Agnès Martin-Lugand est l’auteure de dix romans, tous salués par le public et la critique : Les gens heureux lisent et boivent du café, Entre mes mains le bonheur se faufile, La vie est facile, ne t’inquiète pas, Désolée, je suis attendue, J’ai toujours cette musique dans la tête, À la lumière du petit matin, Une évidence, Nos résiliences, La Datcha, qui a obtenu le prix des Libraires 2021, et La Déraison. Avec plus de 4,5 millions d’exemplaires vendus, elle a conquis, en dix ans, le cœur des lecteurs en France comme à l’étranger.
À travers ce roman choral, Agnès Martin-Lugand poursuit avec le brio qui la caractérise son exploration de la psyché humaine. Un roman puissant, des personnages attachants avec lesquels les lecteurs ne manqueront pas d’entrer en résonnance.
Jours de présence : vendredi à partir de 16h, samedi et dimanche matin
2022
Agnès Martin-Lugand est l’auteure de sept romans, tous salués par le public et la critique : Les gens heureux lisent et boivent du café, Entre mes mains le bonheur se faufile, La vie est facile, ne t’inquiète pas, Désolée, je suis attendue, J’ai toujours cette musique dans la tête, À la lumière du petit matin et Une évidence. Avec plus de 3 millions d’exemplaires vendus, elle a conquis le cœur des lecteurs en France comme à l’étranger.
« Comprendrait-elle la déraison, le Grandiose destructeur que j’avais vécu et qui m’avait changée à jamais ? »
Une femme aux portes de la mort.
Un homme incapable d’en finir avec la vie.
Leurs deux voix s’élèvent tour à tour pour nous confier leur histoire, leurs maux, leurs démons, et plus que tout l’amour fou. Un amour qui inspire, réunit et sauve autant qu’il a pu détruire et séparer.
Pour la première fois, dans cette autobiographie sincère, émouvante et savoureuse, Dechavanne se raconte et dévoile, sans transition, des moments de vie et des facettes inconnues de son parcours, de sa jeunesse épique à Montmartre jusqu’au plateau de Quelle époque !, sans oublier C’est encore mieux l’après-midi, Ciel, mon mardi !, Coucou, c’est nous ! Et tout le reste…
Christophe Henning est journaliste à La Croix et animateur sur RCF. Ancien président de l’Association des écrivains croyants d’expression française, il est l’auteur de nombreux ouvrages consacrés à des figures spirituelles et à la poésie.
Ce que je sais de Christian Bobin (1951-2022), je le tiens de nos rencontres trop brèves, de nos échanges épistolaires, trop peu nombreux, par pudeur, par retenue, de part et d’autre, car l’homme de silence et de solitude ne cherche pas à emmagasiner.
Journaliste, j’ai beaucoup reçu à rencontrer ce journalier des mots, cette vigie de l’invisible. Chaque échange était fait d’instants qui, tout à coup, prenaient l’éclat d’un diamant dur, ciselé de mots choisis.
Il faudrait plus de quinze jours pour moissonner les mots du poète qui se cache derrière la fenêtre et continue, c’est certain, de cueillir les petits riens qui font la vie même. Et la mort aussi. Plus que prier, les écrits de Christian Bobin nous invitent à méditer. La vie, la mort, l’amour, mais aussi la nature, Dieu, la maladie, l’Église… Tout ce qui vit et donne sens à l’existence est proposé avec sérieux et dans un grand éclat de rire.
Jours de présence : samedi après-midi et dimanche matin
Conservateur du patrimoine et des musées en poste en Vendée, Christophe Vital, pendant une quarantaine d’années, a publié de nombreux ouvrages (biographies d’artistes, ouvrages historiques) et catalogues d’expositions. À soixante-neuf ans, il publie son premier roman.
