Bernard Minier, reconnu pour ses thrillers captivants et ses intrigues palpitantes, s’impose depuis plusieurs années comme l’une des voix majeures du roman noir français. Son premier roman, Glacé, paru en 2011, est unanimement plébiscité par le public et la critique. Cet ouvrage mettant en scène le commandant Servaz, devenu un personnage emblématique de l’auteur, remporte le prix du Festival de Cognac et est adapté en série télévisée.
Mêlant suspense, tension psychologique et intrigue policière, les romans de Bernard Minier sont aujourd’hui traduits dans de nombreuses langues et captivent des lecteurs du monde entier. En dix ans, il a vendu plus de 6 millions d’ouvrages, faisant de Bernard Minier l’un des auteurs les plus lus dans le pays. Son dernier roman Les Effacées est paru en 2024 aux Éditions XO et les droits de son roman Lucia ont été acquis pour une prochaine adaptation en série télévisée.
H comme…Hirtmann
Depuis l’évasion de Julian Hirtmann, le plus célèbre des tueurs en série, Martin Servaz n’est pas le seul à enquêter : détectives amateurs sur le Net, fans de true crime, présentateur star du talk-show le plus regardé de France, écrivain de best-sellers, tout le monde part en chasse.
Mais lorsque la traque mortelle se double de disparitions qui rappellent l’un des plus grands scandales criminels et sexuels des dernières décennies, c’est la terreur qui s’installe.
Quand réalité et fiction finissent par se confondre, le pire est à venir…
Jours de présence : samedi (après-midi) 29 et dimanche 30 mars
Éric Metzger est né en 1984. Il vit et travaille à Paris. Il a créé avec Quentin Margot le duo humoristique Éric et Quentin, qui anime aujourd’hui l’émission Quotidien sur TMC.
Il est l’auteur de trois autres romans parus dans la collection L’Arpenteur.
Lorrain d’origine, ingénieur agricole spécialisé en productions animales, chevalier de l’Ordre du mérite agricole, Eric Rousseaux est installé dans le Marais poitevin, sa terre d’adoption, depuis plus de 40 ans. Il consacre l’essentiel de ses loisirs à la préservation de la biodiversité : conservation et mise en valeur des races domestiques à faible effectif, sauvegarde des milieux naturels et des espèces sauvages. Auteur ou co-auteur d’une vingtaine d’ouvrages publiés par La Geste, il essaye par ses écrits de faire partager sa passion à ses lecteurs. Les publications sont très nombreuses, dont une vingtaine chez La Geste, concernant souvent le Marais Poitevin, son environnement naturel, sa flore, sa faune et son patrimoine bâti.
ABéCédaire des oiseaux :
Cet ouvrage n’est pas un guide… Ce n’est pas non plus un ouvrage savant, mais un modeste trousseau de clefs entrouvrant la porte sur l’univers fragile et fascinant des oiseaux. Photographiées (par l’auteur) ou illustrées (par de très belles lithographie empruntées à John Gould, naturaliste et illustrateur britannique du XIXe siècle) dans ce que l’on pourrait qualifier de « scènes de la vie ordinaire », ce sont donc 212 espèces d’oiseaux vivant sur notre territoire (quelque 400 espèces y sont observées de façon régulière) qui y sont présentées. Pour chacune d’entre elles, les principales caractéristiques de leur comportement, de leur plumage et de leur chant y sont évoquées avec leurs effectifs, leur alimentation et les principales modalités de leur reproduction. Puisse cet ABéCédaire donner au lecteur l’envie d’aller plus loin dans la découverte du monde des oiseaux et de participer à leur sauvegarde ainsi qu’à celle de leur environnement.
Erik Fradet est étudiant à HEC. Rien ne le prédestinait à écrire un livre avant cette terrible nuit de mars 2020 où, âgé de 21 ans, il frôle la mort et entreprend un voyage au cœur des ténèbres. Son souhait aujourd’hui est de transformer ce voyage en une aventure lumineuse. Et l’offrir à celles et ceux qui ont besoin d’une confiance nouvelle en la vie, qui ont besoin de croire que tout est surmontable.
