Bernard Minier, reconnu pour ses thrillers captivants et ses intrigues palpitantes, s’impose depuis plusieurs années comme l’une des voix majeures du roman noir français. Son premier roman, Glacé, paru en 2011, est unanimement plébiscité par le public et la critique. Cet ouvrage mettant en scène le commandant Servaz, devenu un personnage emblématique de l’auteur, remporte le prix du Festival de Cognac et est adapté en série télévisée.
Mêlant suspense, tension psychologique et intrigue policière, les romans de Bernard Minier sont aujourd’hui traduits dans de nombreuses langues et captivent des lecteurs du monde entier. En dix ans, il a vendu plus de 6 millions d’ouvrages, faisant de Bernard Minier l’un des auteurs les plus lus dans le pays. Son dernier roman Les Effacées est paru en 2024 aux Éditions XO et les droits de son roman Lucia ont été acquis pour une prochaine adaptation en série télévisée.
H comme…Hirtmann
Depuis l’évasion de Julian Hirtmann, le plus célèbre des tueurs en série, Martin Servaz n’est pas le seul à enquêter : détectives amateurs sur le Net, fans de true crime, présentateur star du talk-show le plus regardé de France, écrivain de best-sellers, tout le monde part en chasse.
Mais lorsque la traque mortelle se double de disparitions qui rappellent l’un des plus grands scandales criminels et sexuels des dernières décennies, c’est la terreur qui s’installe.
Quand réalité et fiction finissent par se confondre, le pire est à venir…
Jours de présence : vendredi 28 (après-midi) , samedi (après-midi) 29 et dimanche 30 mars
Après un mémoire de Master 2 en histoire de l’art appliquée aux collections à l’Ecole du Louvre consacré à l’œuvre gravé d’Octave de Rochebrune (1824-1900), Claire Guillermic s’est orientée vers la médiation culturelle, mettant à profit ses qualités de guide-conférencière au château de Terre-Neuve à Fontenay-le-Comte, lieu de vie de l’artiste. Elle a également poursuivi ses recherches sur Octave de Rochebrune, publiant plusieurs articles et, à l’occasion du bicentenaire de sa naissance en 2024, une monographie s’intéressant aux diverses facettes de la vie et de l’œuvre du graveur vendéen.
Rien ne destinait Octave de Rochebrune (1824-1900), issu d’une lignée de militaires, à devenir artiste. Pourtant, sa passion pour le dessin, découverte pendant l’enfance et encouragée par sa famille, le conduit vers la voie artistique et intellectuelle.
S’intéressant à l’histoire, à l’archéologie et surtout à l’architecture du Moyen Âge et de la Renaissance, il consacre sa vie à étudier, valoriser, protéger ou restaurer les monuments français de ces époques. Il s’exprime par l’écriture et la collection, appartenant à plusieurs sociétés savantes de l’Ouest de la France ; par la pratique, devenant architecte pour la restauration de son château de Terre-Neuve à Fontenay-le-Comte ; par l’estampe, ayant appris en autodidacte la technique de la gravure à l’eau-forte. Plus de 500 planches sorties des presses de l’atelier de Terre-Neuve, pour certaines dans des formats monumentaux, témoignent de la gloire passée des édifices qu’il représente : Chambord, Blois, Pierrefonds ou Notre-Dame de Paris.
Le parcours et l’œuvre d’Octave de Rochebrune sont ici présentés dans leur ensemble, grâce à l’étude de ses œuvres et de nombreuses sources d’archives publiques ou privées, la plupart inédites.
Jours de présence : vendredi 28 , samedi 29 et dimanche 30 mars 2025
Claire Jéhanno a travaillé pendant dix ans dans la communication et l’édition. En indépendante, elle crée en 2018 l’un des premiers podcasts littéraires, PILE, qui connaît un beau succès. Lauréate de l’INALAB avec sa série audio F – Chroniques d’un féminisme ordinaire, sortie en 2021, et lauréate de la Villa Albertine en 2022, Claire a fait du podcast son métier. Elle est aujourd’hui autrice et productrice pour des marques, des médias et en jeunesse. La Jurée est son premier roman.