L’action commence en 1895 et s’achève en 1972. Le lecteur suivra l’itinéraire du portrait peint de Laya, modèle et maîtresse d’un peintre imaginaire, natif de Nantes, depuis sa naissance dans un atelier perché sous les toits de la rue de Vaugirard, en passant par une modeste maison sur les hauteurs de Meudon, une maison close quelque part dans Paris et le quartier du Trocadéro. […]
Né en Angleterre d’une mère anglaise et d’un père français, Christopher grandit et vit en Provence. En 25 ans de carrière, il a publié plus d’une cinquantaine de bandes dessinées. Après des séries intimistes (Les Filles, Les Colocataires), Christopher puise dans le rock la bande sonore idéale de nouvelles séries comme The Long and Winding Road ou Love Song. En parallèle, il signe quelques biopics comme Woodstock Forever et Love Me Please (sur Janis Joplin). Depuis toutes ces années, Christopher parsème ses bandes dessinées de références à Audrey Hepburn ; aujourd’hui, il s’est enfin décidé à mettre en images l’histoire extraordinaire d’Audrey Hepburn, une femme de son siècle.
Muse de Givenchy, partenaire à l’écran des plus grands acteurs du septième art, Audrey Hepburn se rêvait danseuse étoile alors que les bombes de la Seconde Guerre mondiale pleuvaient sur la petite ville d’Arnhem aux Pays-Bas.
Blessée par l’abandon de son père alors qu’elle est encore enfant, elle parcourt sur ses pointes les villes de Londres, de New York… Elle pénètre au cœur de la machine à broyer appelée « Hollywood » avant de poser ses valises au bord du lac Léman dans une villa baptisée La Paisible.
Mannequin puis actrice adorée du grand public, elle découvre son rôle préféré avec la naissance de son fils aîné en devenant maman. Dès 1988, elle utilise sa voix et prend la défense d’enfants défavorisés en devenant ambassadrice de l’UNICEF.
Devant la peur, la faim, la déception, Audrey n’a jamais cessé de sourire. Peut-être parce que, sans espoir ni amour, le monde ne tournerait plus rond.
Claire Deya est une scénariste et autrice française. Un monde à refaire est son premier roman.
A Hyères, comme sur toute la Côte d’Azur, l’été 1945 a un goût doux-amer : la guerre est finie mais les plages regorgent de mines laissées par les Allemands.
Vincent fait partie de ces courageux démineurs, pour qui le danger est toujours présent, une explosion peut survenir à tout moment.
Comme d’autres, il est à la recherche d’un proche disparu pendant la guerre.
Mais pour retrouver Ariane, la femme qu’il aime, la seule piste se trouve du côté des prisonniers allemands, utilisés comme chair à canon au service de déminage de la ville. Jusqu’où peut-il aller pour retrouver sa trace ?
Dans un premier roman puissant, Claire Deya brosse le portrait tout en fragilités et meurtrissures de la France de l’immédiat après-guerre. Une fresque romanesque puissante, où les récits croisés nous content un autre versant de la reconstruction, douloureux mais plein d’espérance.
CLAIRE FAVAN est l’autrice, entre autres, du diptyque composé du Tueur intime (Prix VSD du Polar 2010 Prix Sang pour Sang Polar 2011 et du Tueur de l’ombre, de Serre moi fort (Prix Griffe Noire du meilleur polar français 2016 et, récemment, des Cicatrices, de La Chair de sa chair (Prix des Petits Mots des libraires 2021 Grand Prix du Festival Sans Nom 2021 et De nulle part (Prix Cigogne Noire 2023 Grand Prix Noir Charbon 2023 Roman après roman, elle poursuit son exploration des contre jours de l’humanité
Il y a Alex, orphelin de mère et fils de flic. Et puis il y a Jules, élevé par une femme seule auprès de sa soeur handicapée. Deux cousins unis par un lourd secret. À moins de quinze ans, ils portent deux morts sur la conscience celles d’une jeune conductrice et son bébé. Un coupable : Jules. Mais parce qu’il l’a bêtement poussé à commettre l’irréparable, Alex s’est mis en tête de le protéger.
Alors quand deux ans plus tard, au cours d’une soirée alcoolisée, les deux garçons se retrouvent avec le cadavre d’une camarade de lycée sur les bras, c’est au père d’Alex de faire disparaître les preuves. Une décision qui lui coûtera cher.
Dans cette trajectoire inéluctable vers le crime, un nouveau drame survient et l’un des deux cousins est envoyé en prison. Qu’est ce qui pousse ce gamin à se laisser accuser en préférant le silence ? C’est ce que va tenter d’éclaircir la capitaine de police Corinne Jarety bien déterminée à mener ce qui se révélera une suffocante chasse à l’homme.
