Bernard Minier, reconnu pour ses thrillers captivants et ses intrigues palpitantes, s’impose depuis plusieurs années comme l’une des voix majeures du roman noir français. Son premier roman, Glacé, paru en 2011, est unanimement plébiscité par le public et la critique. Cet ouvrage mettant en scène le commandant Servaz, devenu un personnage emblématique de l’auteur, remporte le prix du Festival de Cognac et est adapté en série télévisée.
Mêlant suspense, tension psychologique et intrigue policière, les romans de Bernard Minier sont aujourd’hui traduits dans de nombreuses langues et captivent des lecteurs du monde entier. En dix ans, il a vendu plus de 6 millions d’ouvrages, faisant de Bernard Minier l’un des auteurs les plus lus dans le pays. Son dernier roman Les Effacées est paru en 2024 aux Éditions XO et les droits de son roman Lucia ont été acquis pour une prochaine adaptation en série télévisée.
Né le 25 mars 1978 en région parisienne, il vit maintenant à Vitré, en Bretagne près d’un très grand château. Il est le père de la jolie fée crayons d’couleurs et du valeureux chevalier keskecé. Après des études de graphisme, muni de son bouclier en papier colorié et de son destrier siphonné, il livre bataille dans les livres illustrés pour enfants.
Une collection d’histoires tendres et drôles à raconter, à écouter, à offrir, pour partager de bons moments, exprimer ses émotions, imaginer, aimer lire et rêver… Aujourd’hui, Simon et ses amis sont tout excités : c’est le premier jour d’école de leur nouvelle maîtresse. Il paraît qu’elle s’appelle madame Camomille. Simon espère qu’elle sera très gentille. Au fur et à mesure de la journée, ils vont découvrir une drôle de chouette pleine de surprises ! Thème : la rentrée.
Romain Puértolas est né à Montpellier en 1975. Tour à tour compositeur, professeur de langues, traducteur-interprète, capitaine de police en congés, il se consacre à l’écriture depuis le succès de L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa. Également scénariste, il participe actuellement à un film d’animation. Ses romans La Police des fleurs, des arbres et des forêts et Sous le parapluie d’Adélaïde ont paru en 2019 et 2020, et Les Ravissantes, en 2022 aux éditions Albin Michel.
Qu’a bien pu faire Xavier Dupont de Ligonnès, le fugitif le plus recherché de France, entre le moment où la caméra de surveillance du parking du Formule 1 de Roquebrune-sur-Argens l’a filmé pour la dernière fois le 15 avril 2011 et ses possibles apparitions à Lançon-Provence, Versailles ou encore San Francisco quatre ans plus tard ? Romain Puértolas, romancier mais aussi capitaine à la Police Aux Frontières, a comblé les trous dans une enquête domestique étayée, mais non dénuée d’humour, apportant de nouvelles possibilités et conclusions à cette disparition.
Crédit photo : Samuel Kirszenbaum
Jours de présence : vendredi après-midi, samedi et dimanche matin
ROMAIN SARDOU est l’auteur de thrillers médiévaux et contemporains, mais aussi de romans historiques, philosophiques, de bandes dessinées et de contes de Noël. Il vit à Paris.
le silence prendre sa place, tout en pensant “qu’est-ce que tu fais ?” : elle ne fumait plus depuis six ans. Il sortit une boîte d’allumettes et attendit.
— Il vous faut aussi une cigarette ? Elle balbutia : “Heu… oui… enfin si vous en avez…”
Il lui tendit son paquet, puis craqua une allumette. Il se pencha vers elle, de tout son haut, et ce fut comme s’il venait d’absorber l’intégralité de la rue à lui tout seul. Et elle avec. On le sait : pas une microseconde ne passe dans l’univers sans que des amas d’étoiles se percutent, des mondes ne disparaissent et ne renaissent, des particules se divisent, puis se reconstituent.
Là, Camille rencontra Camille… »
Née en banlieue parisienne en 1988, Romane Lafore est éditrice et traductrice de l’italien. Belle infidèle est son premier roman.