Résumé
Anna Zeller a été tirée au sort pour devenir jurée aux assises. Une expérience aussi vertigineuse qu’inédite.
Appelée à juger un couple au casier vierge dans un procès pour empoisonnement et meurtre, la jeune femme va voir resurgir son passé. Un passé qui la transporte vingt ans plus tôt, sur une aire de jeux en Bretagne. Le jour où Anna Boulanger est devenue Anna Zeller.
Les jurés ont une semaine pour décider du destin des accusés et s’emparer de leur troublante histoire. C’est aussi le temps qu’il faudra pour que bascule la vie d’Anna.
Grâce à la force des thèmes qu’elle aborde et à l’émotion convoquée par son écriture, Claire Norton a déjà su conquérir plus de 400 000 lecteurs. Après En ton âme et conscience, Malgré nous, Ces petits riens qui nous animent, Celle que je suis (Grand Prix des Lecteurs Pocket 2022), et Le Sens de nos pas (Prix Solidarité 2022), Par la force des choses est son sixième roman.
Élodie est une mère aimante, dévouée à sa fille Maëlle, âgée de huit ans. Un jour, alors qu’elle laisse Maëlle quelques instants à l’épicerie pour acheter du sel en vue de la fête familiale, elle se retrouve bloquée derrière un camion de livraison. À son retour, Maëlle a disparu. Des années plus tard, l’assassin de Maëlle est libéré. Élodie, désormais consumée par le chagrin et la perte, ne vit plus que pour une chose : la vengeance. Mais que se passe-t-il lorsqu’elle se retrouve seule avec celui qui a brisé sa vie, enfin à sa merci ? La vengeance est-elle vraiment sa seule issue ? Peut-on vraiment tout pardonner ?
Jours de présence : vendredi 28 (après-midi) , samedi 29 et dimanche 30 (matin) mars 2025
Élevée par une mère indépendante et féministe, Lisa n’a jamais cru au prince charmant. Son unique grand amour, c’est sa fille, Céleste. Et si elle a accepté de vivre avec Charles, le père de l’enfant, Lisa a toujours été honnête sur la réalité de ses sentiments : leur couple n’existe que pour leur fille. Une fois, une seule, son coeur a battu plus fort : le 12 juillet 1998, alors que des millions de personnes célébraient sur les Champs-Élysées la victoire de la France en Coupe du monde, elle a passé la nuit au milieu de la foule, électrisée au contact et aux côtés d’un bel inconnu. Elle y a repensé, souvent, cette nuit a hanté ses rêves… et puis les jours ont repris leur cours, dévoués à Céleste, comme si de rien n’était ; de toute façon, le « grand amour », Lisa n’y croit pas, n’est-ce pas ?
Mais le destin est têtu… Quelques années plus tard, lors d’une fête d’école, Lisa se retrouve nez à nez avec son inconnu. Victor pense comme elle : c’est un mythe, cette histoire de coup de foudre. Il n’est libre, lui non plus : marié, deux enfants petits. Ni l’un ni l’autre ne veulent foutre en l’air leurs familles, ni abîmer leur lien en se lançant dans une de ces liaisons banales comme il en existe tant. Et pourtant : comment résister à l’inexplicable attraction qui les pousse l’un vers l’autre, au risque de tout emporter sur son passage ? Comment tourner le dos à « sa moitié » quand la vie, année après année, la met sur votre chemin ?
Claire Vesin est née en 1977 à Champigny-sur-Marne. Après une adolescence aux États Unis et des études de médecine à Paris, elle décide d’exercer en banlieue parisienne, où elle vit aujourd’hui. Blanches est son premier roman.
