Bernard Minier, reconnu pour ses thrillers captivants et ses intrigues palpitantes, s’impose depuis plusieurs années comme l’une des voix majeures du roman noir français. Son premier roman, Glacé, paru en 2011, est unanimement plébiscité par le public et la critique. Cet ouvrage mettant en scène le commandant Servaz, devenu un personnage emblématique de l’auteur, remporte le prix du Festival de Cognac et est adapté en série télévisée.
Mêlant suspense, tension psychologique et intrigue policière, les romans de Bernard Minier sont aujourd’hui traduits dans de nombreuses langues et captivent des lecteurs du monde entier. En dix ans, il a vendu plus de 6 millions d’ouvrages, faisant de Bernard Minier l’un des auteurs les plus lus dans le pays. Son dernier roman Les Effacées est paru en 2024 aux Éditions XO et les droits de son roman Lucia ont été acquis pour une prochaine adaptation en série télévisée.
Né en Algérie, Pierre Yborra est arrivé en France en 1962. Dans son premier ouvrage, Le Pain de mon Père, Pierre Yborra nous faisaitt découvrir l’Algérie de son enfance. L’inconnue de la rue du Palais est son 12ème roman. Que se passe-t-il lorsque vous découvrez une jeune femme dans la rue, que vous l’accueillez pour la protéger et qu’elle se révèle une femme très très mystérieuse… qui disparait du jour au lendemain ?
J’attendais dix-huit heures avec impatience, je peux dire que je m’emmerdais sec dans ce Salon du livre. Quelle idée avais-je eue d’accepter cette participation ? Encore une fois je n’ai pas su dire non, encore une fois je m’étais laissé embarquer (…) Cette kermesse, pour faire bon poids à l’ennui, se tenait sur un week-end de décembre dans une salle de sport glaciale d’un bled perdu de l’île de Noirmoutier. À part les auteurs et les organisateurs, nous n’avons vu personne, si ce n’est quelques mouettes qui planaient dans un ciel lourd et gris (…) Je m’apprêtais à ranger mes « œuvres complètes » dans mes cartons quand un vieux monsieur s’est arrêté à ma table. Il m’a souri sans dire un mot et il a pris au hasard un de mes livres.
Jours de présence : vendredi, samedi et dimanche
2023
Né le 2 Février 1942, à Guyotville, une station balnéaire à un jet de pierre d’Alger, Pierre Yborra est arrivé en Vendée en 1963.
Ayant commencé à travailler dans l’informatique, il a fait toute sa carrière à la Maison de l’Agriculture et s’est rapidement intégré dans cette belle Vendée.
Le goût de la lecture l’a emmené vers l’écriture. … Lorsqu’il remonte dans son âge, Pierre YBorra observe un boulimique de la chose écrite : la littérature, la presse, la poésie, l’Histoire, la philosophie… Faire une liste de ses écrivains préférés lui est impossible. Voici ce qu’il nous dit : “J’ai eu mes périodes comme Picasso a eu les siennes… J’ai commencé à quinze ans par le19ème s., Zola, Balzac, Hugo et les autres… J’ai continué en avançant dans le temps avec Gide, Anatole France, Dorgelès, Romain Roland… Ensuite j’ai découvert Céline. Ce fut un choc terrible. La poésie aussi m’a nourri. Ah ! Les mots d’Aragon, de Prévert, la folie de Tristan Corbière… La musique, le cinéma m’apportent aussi de grandes joies…”
En ce jour du 19 août 1945, ma mère a poireauté huit heures sous la verrière de la gare de l’Est. Elle était arrivée la veille de sa province, elle avait reçu un appel, un courrier, un truc provenant de l’hôtel Lutetia qui lui disait que son mari serait dans le train qui le ramènerait d’Allemagne.
Une histoire banale pour l’époque : nous étions à la fin des grandes vacances que le bon Hitler avait offertes dans son joli pays à deux millions de Français en échange de quelques petits services dans ses usines, ses fermes et autres routes… Échange de bons procédés. Les longues vacances sont parfois porteuses d’ennuis et le bon Führer, en homme avisé, avait compris que l’oisiveté peut être mère de tous les vices. Et qu’il se devait de distraire tous ces vacanciers pour ne pas qu’ils sombrassent dans un ennui qui pourrait les conduire à la longue sur les chemins de traverse de la pensée séditieuse. C’était, vingt ans avant, une vision avant-gardiste du Club Med.