Belles infidèles : traductions libres, fleuries et souvent parcellaires des textes de l’Antiquité, qui privilégient l’élégance finale du français à la fidélité au texte d’origine.
Julien Sauvage est traducteur d’italien. Abonné aux guides de voyage et aux livres de recettes, il rêve d’écrire son propre roman : le récit sublimé d’un chagrin d’amour. Une façon pour lui d’en finir avec Laura, sa belle Franco-Italienne qui lui a piétiné le coeur. Mais contre toute attente, une éditrice parisienne le contacte pour traduire en urgence un roman encensé en Italie: Rebus, l’oeuvre d’un brillant trentenaire, Agostino Leonelli.
Alors qu’il avance dans la traduction, Julien retrouve la terre rouge des Pouilles, les figuiers de Barbarie, les jardins riches en plantes grasses ouvrant sur la mer. Il plonge dans les années de plomb, que son vieux mentor Salvatore, libraire exilé à Paris, rechigne à évoquer. Il revoit Laura, sa lumière, son ventre constellé de grains de beauté. Il embrasse à nouveau la souplesse et les caprices de la langue italienne… Jusqu’à ce que le doute l’étreigne : l’histoire dont s’inspire Rebus pourrait-elle être la sienne ?
Après avoir travaillé dans la musique et la communication de crise, Rose Lamy a créé le compte Instagram Préparez-vous pour la bagarre en 2019, exaspérée par un discours qui dévalorise
les femmes au quotidien en tant que groupe. Il a vite rencontré un très fort écho et compte aujourd’hui plus de 160 000 followers.
Qu’est-ce qu’elle faisait dehors à cette heure ? Avait-elle bu ? Que portait-elle ? Il ne peut pas l’avoir violée, je m’en porte garant, c’est mon ami. C’était une autre époque. Il faut séparer l’homme de l’artiste. C’est un drame, un crime passionnel, le geste fou d’un amoureux éconduit. Pourquoi n’a-t-elle pas porté plainte avant ? C’était un dérapage, une maladresse, un geste déplacé. Il ne pensait pas à mal, c’est quelqu’un de bien. On ne peut plus rien dire. Les féministes sont des folles hystériques.
« Depuis trois ans, je collecte et décortique des centaines d’exemples d’un discours sexiste dans la presse, à la télévision ou à la radio. Ce sexisme ne dit jamais son nom, mais c’est bien lui qui conduit les rédactions à taire ou à reléguer les violences sexuelles en périphérie des journaux. Lui qui se loge dans le choix d’un mot ou d’une virgule, participant à la culpabilisation des victimes et à la déresponsabilisation des accusés.
Comment lutter contre le sexisme quand il est perpétué et amplifié par les médias ? Il est temps d’explorer les fondements de ce discours, pour en défaire les mécanismes et nous en libérer. » R. L.
Passionnée d’écriture depuis sa plus tendre enfance, elle a souvent couché sur le papier des tranches de vie de personnes qui lui étaient plus ou moins proches. C’est en écrivant pour ses petits-enfants qu’elle a enfin réussi à franchir le cap de l’édition. Deux premiers prix nationaux, un “coup de cœur” du jury et quelques prix locaux l’ont confirmé dans cette voie.
Une enquête illustrée menée de A… à Z par de gentils animaux qui nous font découvrir leur nom anglais. Pour les 5 – 7 ans
Roxane Dambre est née en 1987 dans la banlieue de Paris. Très vite, son imagination lui montre les mystères qui dorment derrière les murs de la capitale, et à 14 ans, elle décide de prendre la plume pour les révéler aux autres.
Par amour de la chimie et de la logique, elle poursuit pourtant ses études dans la voie scientifique. Après son bac, elle s’égare dans les méandres de l’orientation professionnelle, mais après quelques détours, elle finit par trouver sa voie dans l’ingénierie des procédés industriels.
