Bernard Minier, reconnu pour ses thrillers captivants et ses intrigues palpitantes, s’impose depuis plusieurs années comme l’une des voix majeures du roman noir français. Son premier roman, Glacé, paru en 2011, est unanimement plébiscité par le public et la critique. Cet ouvrage mettant en scène le commandant Servaz, devenu un personnage emblématique de l’auteur, remporte le prix du Festival de Cognac et est adapté en série télévisée.
Mêlant suspense, tension psychologique et intrigue policière, les romans de Bernard Minier sont aujourd’hui traduits dans de nombreuses langues et captivent des lecteurs du monde entier. En dix ans, il a vendu plus de 6 millions d’ouvrages, faisant de Bernard Minier l’un des auteurs les plus lus dans le pays. Son dernier roman Les Effacées est paru en 2024 aux Éditions XO et les droits de son roman Lucia ont été acquis pour une prochaine adaptation en série télévisée.
R. J. Ellory est né en 1965 à Birmingham. Une saison pour les ombres est son quinzième roman publié en France par Sonatine Éditions.
Une saison pour les ombres, Sonatine
Nord-est du Canada, 1972. Dans cette région glaciale, balayée par les vents, où l’hiver dure huit mois, la petite communauté de Jasperville survit grâce au travail dans les mines d’acier. Les conditions de vie y sont difficiles. Au-delà du village, il n’y a rien. Juste une nature hostile, quelques ours, des loups. Aussi quand le corps d’une adolescente du village est découvert aux abords de la forêt, la gravité des blessures laisse supposer qu’elle a été victime d’une bête sauvage. Ce sera en tout cas la version officielle. Et tout le monde prie pour qu’elle soit vraie. Mais, quelques temps plus tard, le corps d’une autre jeune fille est retrouvé.
Montréal, 2011. Le passé que Jack Deveraux croyait avoir laissé derrière lui le frappe de plein fouet lorsqu’il reçoit un appel de Jasperville. Son jeune frère, Calvis, est en garde-à-vue pour tentative de meurtre. De retour sur les lieux de cette enfance, qu’il a tout fait pour oublier, Jack découvre qu’au fil des années, l’assassin a continué à frapper. L’aîné des Deveraux comprend alors que la seule façon de mettre fin à cette histoire tragique est de se répondre à certaines questions, parfois très personnelles. Mais beaucoup, à Jasperville, préfèrent voir durer le mensonge qu’affronter la vérité.
Dans la droite ligne de Seul le Silence, RJ Ellory nous offre un roman troublant de beauté et d’émotion à classer sans conteste parmi ses plus grandes réussites.
« Une des grandes plumes du roman noir actuel. » Le Figaro
Rachid Benzine est enseignant, islamologue et chercheur associé au Fonds Ricœur, auteur de nombreux essais dont le dernier est un dialogue avec Delphine Horvilleur, Des mille et une façons d’être juif ou musulman (Seuil). Sa pièce Lettres à Nour a été mise en scène avec succès dans plusieurs pays. Ainsi parlait ma mère, son premier roman, est la révélation d’un écrivain.
« Vous vous demandez sans doute ce que je fais dans la chambre de ma mère. Moi, le professeur de lettres de l’Université catholique de Louvain. Qui n’a jamais trouvé à se marier. Attendant, un livre à la main, le réveil possible de sa génitrice. Une maman fatiguée, lassée, ravinée par la vie et ses aléas. La Peau de chagrin, de Balzac, c’est le titre de cet ouvrage. Une édition ancienne, usée jusqu’à en effacer l’encre par endroits. Ma mère ne sait pas lire. Elle aurait pu porter son intérêt sur des centaines de milliers d’autres ouvrages. Alors pourquoi celui-là ? Je ne sais pas. Je n’ai jamais su. Elle ne le sait pas elle-même. Mais c’est bien celui-ci dont elle me demande la lecture à chaque moment de la journée où elle se sent disponible, où elle a besoin d’être apaisée, où elle a envie tout simplement de profiter un peu de la vie. Et de son fils. »
Régine Albert est née et vit aux Herbiers. Auteure de nombreux ouvrages et recueils, elle a commencé à publier des poèmes en 1983 et a reçu le prix des écrivains de Vendée en 2012.