Erik ne devait pas survivre à sa chute lors d’une soirée étudiante sur le campus d’HEC. Sa renaissance miraculeuse et sa récupération prodigieuse ont fait de lui un nouvel homme. Son souhait ? Transformer ce voyage dans les ténèbres en une expérience lumineuse.
L’AUTEUR Attiré par la nature et les grands voyages, Erik L’Homme parcourt très tôt le monde, allant jusqu’à vivre quelques années au Pakistan afin d’y étudier la culture orale de l’ancien royaume de Chitral.
De retour en France, il se lance dans l’écriture d’une trilogie fantastique. Le Livre des étoiles a paru en 2001 et s’est vendu à plus de 650 000 exemplaires. Bien qu’auteur d’une trentaine de titres (principalement en jeunesse), Les Murmures du ciel est son premier roman historique.
Une uchronie audacieuse, à mi-chemin entre la légende et l’histoire.
LE LIVRE Un cavalier chevauche sous le ciel qui gronde. Son couvre-chef dissimule une chevelure de femme. Lorsque son visage entre dans la lumière, Pierre et Jean d’Arc sont pris de stupeur, puis de joie, car ils viennent de reconnaître leur sœur de lait, Jeanne, celle qu’ils croyaient morte sur le bûcher voilà des années.
Délivrée de sa longue retraite, Jeanne se donne pour mission de libérer le duc d’Orléans des Anglais. Mais il lui est difficile de compter sur ses anciens soutiens. Elle parvient néanmoins à ses fins. Et quand le duc, libre, met un pied à terre et embrasse le sable de France, Jeanne pleure et n’ose exprimer la liesse et l’affection qui sont celles d’une sœur pour un frère, car tel est le mystère de sa naissance qui nous est révélé à la fin.
Beau et ardent, à l’image de son héroïne, cette œuvre ambitieuse revisite le mythe d’un personnage lumineux et impétueux. La prose d’Erik L’Homme, imprégnée d’un monde médiéval sublimé, adopte les entournures latines et le rythme d’une littérature épique.
Jours de présence : Samedi et dimanche
Crédit photo :
2022
Erik L’Homme est né en 1967 dans les montagnes du Dauphiné. Après une enfance drômoise et des études à l’Université de Lyon, il part pendant plusieurs années, sac sur le dos, à la découverte du monde. De retour en France, il commence un doctorat d’Histoire et Civilisations, puis se tourne vers le journalisme et la défense de l’environnement, avant de se consacrer entièrement à l’écriture.
Ses livres pour la jeunesse « Le livre des étoiles », « Phaenomen », « Terre-Dragon », la série « A comme Association » écrite avec P. Bottero notamment), ont rencontré un grand succès.
De sources sûres, Erwan Larher serait né dans le centre de la France – hasard d’une affectation militaire paternelle. Enfant, son anniversaire est toujours tombé au beau milieu des vacances d’été, ce qui explique peut-être la colère qui sourd en lui. Aujourd’hui, il a toujours la même date de naissance, mais il écrit.
Il écrit, aime-t-il à répéter, pour changer le monde, même s’il sait la démarche désuète et, semble-t-il, vouée à l’échec. Il écrit, se plaît-il également à expliquer (rabâcher ?), parce qu’il faut transmettre et partager, interroger l’humain et la société, sans relâche, exigeant.
Pour les amateurs de faits précis, notons qu’à 14 ans, il commence son premier roman, à la main et dans un cahier Calligraphie marron. Aujourd’hui, il écrit toujours à la main.
À cette période, il écrit également des poèmes, exutoires à des amours décevantes et/ou complexes, comme il est de rigueur de les vivre au crépuscule de l’adolescence.
À 21 ans, il ose envoyer son quatrième roman à quelques éditeurs ; il récolte des avis encourageants (dont celui de Jean-Marc Roberts) puis fait, quelques années plus tard et sans relation de cause à effet, fructifier ses longues études en occupant une position enviable dans l’industrie musicale. Il écrit alors la nuit, ce qui n’est pas toléré avec la même souplesse par toutes ses petites amies.
Un jour, suite à ce qui pourrait ressembler à une crise de la trentaine, il quitte le monde coruscant du marketing musical afin de pouvoir redoubler d’écriture, mais continue à écouter du rock avec plein de guitare dedans, à écrire des paroles de chansons, des séries TV et à jouer au squash.