Elle continue d’écrire pour elle, pour ses proches et pour tous ceux qui ont rêvé, qui rêvent et qui rêveront un jour.
Sous pseudonyme, elle a publié de nombreuses nouvelles en webzines, fanzines et anthologies. Animae est son premier roman publié.
Sous le pseudonyme de Blanche Saint-Roch, elle a publié de nombreuses nouvelles en webzines, fanzines et anthologies. Animae (2012) est son premier roman.
C’est enfin la consécration pour Sixtine : elle signera l’article central du prochain numéro d’ActuParis ! Est-ce un test de son directeur, ou un nouveau piège tendu par les Marcus Meilleur ? Peu importe, la pétillante journaliste, accompagnée de son photographe Melchior, est prête à relever le défi.
Et cette fois, sa grand-mère aussi distraite qu’attachante, l’adorable Maminou, fait partie du voyage. Direction Angers et son festival sur les visions de l’Apocalypse à travers les âges.
La mission de Sixtine prend une tournure encore plus intéressante lorsqu’une mystérieuse petite fille lui fait part d’une théorie étonnante : et si l’Humanité réussissait à échapper à toutes les Apocalypses prévues (épidémies, guerres…),
car « quelqu’un » parvenait à les neutraliser à chaque fois ? Un sujet en or pour notre enquêtrice du paranormal, mais qui pourrait bien lui attirer quelques ennuis…
Une enquête pleine d’humour et de rebondissements qui clôt la série en beauté!
Plus connu sous le pseudo Ian Manook, Roy Braverman est l’auteur de la série à succès Yeruldelgger chez Albin Michel. Le premier opus de la série a été récompensé en 2014 par : le Prix des lectrices Elle, le Prix SNCF du Polar et le Prix Quais du Polar. Hunter est le premier titre d’une série de trois, à paraître chez Hugo Thriller sous le pseudo Roy Braverman.
Puissant comme un ouragan sur le bayou
Épicé comme un jambalaya créole
Enivrant comme un Ramos Gin Fizz
Endiablé comme un air de zydeco
Envoûtant comme le parfum des belles-de-nuit
Sensuel comme La Nouvelle-Orléans
Noir comme un roman de James Lee Burke
L’ouragan se déchaîne. Les bourrasques défoncent et emportent jusque sous le ciel noir tout ce qu’elles déchirent. Les traits de pluie, glacée et violente, fouettés par le vent, le cinglent comme autant de lanières. La pelouse est jonchée de projectiles hétéroclites qui retombent lourdement du ciel. Il pleut des barques, des barbecues, des poubelles.
Des lampadaires. Des remorques. Tout ce que l’ouragan arrache sur l’autre rive du bayou Teche, il le crache sur cette pelouse. Une baignoire se fiche dans un parterre de géraniums, à deux mètres à peine de l’homme qui sursaute.
C’est en se retournant pour voir à quoi d’autre s’attendre qu’il aperçoit l’alligator.
Un monstre de quatre bons mètres. Trois cent cinquante kilos de fausse pesanteur préhistorique. Caparaçonné d’une armure d’écailles cornées et de plaques osseuses.
Le crâne incrusté de coquillages. La plus puissante mâchoire sur Terre. Quinze fois celle d’un rottweiler.
On devine son flanc nacré enfoncé par les coups de boutoir de la tempête. Chaque bourrasque le percute de côté pour le retourner. Par instinct, il se plaque au sol et plante ses griffes cornées dans la terre qui s’emboue et fond sous le déluge. Son oeil d’ambre alerté par les mouvements de l’homme, le monstre se dresse sur ses courtes pattes, coudes écartés, pour mieux le voir de ses yeux myopes grand ouverts sous la pluie.
Le vent en profite aussitôt. Il se glisse sous son ventre d’ivoire, l’arrache du sol, et l’emporte avec lui dans son assaut contre la maison.
