Sarah Barukh est l’autrice de plusieurs romans : Elle voulait juste marcher tout droit (prix Lions Club et MJLF Le Cas zéro (Prix du Roman d’Entreprise et du travail 2019), Pour que le soleil brille encore et Envole moi (2020). Romancière engagée, elle publie en 2023 aux éditions HarperCollins 125 et des milliers, un ouvrage collectif au grand retentissement médiatique et qui a donné lieu à la création de l’association « 125 et après », reconnue d’intérêt général, et au documentaire Vivante(s) diffusé sur Canal+.

Dix ans après la déflagration de Charlie Hebdo , un roman choral, intense et nécessaire, pétri de faits
réels, qui bouscule nos croyances et révèle notre humanisme.
7 janvier 2015 France. Jeanne, 40 ans, est psychiatre dans un hôpital du 94. A l’annonce de l’attentat de Charlie, son passé la rattrape. Le quartier parisien de son enfance, l’héritage juif de son père, le drame de Mo, son « presque » frère algérien, mais aussi tout ce qu’elle avait cru fuir en quittant Israël après la guerre du Liban.
Pakistan. Rima, 14 ans, est la seule fille de la famille autorisée à travailler à l’usine textile de Peshawar, jusqu’au jour où elle apprend que son père lui a trouvé un mari. Et pas n’importe lequel.
Érythrée. Isaias , 20 ans, erre de camps de réfugiés en situations précaires. Il tente de s’en sortir pour pouvoir un jour retrouver sa mère, incapable de marcher à travers l’Afrique, qu’il a dû abandonner pour migrer
vers l’Europe.
Chine. Jin, 30 ans, se fiche bien du contenu des cargaisons qu’il transporte à bord de son bateau, tant qu’il amasse assez d’argent pour enterrer bientôt en Grèce, la dépouille de sa petite sœur, victime de la politique de l’enfant unique.
Ces personnages malmenés par les traditions sanguinaires, le terrorisme islamiste et les régimes totalitaires ignorent que leurs destins sont liés. Ils sont pourtant autant d’étoiles dessinant dans les ténèbres, un profond message d’amour et d’humanité.
Dans ce livre brûlant d’actualité, Sarah Barukh nous rappelle avec force que, derrière les idéologies meurtrières, des vies singulières sont en jeu, notamment celles des femmes qui, toujours, finissent par payer en premier le prix de la violence et des guerres.
Jours de présence : vendredi 28 (après-midi) , samedi 29 et dimanche 30 mars 2025
Crédit photo : © Anthony Quittot