Crédit photo : Melania Avanzato
Jours de présence : vendredi après-midi, samedi et dimanche
Grâce à la force des thèmes qu’elle aborde et à l’émotion convoquée par son écriture, Claire Norton a déjà su conquérir plus de 400 000 lecteurs. Après En ton âme et conscience, Malgré nous, Ces petits riens qui nous animent, Celle que je suis (Grand Prix des Lecteurs Pocket 2022), et Le Sens de nos pas (Prix Solidarité 2022), Par la force des choses est son sixième roman.
Élevée par une mère indépendante et féministe, Lisa n’a jamais cru au prince charmant. Son unique grand amour, c’est sa fille, Céleste. Et si elle a accepté de vivre avec Charles, le père de l’enfant, Lisa a toujours été honnête sur la réalité de ses sentiments : leur couple n’existe que pour leur fille. Une fois, une seule, son coeur a battu plus fort : le 12 juillet 1998, alors que des millions de personnes célébraient sur les Champs-Élysées la victoire de la France en Coupe du monde, elle a passé la nuit au milieu de la foule, électrisée au contact et aux côtés d’un bel inconnu. Elle y a repensé, souvent, cette nuit a hanté ses rêves… et puis les jours ont repris leur cours, dévoués à Céleste, comme si de rien n’était ; de toute façon, le « grand amour », Lisa n’y croit pas, n’est-ce pas ?
Mais le destin est têtu… Quelques années plus tard, lors d’une fête d’école, Lisa se retrouve nez à nez avec son inconnu. Victor pense comme elle : c’est un mythe, cette histoire de coup de foudre. Il n’est libre, lui non plus : marié, deux enfants petits. Ni l’un ni l’autre ne veulent foutre en l’air leurs familles, ni abîmer leur lien en se lançant dans une de ces liaisons banales comme il en existe tant. Et pourtant : comment résister à l’inexplicable attraction qui les pousse l’un vers l’autre, au risque de tout emporter sur son passage ? Comment tourner le dos à « sa moitié » quand la vie, année après année, la met sur votre chemin ?
Crédit photo : Astrid di Crollalanza
Jours de présence : vendredi, samedi et dimanche matin
Claire Vesin est née en 1977 à Champigny-sur-Marne. Après une adolescence aux États Unis et des études de médecine à Paris, elle décide d’exercer en banlieue parisienne, où elle vit aujourd’hui. Blanches est son premier roman.
Villedeuil, aux portes de Paris. Ses tours, ses habitants, et son hôpital. Jean-Claude y a passé toute sa carrière – jours comme nuits – au sein du service de chirurgie. Mélancolique et désormais solitaire, il reste passionné par cette ville comme par son métier. Laetitia y est née et y travaille, infirmière trop tendre pour l’âpreté de son poste à l’accueil des urgences. Aimée, jeune femme brillante autant que perdue, débute l’internat et décide d’effectuer son premier stage à Villedeuil, mue par des loyautés invisibles. Fabrice, médecin au SAMU, sera bientôt père mais fuit sa vie personnelle. Lors de ces mois vécus ensemble, leurs destins vont s’entremêler. Au sein d’un hôpital qui se fissure de toute part, ils partageront joies et échecs, détresse et amour du métier. Malgré les difficultés, ils tiennent, jusqu’à ce qu’une nuit, cet équilibre soit remis en question, bouleversant leurs vies.
Avec ce premier roman poignant, Claire Vesin nous fait entendre la voix vibrante de celles et ceux qui font l’hôpital public et sont marqués à jamais par le combat ordinaire mené pour soigner dignement.
Clarisse Sabard est née en 1984 dans une petite ville située en plein coeur du Berry. Après un bac littéraire, elle s’oriente vers le commerce. Lorsqu’un AVC la rattrape, elle décide de réaliser enfin son rêve : écrire. Elle est depuis l’autrice de douze romans, tous publiés aux éditions Charleston. Son premier roman, Les Lettres de Rose, a reçu le Prix du livre romantique en 2016.