Villedeuil, aux portes de Paris. Ses tours, ses habitants, et son hôpital. Jean-Claude y a passé toute sa carrière – jours comme nuits – au sein du service de chirurgie. Mélancolique et désormais solitaire, il reste passionné par cette ville comme par son métier. Laetitia y est née et y travaille, infirmière trop tendre pour l’âpreté de son poste à l’accueil des urgences. Aimée, jeune femme brillante autant que perdue, débute l’internat et décide d’effectuer son premier stage à Villedeuil, mue par des loyautés invisibles. Fabrice, médecin au SAMU, sera bientôt père mais fuit sa vie personnelle. Lors de ces mois vécus ensemble, leurs destins vont s’entremêler. Au sein d’un hôpital qui se fissure de toute part, ils partageront joies et échecs, détresse et amour du métier. Malgré les difficultés, ils tiennent, jusqu’à ce qu’une nuit, cet équilibre soit remis en question, bouleversant leurs vies.
Avec ce premier roman poignant, Claire Vesin nous fait entendre la voix vibrante de celles et ceux qui font l’hôpital public et sont marqués à jamais par le combat ordinaire mené pour soigner dignement.
Clara Breteau vit à Tours. Enseignante-chercheuse en arts et écologie à l’Université Paris 8, elle est également l’autrice d’un essai paru aux éditions Actes Sud, Les Vies autonomes, une enquête poétique (2022).
Anna est « née de père inconnu » aux yeux de l’état civil. Elle est restée enfant illégitime, sans que jamais toutefois ne pèse de mystère sur l’identité de son géniteur. Celui-ci était algérien, arrivé en France à la fin de la guerre d’Algérie. Devenu une sorte de figure locale, tout le monde le connaissait sous le surnom de « Johnny » en raison de son admiration d’alors pour Johnny Halliday. Sa profession était laveur de vitres. On croisait sa silhouette à vélo dans les rues de Tours, transportant son matériel de nettoyage et son échelle.
Sur l’avenue de verre qui traverse la ville, il a passé sa vie à effacer des traces. Après sa mort, Anna tente, elle, de retrouver d’autres signes estompés, ceux de la relation qui les a unis, mais également ceux du monde qu’il a quitté, de l’autre côté de la mer. Et notamment l’histoire de son grand-père Hadj, harki massacré par le FLN, dont Anna apprend l’existence par un entrefilet dans la presse. Cette généalogie l’amène à reconstituer tout un pan de l’histoire coloniale, de ses violences, de ses silences qui recoupent ceux qui ont entouré la personnalité du père d’Anna.
Dans ce texte autobiographique aussi fort que subtil, Clara Breteau renoue avec un père dont le métier était de faire corps avec les parois qu’il avait pour charge de nettoyer – tour à tour cloisons transparentes qui isolent, séparent, et surfaces de projection où les signes se déposent puis disparaissent. L’écriture touche au plus près ce qui était resté scellé, mais aussi ce que l’effacement même révèle.
Jours de présence : samedi 29 et dimanche 30 (matin) mars 2025
En 2022, c’est l’éditrice et autrice Clara Dupont-Monod qui fera honneur au Printemps du Livre en assurant la présidence de cette 32e édition.
Son parcours
Après avoir fait khâgne au lycée Fénelon, Clara Dupont-Monod réalise une licence de lettres modernes à la Sorbonne où elle découvre le vieux français, matière dans laquelle elle décroche une maîtrise.
Une écrivaine multi-lauréate
Lauréate du Prix Femina roman français 2021, du Goncourt des Lycéens 2021 et du Prix Landerneau des lecteurs pour son dernier roman “S’adapter“, Clara Dupont-Monod a été, de nombreuses fois, saluée par la critique. Cet ouvrage, lumineux et touchant, raconte la naissance d’un enfant handicapé par sa fratrie.
En 2015, l’écrivaine a également remporté le Prix Ouest – prix décerné à l’occasion du Printemps du Livre – pour son ouvrage “Le roi disait que j’étais diable” qui met en scène la vie d’Aliénor d’Aquitaine.