Recueil de nouvelles sur 40 femmes du bocage vendéen célèbres ou inconnues que le sous-titre de la couverture résume parfaitement : « Femmes du bocage, sortez de l’ombre ».
Jours de présence : samedi et dimanche après-midi
2023
Je raconte la vie de ma mère, née en 1909 et décédée en 1989.
Orpheline de père dès les premiers mois de la guerre en 1914, sa mère (Rose) éleva seule ses trois enfants et s’en sortit tant bien que mal. L’aîné boitait et la plus jeune presque aveugle. A force de courage et de ténacité, Lise s’en sortit, épousa un garçon de son village, mit au monde sept enfants (dont moi) et fut toute sa vie un témoignage exceptionnel pour ses enfants et son entourage.
Jour de présence : Vendredi et dimanche après-midi
2022
Régine Albert est née aux Herbiers en 1936. Sa mère lui transmet très tôt son goût pour la lecture et la poésie.
En 1961, elle épouse Marcel Albert, jeune employé dans l’industrie du vêtement pour enfants Commencent alors l’aventure de la création d’une entreprise, puis l’engagement politique de Marcel q’elle soutient dans sa mission et qui devient Maire des Herbiers en 1995.
Régine Albert s’engage dès le début de l’aventure du Puy du Fou en 1977, où elle sera actrice pendant 10 ans, animant la Section Culturelle et participant à la rédaction de la revue de l’association. En 1982, et pendant trois ans, elle crée et anime une émission sur la radio Alouette FM : « Les jardins de la Poésie ».
En 1989, elle crée avec des amis l’association Echo Optique dans le but de donner la parole aux poètes d’aujourd’hui. En 1995, l’association met en place des ateliers d’écriture pour adultes et des soirées “lecture et chant” lors desquelles des lecteurs partagent leurs “coups de cœur”.
Passionnée de l’histoire de nos “aînés”, Régine Albert s’attache, au sein de l’association Héritage, à recueillir la mémoire d’une époque qui s’efface avec le temps.
Membre de l’Association Vendéenne pour la qualité de vie, elle milite pour la protection de l’environnement en Vendée et le respect de la nature.
Les Herbiers de ma mémoire.
Dans cet ouvrage, l’auteur évoque les souvenirs attachés à vingt lieux des Herbiers
qui rappelleront aux lecteurs leurs propres souvenirs. Les aquarelles de Jean-Marc Bodet complètent admirablement ces évocations. Une réédition est faite à l’occasion du Printemps du Livre, les 200 premiers exemplaires n’ayant pas suffi aux amoureux du temps passé. Un deuxième tome est en préparation qui complète le premier tome.
Il est probable qu’il sortira juste pour le Printemps du Livre. Le cycle sera ainsi complet.
2019
Dans la série “Mémoires”(après les arbres, les fantômes, les cantiques, Morceaux choisis…), Régine Albert a écrit son cinquième livre évoquant les parfums liés à la mémoire. C’est ainsi qu’elle développe ses souvenirs autour de vingt lieux ou événements : l’église, les battages, le cordonnier, la fête Dieu…
Régis Jauffret est l’auteur de nombreux ouvrages dont Microfictions, Sévère, La Ballade de Rikers Island, Papa et Le Dernier Bain de Gustave Flaubert. Il a reçu le prix Goncourt de la nouvelle pour Microfictions, le prix Femina pour Asiles de fous et le prix Décembre pour Univers, univers.
JauffretSans jamais le nommer, Régis Jauffret raconte comme personne ne l’a jamais fait les origines du dictateur le plus féroce de tous les temps. Un roman sur la gestation et la naissance du mal incarné.
« Ce roman raconte les neuf mois au cours desquels Adolf Hitler fut conçu, grandit dans le ventre de sa mère et naquit. Les faits et les paroles cités qui ont un rapport même lointain avec la Shoah correspondent rigoureusement à la vérité historique.