Flora, Stella et Morgane sont cousines ; leurs grand-mères étaient soeurs. Lorsque Juliette, la dernière soeur de la lignée, décède, elle lègue sa maison en Normandie et la librairie attenante aux trois jeunes femmes. Flora, galeriste d’art à Los Angeles, reçoit un carton contenant des affaires ayant appartenu à sa grand-mère, Joséphine, qui a quitté son village normand au début des années 1920 pour devenir peintre…
Pour reconstituer son histoire, Flora devra se rendre en Normandie, mais aussi en Grèce, sur les traces d’un tableau disparu.
Crédit photo : Guillaume Poli
Jours de présence : vendredi après-midi, samedi et dimanche
2023
Clarisse Sabard est née en 1984 dans une petite ville située en plein cœur du Berry. Après un bac littéraire, elle s’oriente vers le commerce. Lorsqu’un AVC la rattrape, elle décide de réaliser enfin son rêve : écrire. Son premier roman, Les Lettres de Rose, a reçu le Prix du Livre Romantique en 2016. Passionnée de littérature et de voyages, elle vit aujourd’hui à Angers et se consacre à l’écriture. Un air d’éternité est son douzième roman publié aux éditions Charleston.
Dans un recoin caché du grenier de son grand-père, Lisa découvre le journal intime de la tante de ce dernier.
En se plongeant dans les pages jaunies, elle apprend qu’Aurélia et sa soeur Marie ont participé activement à des réseaux de Résistance. Au coeur du maquis, les deux soeurs ont uni leurs forces contre l’occupation allemande, jusqu’à ce qu’un drame bouleverse leurs vies à jamais…
Jours de présence : Vendredi après-midi, samedi et dimanche
Crédit photo :
2022
Clarisse Sabard est née en 1984 dans une petite ville située en plein cœur du Berry. Après un bac littéraire, elle s’oriente vers le commerce. Un AVC la rattrape et elle décide de réaliser enfin son rêve : écrire. Passionnée de littérature et de voyages, elle vit aujourd’hui à Nice et se consacre à l’écriture. Son premier roman, Les Lettres de Rose, a reçu le Prix du Livre Romantique en 2016. Elle est également l’auteure de La Plage de la mariée, La Vie est belle et drôle à la fois, La Vie a plus d’imagination que nous et Ceux qui voulaient voir la mer, aux éditions Charleston.
New York, 1987. Chroniqueuse musicale pour un journal, Abby ne sait plus où elle en est. Depuis qu’elle essaie désespérément de tomber enceinte, ses relations avec son mari sont de plus en plus tendues. Sur un coup de tête, elle fait ses valises pour la région de Cork, en Irlande, où vit Caitlin, sa mère, une célèbre actrice qui l’a confiée à sa grand-mère Lucy quand elle était bébé. Un soir, Caitlin lui remet une valise remplie de cassettes audio enregistrées par Lucy. Celle-ci y raconte sa vie d’Irlandaise émigrée à New York au début du xxe siècle. Une histoire qui pourrait bien changer le cours de la vie d’Abby…
Ce voyage sur la terre de ses ancêtres lui permettra-t-il de faire la paix avec elle-même ?
Crédit photo : Guillaume Poli
Jours de présence : Vendredi après-midi, samedi et dimanche
2020
2018. La vie de Jo vole en éclats suite à ce qui ne semblait être qu’un banal accident sans gravité ; pourtant, un scanner révèle qu’un anévrisme risque de se rompre à tout moment. Le neurologue lui laisse le choix : elle peut être opérée, mais les risques sont importants. Persuadée qu’elle va mourir, Jo se réfugie chez Victor, son grand-père. Ce dernier va lui montrer un pendentif qu’il a reçu d’Angleterre quelques années plus tôt, avec pour seule explication ce mot griffonné sur une feuille : « De la part de Charlotte, qui n’a jamais oublié Gabriel. Ce souvenir vous revient de droit. » Victor lui révèle que Gabriel était son frère aîné, décédé lorsqu’il était enfant. Jo décide de se rendre à Ilfracombe, dans le Devonshire, afin d’aider son grand-père à résoudre ce mystère, et surtout, de réfléchir à la décision qu’elle doit prendre…
1929. Charlotte et son mari, Émile, quittent leur vignoble d’Épernay pour un voyage d’affaires à New York. Sur place, la jeune femme s’éprend de Ryan, un mystérieux homme d’affaires. Lorsqu’il se rend compte de cette trahison, Émile entre dans une rage folle, la frappe et la laisse pour morte. À son réveil, Charlotte se rend compte que son mari est parti ; pire, il lui a pris tous ses papiers. Elle est effondrée : son fils de quatre mois, Gabriel, est resté en France, et sans papiers, elle ne peut pas le rejoindre…
Assistante collaboratrice de son mari médecin généraliste dans la Sarthe, Claudine Maubrun a conjointement élevé ses quatre enfants. Aujourd’hui, grand-mère de 3 petits enfants, elle a pris sa retraite sur le littoral Vendéen. Elle y réalise son rêve d’enfance : l’écriture. Dans Son premier Deux ans, deux mois, deux jours paru en 2020, elle y raconte l’enfance et la jeunesse d’une petite fille de la DASS dans une famille d’accueil. Un deuxième roman sur les secrets de famille dont l’action se situe à Luçon devrait paraître prochainement. Un troisième est en cours d’écriture.