Ses prix littéraires
2007 – Prix Laurent Bonelli “La passion selon Juette“
2014 – Prix magazine Point de vue “Le roi disait que j’étais diable“
2015 – Prix Ouest “Le roi disait que j’étais diable“
2021 – Prix Femina roman français “S’adapter“
2021 – Prix Goncourt des lycéens “S’adapter“
2021 – Prix Landerneau des lecteurs “S’adapter“
Ses ouvrages
“Eova Luciole” en 1998, Grasset.
“La folie du roi Marc” en 2000, Grasset.
“Histoire d’une prostituée” en 2003, Grasset.
“La passion selon Juette” en 2007, Grasset.
“Nestor rend les armes” en 2011, Sabine Wespieser.
“La révolte” en 2018, Stock.
“S’adapter” en 2021, Stock.
Crédit photo : Olivier Roller
Jours de présence : Vendredi après-midi, samedi et dimanche matin
Passionnée de lecture, Clara a rapidement voulu raconter ses propres histoires. C’est ainsi qu’elle s’est lancée en 2022 dans l’écriture de son premier roman Nos plus belles années, une histoire engagée sur la vie étudiante, les violences sexistes et sexuelles, la zone grise du consentement, mais aussi l’amitié et la découverte de soi. Avec ce premier roman, Clara a remporté la deuxième édition du concours #NosFuturs organisé par Hachette Romans. Quand elle n’est pas en train d’écrire, Clara échange autour de ses passions de la lecture et de l’écriture sur ses réseaux sociaux.
Comme chaque année, Léna et Phoebe passent les vacances d’été sur la côte basque. Léna ne rêve que de surf et de faire la fête sur la plage, tandis que Phoebe peine à reprendre son souffle après une première année de fac compliquée. Les deux soeurs ne se parlent presque plus et leur famille est au bord de l’implosion. Mais cet été, il y a Inaya, cette fille qui bouleverse toutes les certitudes de Léna. Il y a aussi Isaac, le premier amour de Phoebe à qui elle a brisé le coeur l’été dernier. Il y a surtout ces choses que les deux soeurs ne se sont jamais dites.
Jours de présence : vendredi 28 (après-midi), samedi 29 et dimanche 30 mars 2025
Clarisse Sabard est née en 1984 dans une petite ville située en plein coeur du Berry. Après un bac littéraire, elle s’oriente vers le commerce. Lorsqu’un AVC la rattrape, elle décide de réaliser enfin son rêve : écrire. Elle est depuis l’autrice de douze romans, tous publiés aux éditions Charleston. Son premier roman, Les Lettres de Rose, a reçu le Prix du livre romantique en 2016.
Flora, Stella et Morgane sont cousines ; leurs grand-mères étaient soeurs. Lorsque Juliette, la dernière soeur de la lignée, décède, elle lègue sa maison en Normandie et la librairie attenante aux trois jeunes femmes. Flora, galeriste d’art à Los Angeles, reçoit un carton contenant des affaires ayant appartenu à sa grand-mère, Joséphine, qui a quitté son village normand au début des années 1920 pour devenir peintre…
Pour reconstituer son histoire, Flora devra se rendre en Normandie, mais aussi en Grèce, sur les traces d’un tableau disparu.
Crédit photo : Guillaume Poli
Jours de présence : vendredi après-midi, samedi et dimanche
2023
Clarisse Sabard est née en 1984 dans une petite ville située en plein cœur du Berry. Après un bac littéraire, elle s’oriente vers le commerce. Lorsqu’un AVC la rattrape, elle décide de réaliser enfin son rêve : écrire. Son premier roman, Les Lettres de Rose, a reçu le Prix du Livre Romantique en 2016. Passionnée de littérature et de voyages, elle vit aujourd’hui à Angers et se consacre à l’écriture. Un air d’éternité est son douzième roman publié aux éditions Charleston.
Dans un recoin caché du grenier de son grand-père, Lisa découvre le journal intime de la tante de ce dernier.