Paralysé par l’horreur, l’homme regarde l’alligator valdinguer à travers les airs droit sur lui, tournoyant sur lui-même, comme une simple bouée de piscine sous un vent de plage. Mais ce qui le frappe en pleine poitrine, ce sont trois cent cinquante kilos d’un animal blindé projeté par des vents de cent quatre-vingts kilomètres-heure. Le choc les projette cinq mètres plus loin dans la boue épaisse qu’est devenue la pelouse. L’homme y patauge aussitôt sur le dos, terrifié, et tente de se dégager du poids de l’alligator qui l’étouffe, tombé à l’envers en travers de sa poitrine. Mais, d’abord étourdi par le vol et le choc, le reptile retrouve vite ses instincts primaires. D’un coup de reins puissant, il se remet sur ses courtes pattes et se retourne face à l’homme, pétrifié par l’horreur à quatre pattes lui aussi. Les deux restent immobiles dans la tempête, la gueule et le visage lacérés par la pluie, abasourdis par le vent. Les yeux d’ambre et fendus de noir de l’alligator, sans aucune expression, comme absent du carnage qui s’annonce. Quand il amorce un imperceptible recul, le sicaire croit à sa chance. Une seconde. Une seule. Celle d’après, l’alligator se jette sur lui et sa gueule hérissée de crocs d’ivoire jaunis claque sur sa tête et lui déchire l’épaule et le crâne. Puis l’animal s’assure, de deux brusques mouvements de la tête en l’air, que l’homme hurlant ne lui échappera pas, et le traîne à reculons jusqu’à la berge du bayou. Pour le noyer dans son garde-manger, quelque part au fond de l’eau, profond sous les courants inondés.
Sabine Menet est née en 1974. Ingénieur en chimie-physique, elle est devenue journaliste. Elle vit à Gujan-Mestras et travaille pour le quotidien Sud-Ouest.
« A l’âge de 33 ans, j’ai appris que je n’étais pas l’enfant de mes parents. J’avais été adoptée et personne ne me l’avait dit. Mon existence reposait sur un mensonge organisé. Qui étais-je vraiment ? C’est ce que je me suis employée à découvrir me heurtant de plein fouet à une indécente réalité, celle de la naissance sous X.
J’étais née d’une mère qui, en choisissant l’anonymat de l’abandon, m’avait laissée sans racines. La vie ayant fait de moi une journaliste, j’ai enquêté pour retrouver l’identité de celle que l’exception française avait permis d’effacer, allant jusqu’à édicter de faux états civils. Nulle part ailleurs l’accouchement sous X n’existe. Alors j’ai milité pour qu’il disparaisse. Aux côtés des pupilles et des personnes nées par insémination artificielle avec donneur anonyme, j’ai porté la voix et la souffrance de ceux que l’on a privé de leurs origines. Que nous fûmes des enfants désirés ou subis, nos histoires nous appartiennent. Bien plus, à mon sens, qu’à nos parents dont seules les voix comptèrent.
Quatre ans me furent nécessaires pour retrouver ma mère, renouer des liens et écrire mon histoire dans toute sa complétude, généalogique et adoptive… Pour me reconstruire, témoigner et défendre à travers ce livre un message d’espoir et de concorde. »
Par une journée de 1831, Aurore, jeune journaliste au Figaro, fait le voyage depuis Paris jusqu’en Anjou pour rencontrer Céleste Bulkeley, connue pour avoir été l’une des célèbres amazones du général Charette. Au gré des souvenirs de Céleste, Aurore se trouve plongée avec émotion dans les dernières années de la Royauté jusqu’à l’insurrection vendéenne de 1793, terrible guerre civile dans laquelle l’amazone s’est livrée corps et âme aux côtés de son époux William, sous-officier d’origine irlandaise.
À travers ce roman en deux tomes, largement inspiré de faits authentiques, Sabrina Kiefner dresse le portrait d’une femme fascinante qui, malgré les épreuves infligées par le destin, ne baisse jamais les bras. Le premier tome de cette existence, haute en couleurs, retrace les jeunes années de Céleste Bulkeley jusqu’au tournant des guerres de Vendée.