Quand Marie sort des bureaux de la DASS, elle a exactement “Deux ans, deux mois, deux jours”. Elle tient la main de sa nouvelle Maman, et a toute la vie devant elle. Un Papa l’attend dans une traction avant, et va l’emmener vers leur maison, dans un village au bord de La Loire. Une nouvelle vie commence alors pour elle, avec des gens simples et travailleurs. Un récit peuplé de personnages haut en couleurs, plein d’émotions et de sensibilité.
Après des années passées à dévorer la littérature des autres, à enseigner les enfants des autres de la maternelle à la terminale, à élever ses 7 enfants et à voir arriver ses premiers petits enfants, Clémence CHAMBESLIN a fini par réaliser son rêve d’enfance : écrire.
Après « Ce que pense ERNEST », Clémence CHAMBESLIN écrit actuellement un deuxième roman dont le titre est « Ce que porte EDGARD ». On l’attendait en toute logique sur de la littérature jeunesse mais finalement c’est en racontant des histoires contemporaines de gens ordinaires qui vivent des choses qui vont bousculer leur quotidien, que Clémence CHAMBESLIN a décidé de nous faire voyager. Elle explore les thématiques éternelles que sont les liens familiaux et amicaux, le dépassement de soi, la paix intérieure et les joies des petites choses qui font l’intérêt de la vie.
Sur une plage de Saint-Malo, un garçonnet sur les genoux de son père, auprès de sa mère, contemple la manche et les oiseaux qui le fascinent. Très vite, le destin lui forgera un tout autre avenir que celui que ses parents avaient imaginé. Dès les premières pages, “Ce que porte Edgar” déroule l’histoire d’Edgar, 16 ans, en pleine quête d’identité, dans un monde où chacun cherche son chemin.
Enseignante en Collège et Lycée, Clémence Chambeslin a été toute sa vie aux premières loges de cette période fascinante de la vie, si précieuse à nos yeux, où tout semble réalisable. Dans ce deuxième roman, Clémence Chambeslin déroule une fresque captivante, peuplée de personnages de tous âges, dont les aventures nous rappellent que tout bien considéré, pour chacun d’entre nous, quel que soit notre âge, tout demeure véritablement possible.
Jours de présence : vendredi à partir de 16h et dimanche
Clément Milian est né à Nantes en 1981. Il est l’auteur de Planète Vide, Le Triomphant et de quelques nouvelles. Il a vécu plusieurs années dans le quartier de Stalingrad, où se situe son troisième roman.
« À quatorze ans, la gamine fascinait presque tous les zonards du quartier, qui l’appelaient Chewing-gum, comme elle semblait élastique à force de tomber sans jamais se faire mal. Ça lui plaisait d’avoir plusieurs noms : Gomme, Gamine, Sally, Salamandre, et puis Sal ou encore Salomé, tout à la fin de la liste. »
Place Stalingrad, Paris, l’été. Salomé zone au milieu des clochards et des toxicomanes. Elle attend le retour de sa mère, disparue à New York. Son père flic ne semble pas inquiet. Sa sœur vit une histoire d’amour.
L’écriture de Clément Milian restitue avec vivacité les ambiances et l’action. Le rythme nous emporte, au gré des figures de skate. Entre impertinence et émotion, l’auteur offre une voix à son personnage. Roman initiatique fulgurant, Un conte parisien violent montre ce qui peut arriver de terrible à une jeune fille de quatorze ans.