En se plongeant dans les pages jaunies, elle apprend qu’Aurélia et sa soeur Marie ont participé activement à des réseaux de Résistance. Au coeur du maquis, les deux soeurs ont uni leurs forces contre l’occupation allemande, jusqu’à ce qu’un drame bouleverse leurs vies à jamais…
Jours de présence : Vendredi après-midi, samedi et dimanche
Crédit photo :
2022
Clarisse Sabard est née en 1984 dans une petite ville située en plein cœur du Berry. Après un bac littéraire, elle s’oriente vers le commerce. Un AVC la rattrape et elle décide de réaliser enfin son rêve : écrire. Passionnée de littérature et de voyages, elle vit aujourd’hui à Nice et se consacre à l’écriture. Son premier roman, Les Lettres de Rose, a reçu le Prix du Livre Romantique en 2016. Elle est également l’auteure de La Plage de la mariée, La Vie est belle et drôle à la fois, La Vie a plus d’imagination que nous et Ceux qui voulaient voir la mer, aux éditions Charleston.
New York, 1987. Chroniqueuse musicale pour un journal, Abby ne sait plus où elle en est. Depuis qu’elle essaie désespérément de tomber enceinte, ses relations avec son mari sont de plus en plus tendues. Sur un coup de tête, elle fait ses valises pour la région de Cork, en Irlande, où vit Caitlin, sa mère, une célèbre actrice qui l’a confiée à sa grand-mère Lucy quand elle était bébé. Un soir, Caitlin lui remet une valise remplie de cassettes audio enregistrées par Lucy. Celle-ci y raconte sa vie d’Irlandaise émigrée à New York au début du xxe siècle. Une histoire qui pourrait bien changer le cours de la vie d’Abby…
Ce voyage sur la terre de ses ancêtres lui permettra-t-il de faire la paix avec elle-même ?
Crédit photo : Guillaume Poli
Jours de présence : Vendredi après-midi, samedi et dimanche
2020
2018. La vie de Jo vole en éclats suite à ce qui ne semblait être qu’un banal accident sans gravité ; pourtant, un scanner révèle qu’un anévrisme risque de se rompre à tout moment. Le neurologue lui laisse le choix : elle peut être opérée, mais les risques sont importants. Persuadée qu’elle va mourir, Jo se réfugie chez Victor, son grand-père. Ce dernier va lui montrer un pendentif qu’il a reçu d’Angleterre quelques années plus tôt, avec pour seule explication ce mot griffonné sur une feuille : « De la part de Charlotte, qui n’a jamais oublié Gabriel. Ce souvenir vous revient de droit. » Victor lui révèle que Gabriel était son frère aîné, décédé lorsqu’il était enfant. Jo décide de se rendre à Ilfracombe, dans le Devonshire, afin d’aider son grand-père à résoudre ce mystère, et surtout, de réfléchir à la décision qu’elle doit prendre…
1929. Charlotte et son mari, Émile, quittent leur vignoble d’Épernay pour un voyage d’affaires à New York. Sur place, la jeune femme s’éprend de Ryan, un mystérieux homme d’affaires. Lorsqu’il se rend compte de cette trahison, Émile entre dans une rage folle, la frappe et la laisse pour morte. À son réveil, Charlotte se rend compte que son mari est parti ; pire, il lui a pris tous ses papiers. Elle est effondrée : son fils de quatre mois, Gabriel, est resté en France, et sans papiers, elle ne peut pas le rejoindre…
Depuis toujours, Claude Rousseau est engagé dans la vie associative. A 27 ans, il crée avec son épouse, une entreprise horticole qui deviendra 40 ans plus tard un groupe de 80 salariés comprenant 8 jardineries et une pépinière. À 46 ans, il devient maire de Vendrennes en Vendée, responsabilités qu’il assumera durant vingt années. Désormais retraité, il s’adonne toujours ardemment à la vie associative, au jardin et à l’écriture. Epris de livres, Claude Rousseau a écrit une biographie autoéditée de ses parents en 2022, « Les apparagés ». En septembre 2024, son premier roman « Des maires, des arbres, des fleurs et du ballon » est publié aux éditions Maïa. C’est l’histoire romancée d’un élu local immergé dans son territoire. Ce roman docu-fiction, ponctué d’intrigues et de rebondissements, nous plonge dans les coulisses de la vie municipale. En mars 2025, pour le compte de l’UNC Vendrennes, sort “Mémoria” un livre de 270 pages sur l’histoire militaire des appelés de la commune.