En revanche, documents et témoignages touchant l’existence des protagonistes de cette histoire sont rares. La règle à laquelle je me suis tenu est de naviguer entre les éléments tangibles dont on dispose actuellement concernant les parents de Hitler, pour tenter de reconstituer leur généalogie sordide et leur quotidien durant cette grossesse aux conséquences funestes. Les faits dont on a trace ont servi d’armature à cet ouvrage de fiction.
Ce roman se déroule parallèlement à la conception et au développement du foetus en train de mûrir dans le ventre de Klara Hitler. Il contenait dans ses fibres la Shoah qui sans Hitler n’aurait probablement pas eu lieu. Il est fragile alors, ce monstre de l’histoire en devenir. À tout moment sa mère pourrait le perdre, mourir elle-même avant de le mettre bas en ces temps où l’espérance de vie des nourrissons était maigre, sans compter que s’il avait été conçu un autre jour il eut été un autre.
La Shoah est en chacun de nous. Elle nous habite.
Peu à peu, s’éteindront les derniers témoins. Vingt ans encore et plus personne n’aura connu la Shoah. Les valeurs occidentales d’aujourd’hui se sont dans une large mesure développées en opposition aux idées qui l’ont rendue possible. Les historiens continueront leurs recherches, les philosophes poursuivront leur quête des racines du mal, les artistes feront entendre dans leurs oeuvres les gémissements des Juifs mourant de faim dans les rues des ghettos, les hurlements des enfants poussés dans les chambres à gaz et le sublime chant qui s’échappait parfois des wagons surchargés de familles terrifiées en route vers Sobibor, Treblinka, Birkenau, un de ces camps maudits dont il exista un archipel dans l’Est de l’Europe.
Ce roman est mon humble contribution à ce Mémorial singulier que les créateurs de demain érigeront pierre par pierre. »
Crédit photo : Mélania Avanzato
Jours de présence : samedi après-midi et dimanche matin
Né en 1980, Renan Luce est auteur-compositeur. Il a publié quatre albums, dont Repenti qui s’est vendu à près d’un million d’exemplaires et il a reçu plusieurs Victoires de la musique.
Une famille inquiète, Flammarion
« Il me faut déplier mes souvenirs. Les étirer comme le ferait un chat après une sieste au soleil. Démêler les scènes imbriquées, les lieux sans cadastre, les temps superposés. »
Ainsi commence le récit que Renan Luce fait de son enfance dans un village breton, au sein d’une famille aimante et soudée, mais dont le vernis va peu à peu s’écailler. Sa soeur, atteinte de malformations génétiques, et son grand frère, brillant musicien et auteur mais sujet à de forts accès dépressifs, vont chambouler le quotidien familial, entre crises, doutes et réconciliations. Un livre émouvant, une histoire familiale singulière mais qui touche à l’universel.
Jours de présence : Vendredi après-midi, samedi et dimanche ANNULATION DE SA VENUE
Né le 20 septembre 1919 à Paris 6e, René Gonin obtient son baccalauréat en 1940. Soldat d’avril 40 à novembre 42.
Démobilisé, il suit une formation “Pierre et Marbre” à l’école Saint Lambert. Après un stage en Bourgogne et des cours du soir, il a dirigé la taille de sept ponts en Lorraine, à travaillé à Paris, à l’Ilot Charlemagne, aux ambassades du Canada et de Suisse.
René Gonin a participé aux travaux de marbrerie intérieure de l’Opéra Bastille à Paris et chez de nombreuses personnalités.
Il a également oeuvré à l’étranger, au Palis de Bongo à Libreville (Gabon 72 000 m²/ 112 poseurs), au Maroc, en Arabie Saoudite (palais, aéroports), à Singapour, à Pékin(China World Trade Center) et en Egypte (Hôtel Sheraton Héliopolis).
René Manzor est romancier, réalisateur et scénariste Les plus grands ont fait appel à son imaginaire, de Delon à Spielberg. En quelques romans seulement, il s’est imposé comme une des références du thriller français. Il a reçu de nombreux prix dans le monde du Noir, parmi lesquels le Prix Cognac du polar Francophone, le Prix Polar Les Petits Mots des Libraires, le Grand Prix Iris Noir Bruxelles et le Prix de l’Embouchure.