Il n’y a pas tous les jours du beurre dans les épinards, mais finalement travail et persévérance aboutissent à la publication de Qu’avez-vous fait de moi ? en août 2010 par Michalon Éditions.
Depuis, Erwan passe encore plus de temps à écrire (son septième roman est en cours), gagne encore moins d’argent mais claque la bise à Philippe Jaenada, ce qui n’a pas de prix.
« Jane a 21 ans. Hyperconnectée, elle vit au présent entre jobs d’hôtesse et menus larcins, boîtes et soirées branchées, ses amants d’une nuit et ses deux colocataires. Rien n’existe que par sa volonté; ses actes dessinent les contours du monde.
Un soir, le hasard la jette malgré elle sur les traces de son père, qu’elle n’a jamais connu. Est-il cette pop star disparue des écrans ? Ce guitariste punk passé à côté de sa vie? Ou ce solitaire retiré de la compagnie des hommes?
Jane se prend au jeu des vérités parfois contradictoires tandis que son environnement se détraque. La violence du réel, son humanité aussi, s’engouffrent dans les brèches à mesure qu’elle perd le contrôle.
Après le succès du Livre que je ne voulais pas écrire, Erwan Larher revient, avec ce septième roman, à la pure fiction. Un texte up tempo, énergique et moderne, entre intime et sociétal. »
Estelle Billon-Spagnol grandit au milieu des vignes, des bouquins, des crayons. Après des études de droit pénal, elle commence à travailler. À 30 ans, elle se dit que c’est le moment de changer de route… En janvier 2010, les éditions Talents Hauts publient son premier ouvrage. Aujourd’hui, elle est auteure et illustratrice à Paris.
Cette histoire commence dans une grande forêt. Dans cette grande forêt, il y a un petit bout de forêt. Dans ce petit bout de forêt, il y a tout un petit monde. Et dans ce monde, il y a Olbi !Tout allait bien pour Olbi. Jusqu’au jour où tout alla de travers. Et tout alla de travers pour trois raisons.
1 : l’anniversaire de la fille préférée de monsieur Rico.
2: le projet de Monsieur Rico d’aller se balader en forêt.
3 : une envie de chanter.
Ce jour-là, Monsieur Rico décida qu’Olbi ferait un adorable animal de compagnie…
Jours de présence : vendredi 28, samedi 29 et dimanche 30 mars 2025
Estelle Faye a été comédienne, a dirigé une troupe de théâtre et est diplômée d’une école de cinéma (la FEMIS) en scénario. Aujourd’hui, elle se consacre avant tout à l’écriture. Elle est autrice de romans et nouvelles, en adulte et jeunesse, dans divers genres de l’Imaginaire. Elle a reçu dix-huit prix littéraires, dont trois prix Imaginales (deux en jeunesse et un en nouvelle), deux prix Elbakin (un en roman français et un en jeunesse), un prix ActuSF de l’Uchronie, deux prix Rosny aîné (en roman et nouvelle), un prix Bob Morane…
Par ailleurs, elle réalise des courts-métrages.
Lysia, une jeune orpheline d’Athènes, reçoit la visite de l’oracle Tirésias qui lui affirme que des Amazones sont à sa recherche et qu’elle est appelée à un grand destin. Lysia rejette cette idée mais elle est bientôt témoin de l’arrestation de Tirésias par la garde royale. Elle décide de fuir en bateau avec le seul bien de sa grand-mère, une lance noire. Quand elle s’en empare, Lysia est saisie d’une étrange vision où une mystérieuse Amazone lui confie l’arme comme si elle en était la dernière dépositaire. Mais comment croire que son destin est de défier les rois d’Athènes et les dieux de l’Olympe ?
Etienne Chouinard est breton par son père et vendéen par sa mère. Après des études d’architecture, il poursuit sa formation à l’Institut d’Urbanisme de Paris avant de se fixer à Rennes pour exercer dans tout l’Ouest de la France. Il est l’auteur de nombreux articles sur les thématiques du Patrimoine et de plusieurs livres, Ces oiseaux qui font parler les murs, La Maraîchine et Les Peintres qui a reçu le prix Claude Mercier au salon du livre 2017 de Saint-Gervais (85) et enfin Fromentine : naissance d’une station balnéaire.