Florimont Maubourget est pépiniériste, sportif et bénévole associatif. Il devient élu municipal de Sainte-Amélie, sa commune à laquelle il est très attaché. Il vit les joies, les difficultés, les drames que vivent parfois les élus locaux. Durant près de trente années, le cours de sa vie en dépend tant sur le plan familial, professionnel ou d’élu.
Durant plusieurs mandats, il rencontre, travaille, collabore, s’affronte avec des élus aux fonctionnements totalement différents. Les multiples motivations sont complexes, nobles ou inavouées : donner, servir, paraître, les honneurs, l’ambition du pouvoir, l’appât du gain, la lutte d’influence, etc.
Florimond passe beaucoup de temps pour son mandat municipal, au détriment souvent de son épouse et de ses enfants. Des surprises et déceptions le mèneront à une rupture étrangement constructive.
Ce roman est ponctué d’intrigues et de rebondissements. La description du quotidien des maire et adjoints est particulièrement enrichissante. Le lecteur vit les exigences, les difficultés et les joies du quotidien. Tous ceux qui s’intéressent à leurs élus et à leur fonctionnement doivent lire cet ouvrage à la fois documentaire et romanesque.
Jours de présence : vendredi 28 et dimanche 30 mars 2025
Claudine Desmarteau est romancière et illustratrice. Elle a publié plus d’une vingtaine de livres jeunesse. Elle signe ici son premier roman adulte.
Raphaël, devenu adulte, se souvient. Ils avaient seize ans. Lui, Kevin, Ryan, Idriss et les autres : une bande de garçons soudés comme des frères, qui se connaissaient depuis l’enfance – sauf Quentin, dit « Queue-de-rat », débarqué au collège. Le dernier arrivé devient le bouc émissaire. Parce que, quand on est adolescent il faut parfois quelqu’un à rabaisser pour se sentir supérieur. Les journées sont longues dans cette petite ville. On en a vite fait le tour. Leur vie est rythmée par les longues soirées à fumer des joints dans un jardin ouvrier, les petits vols, la voiture empruntée, les rivalités amoureuses, les défis inspirés de vidéos américaines. Ils zonent, s’ennuient, testent leurs limites… jusqu’au drame.
Claudine Desmarteau signe un livre d’une grande tension sur cet âge de tous les extrêmes et cette culpabilité qu’adulte on porte en soi. Chaque page est un pas de plus vers l’issue qu’on devine fatale.
Assistante collaboratrice de son mari médecin généraliste dans la Sarthe, Claudine Maubrun a conjointement élevé ses quatre enfants. Aujourd’hui, grand-mère de 3 petits enfants, elle a pris sa retraite sur le littoral Vendéen. Elle y réalise son rêve d’enfance : l’écriture. Dans Son premier Deux ans, deux mois, deux jours paru en 2020, elle y raconte l’enfance et la jeunesse d’une petite fille de la DASS dans une famille d’accueil. Un deuxième roman sur les secrets de famille dont l’action se situe à Luçon devrait paraître prochainement. Un troisième est en cours d’écriture.
Quand Marie sort des bureaux de la DASS, elle a exactement “Deux ans, deux mois, deux jours”. Elle tient la main de sa nouvelle Maman, et a toute la vie devant elle. Un Papa l’attend dans une traction avant, et va l’emmener vers leur maison, dans un village au bord de La Loire. Une nouvelle vie commence alors pour elle, avec des gens simples et travailleurs. Un récit peuplé de personnages haut en couleurs, plein d’émotions et de sensibilité.