Paris, bureau d’un éditeur bien connu. Alors que Marion Scriba romancière, parle de son prochain polar, des policiers surgissent et l’interpellent, l’accusant du meurtre qui occupe la France entière depuis deux jours. Sur l’arme du crime, on a retrouvé l’ADN de Marion.
En garde à vue, la romancière clame son innocence. Mais l’ADN n’est elle pas la reine des preuves. Acculée, Marion ne voit qu’une solution, certes folle s’évader pour trouver le vrai tueur et se disculper.
Wim Haag, un agent d’Europol qui a rendu son badge douze ans plus tôt, est rappelé pour cette enquête à haut risque. Très vite il comprend que quelque chose cloche comment cette femme à la vie bien rangée, qui passe ses journées à écrire des histoires, peut elle avoir un tel instinct dans sa cavale.
Entre Wim, persuadé que la fugitive a un secret, et Marion, bien décidée à débusquer celui qui l’a piégée, commence une traque sans merci.
Crédit photo : Mathieu Génon
Jours de présence : vendredi après-midi, samedi et dimanche matin
Le précédent épisode du Souterrain au Trésor nous a entraîné sous terre dans le tourbillon d’une aventure pleine de mystères, toute aussi passionnante que terrifiante. L’angoisse est palpable, les découvertes sont surprenantes. L’inquiétude et la peur sont toujours au rendez-vous de ce deuxième volet avec l’arrivée de nouveaux personnages. Fantômes surgis de nulle part, apparitions inattendues qui viennent perturber le quotidien de nos cinq amis qui naviguent en permanence entre présent et passé, entre bon sens et irrationnel.
L’énigme de l’homme à la lanterne sera-t-elle enfin résolue ? Est-ce une hallucination ? Les histoires de vengeance, les secrets de famille, les rancunes tenaces trouveront-ils enfin une issue expiatoire ? A vous de le découvrir…
Ce second roman de Richard Lueil fait, une fois encore, la part belle à la « petite histoire de France », se basant sur des recherches précises sur la région de Cerizay en Deux-Sèvres et mêle un fil conducteur contemporain qui happe le lecteur dans une aventure où la frontière avec le réel devient ténue. Un livre captivant qui réjouira les adeptes d’intrigue comme les passionnés d’histoire.
Née en 1959 et originaire de Saint-Philbert-en-Mauges (Maine-et-Loire), je suis la troisième d’une famille de 9 enfants. Je réside aujourd’hui à Boussay, en Loire-Atlantique. De formation littéraire, j’ai poursuivi des études en anglais. Cela m’a permis d’enseigner cette discipline pendant quelques années avant de travailler dans le monde de l’entreprise. Après avoir entamé une reconversion professionnelle, je suis devenue professeur des écoles, ce que j’ai toujours considéré comme ma vocation première. J’ai alors développé mon goût pour la lecture de belles histoires auprès des enfants et mesuré le plaisir qu’ils portaient aux mots et aux illustrations.
« Trois amies… pas tout à fait comme les autres ! » est mon premier album jeunesse dédié à mes trois filles, ma petite fille, mes élèves, mais aussi à tous les enfants. Vous aussi, lecteurs petits et grands, prenez plaisir à découvrir cette tendre aventure. Peut-être ressentirez-vous ce que mes parents, agriculteurs, m’ont transmis : l’amour de la terre et les valeurs qui s’y rattachent ? Ils m’ont également sensibilisée à apprécier les choses simples pour mieux profiter des petits bonheurs qui jalonnent nos vies. J’espère que la lecture de ce premier album y contribuera et que vous le recevrez comme un cadeau.
Dans sa jeunesse, Roger Poingt a bien connu et éprouvé la vie dans les campagnes d’autrefois. À partir d’une simple tuile, il tisse une histoire qui plonge le lecteur dans le quotidien des fermes d’antan et les valeurs des Compagnons du Devoir.