L’auteur emprunte ses récits à deux régions auxquelles il est profondément attaché, le pays rennais et le Nord-Ouest Vendéen, en relatant une succession d’anecdotes où des personnages singuliers et atypiques ont marqué la vie locale à une période.
Etienne de Montety dirige Le Figaro littéraire. Il est l’auteur de plusieurs romans dont La Route du salut (2009, Prix des Deux-Magots), L’Amant noir (2013, Prix Jean-Freustié) et, chez Stock, La Grande Épreuve (Grand prix du roman de l’Académie française en 2020).
Résumé :
À la 23eWorld Rose Convention, en Australie, le narrateur, journaliste français dans un magazine d’art de vivre, et Barbara, reporter allemande du Die Berliner, vont éprouver la même fascination pour la présidente de l’événement, May de Caux. Cette Française au charme insolite cache une part d’ombre qu’ils vont bientôt découvrir : le passé douloureux qui la hante. De leur complicité grandissante va naître le projet d’un livre. Reste à vaincre les réticences de May, ancienne résistante et déportée.
Agriculteur dans la Sarthe et éleveur de vaches laitières, Étienne Fourmont dirige l’exploitation
qui appartient à sa famille depuis cinq générations.
Il est impliqué dans la défense de son métier et de l’agriculture française. Figure très médiatique,
sa chaîne Youtube (Etienne, Agri-youtubeurre) compte plus de 100 000 abonnés.
Les pesticides, le bien-être animal, l’industrie agroalimentaire…
Nous pensons tout connaître de ces sujets qui font l’actualité. Mais les informations qui
apparaissent dans les médias sont parfois simplistes, souvent déconnectées de la réalité du terrain. Étienne Fourmont, agriculteur dans la Sarthe et youtubeur, le sait mieux que personne : il travaille justement à déconstruire avec humour les a priori sur son métier.
Il veut nous montrer une agriculture jeune, dynamique, prête à répondre aux grands enjeux de demain. En faisant dialoguer agriculteurs bio et conventionnels, éleveurs et antispécistes, consommateurs et producteurs, ce livre répond à nos idées reçues les plus courantes sur le quotidien de ceux qui nourrissent la planète.
Eve de Castro est à la fois écrivaine, journaliste et scénariste.
Elle a connu un succès fulgurant dès son premier roman, Les Bâtards du Soleil (éditions Orban). Elle publie ensuite plusieurs romans récompensés par de grands prix : Ayez pitié du cœur des hommes, (édition, J-C Lattès – prix des Libraires), Nous serons comme de dieux (Albin Michel – prix des Deux Magots), Le Roi des ombres (Robert Laffont – Grand Prix littéraire de l’Académie nationale de pharmacie), Joujou (Robert Laffont – prix Montesquieu).
Dans la nuit du 21 février 1673, une foule en larmes enterre Molière au cimetière Saint-Joseph. Alors qu’il est mort en pleine activité, l’inventaire de son cabinet de travail ne mentionne aucun manuscrit. Ce mystère n’a jamais été élucidé. En 2019, Pierre Louÿs est le premier à affirmer qu’un accord d’écriture aurait été passé entre Corneille et Molière, et que le tragédien serait l’auteur secret des grands pièces du comédien. La controverse s’enflamme. Depuis cent ans, elle déchaîne les passions.
Eve de Castro nous plonge au cœur de cette énigme par la voie romanesque, avec des détails que les biographies officielles passent sous silence. Qui sait que Molière, génial acteur, n’avait rien d’intellectuel, qu’il n’a techniquement pu écrire sais aide ? Que le tragédien Corneille a commencé sa carrière avec sept comédies, qu’il avait un humour féroce, qu’il était épris d’Armande Béjart, l’épouse de Molière ?
Eve de Castro choisit une construction chorale où, tout à tour, chaque protagoniste vient raconter son point de vue. Par petites touches le mystère se creuse. On image l’époque, on revit le quotidien des deux hommes, leur passion commune pour le théâtre, pour le Roi, et pour la jeune Armande Béjart.