdent déjà tout.
Mais que vaut l’humanité quand elle est coupée des autres ? Et que vaut le mythe originel de la conquête de la nature quand l’homme est précisément celui qui l’a détruite ?
Entre flash-backs de la vie avant la fin du monde et quotidien sur l’île déserte, satire sociale et familiale et roman survivaliste, Thomas Gunzig passe à la râpe de son ironie mordante le mythe bon sauvage pour nous conduire avec un art du suspense diabolique dans un roman sombre et réjouissant sur le consumérisme, le pouvoir, la possession.
Et une rédemption digne de son talent !
Auparavant père au foyer et papa blogueur, Benjamin Buhot, alias Till the Cat, a prêté sa plume à de nombreux supports de presse online liés à la parentalité. Il a publié un premier livre destiné à venir en aide aux futurs papas (Le journal de moi papa…) puis un livre de cuisine dans lequel il dévoile ses meilleures recettes (Les recettes drôles et savoureuses de papa…) , tous deux chez Larousse. Il est également créateur de contenus ludique pour les enfants sur Momes.net, depuis 2010, et auteur de la série “MARTIN” chez Hachette Enfants ainsi que de “mamie rêve”, son premier album chez Gautier-Languereau.
Tom Connan a 24 ans et vie à Saint-Denis. Il est chroniqueur sur Sud Radio dans l’émission “Les Vraies Voix”. Après “Le Camp” en 2017, inspiré de son expérience d’étudiant à HEC, il a coécrit un essai intitulé “Manuel de résurrection” avec le collectif Sigma.
David, jeune diplômé au chômage partiel, quitte un Paris confiné pour une expérience de woofing dans le Cotentin. Sur place, il retrouve Alex, fils de fermier, et Iris, une addict des réseaux sociaux. Tandis qu’il pensait fuir la pollution et l’épidémie, David se retrouve au cœur d’un scandale sanitaire dont il n’imaginait pas l’ampleur.
“Radical”, premier roman coup de poing de Tom Connan, dénonçait à travers la passion destructrice de deux jeunes hommes une société sous haute tension qui exclut sa jeunesse. Avec un talent ravageur, “Pollution”, huis-clos agricole et digital, poursuit la chronique désenchantée d’une génération qui se fracasse contre la réalité.
Un roman au cœur des conflits de notre époque, lucide et poignant.
Anthony TROSSAIS alias Tonitorfer est originaire du Segré en en Anjou. Il est diplômé de l’Ecole Pivaut de Nantes. Installé à Nantes depuis ses études, il y a implanté son atelier. D’abord Directeur Artistique dans une agence de communication de renommée nationale, Tonitorfer a toujours proposé des créations de nature très éclectique répondant à ses aspirations profondes et mettant en avant ses talents multiples.
Dessinateur, illustrateur, graphiste, peintre, scénographe, sculpteur d’œuvres monumentales en métal, Tonitorfer dessine depuis toujours. Il décline mille univers à la seconde sous ses crayons, mines, pinceaux et autres outils numériques de création. Il captive nos regards, nos émotions exultent par la magie de son coup de crayon et de ses interprétations.
Il met en dessin ou en illustration des concepts d’artistes, sculpteurs, comédiens, musiciens, ou auteurs, des projets associatifs, des festivals…
Aucune limite à sa créativité ! Ici à destination des plus jeunes, mais pas seulement, ses illustrations irradient de lumière et de poésie.
C’est le premier jour de l’hiver au village de Millepierres et pour célébrer ce changement de saison, les habitants ont organisé une fête extraordinaire : la Fête aux mille lampions. L’Ours et la Fée participent aux préparatifs puis découvrent avec joie une surprise sur la Grand-Place.
Tout excités à l’idée de participer à cette grande fête foraine, ils ne se doutent pas du sort qui leur est réservé. Leurs gabarits hors norme, leurs caractères particuliers, ne leur permettent pas de profiter des attractions. Résignés, ils s’en retournent déçus mais sont interpelés en chemin par un joyeux personnage tout dégingandé, néanmoins très attachant. Ils vont découvrir son manège en carton pour le moins surprenant.
« Dans le manège de Pompon, ça tourne à fond ! »