Jours de présence : vendredi, samedi et dimanche
2022
Incollable sur le cinéma, incollable sur l’histoire du XX° siècle, Pierre Yborra est aussi un grand amoureux de la Vendée, de l’océan en particulier. Et c’est avec un immense plaisir qu’il revient sur les terres de Montaigu.
Charles est un joyeux magouilleur qui fréquente Tarzan et la faune locale… toujours à la limite entre embrouilles et carabistouilles… jusqu’au jour ou il tombe amoureux de la jolie Hermine. Le pépin, c’est que cette Hermine n’est autre que la fille du directeur des douanes…
Avec ce Charles de Foucauld coloré et cette Hermine qui n’a pas tout de l’oie blanche, Pierre Yborra nous entraîne dans un tourbillon digne des meilleurs films de nos années 50.
Comme toujours, des personnages attachants, un style truculent. Et cerise sur le gâteau : La Rochelle de notre enfance…
R. J. Ellory est né en 1965 à Birmingham. Une saison pour les ombres est son quinzième roman publié en France par Sonatine Éditions.
Une saison pour les ombres, Sonatine
Nord-est du Canada, 1972. Dans cette région glaciale, balayée par les vents, où l’hiver dure huit mois, la petite communauté de Jasperville survit grâce au travail dans les mines d’acier. Les conditions de vie y sont difficiles. Au-delà du village, il n’y a rien. Juste une nature hostile, quelques ours, des loups. Aussi quand le corps d’une adolescente du village est découvert aux abords de la forêt, la gravité des blessures laisse supposer qu’elle a été victime d’une bête sauvage. Ce sera en tout cas la version officielle. Et tout le monde prie pour qu’elle soit vraie. Mais, quelques temps plus tard, le corps d’une autre jeune fille est retrouvé.
Montréal, 2011. Le passé que Jack Deveraux croyait avoir laissé derrière lui le frappe de plein fouet lorsqu’il reçoit un appel de Jasperville. Son jeune frère, Calvis, est en garde-à-vue pour tentative de meurtre. De retour sur les lieux de cette enfance, qu’il a tout fait pour oublier, Jack découvre qu’au fil des années, l’assassin a continué à frapper. L’aîné des Deveraux comprend alors que la seule façon de mettre fin à cette histoire tragique est de se répondre à certaines questions, parfois très personnelles. Mais beaucoup, à Jasperville, préfèrent voir durer le mensonge qu’affronter la vérité.
Dans la droite ligne de Seul le Silence, RJ Ellory nous offre un roman troublant de beauté et d’émotion à classer sans conteste parmi ses plus grandes réussites.
« Une des grandes plumes du roman noir actuel. » Le Figaro
Régine Albert est née et vit aux Herbiers. Auteure de nombreux ouvrages et recueils, elle a commencé à publier des poèmes en 1983 et a reçu le prix des écrivains de Vendée en 2012.
Recueil de nouvelles sur 40 femmes du bocage vendéen célèbres ou inconnues que le sous-titre de la couverture résume parfaitement : « Femmes du bocage, sortez de l’ombre ».
Jours de présence : samedi et dimanche après-midi
2023
Je raconte la vie de ma mère, née en 1909 et décédée en 1989.
Orpheline de père dès les premiers mois de la guerre en 1914, sa mère (Rose) éleva seule ses trois enfants et s’en sortit tant bien que mal. L’aîné boitait et la plus jeune presque aveugle. A force de courage et de ténacité, Lise s’en sortit, épousa un garçon de son village, mit au monde sept enfants (dont moi) et fut toute sa vie un témoignage exceptionnel pour ses enfants et son entourage.
Jour de présence : Vendredi et dimanche après-midi
2022
Régine Albert est née aux Herbiers en 1936. Sa mère lui transmet très tôt son goût pour la lecture et la poésie.
En 1961, elle épouse Marcel Albert, jeune employé dans l’industrie du vêtement pour enfants Commencent alors l’aventure de la création d’une entreprise, puis l’engagement politique de Marcel q’elle soutient dans sa mission et qui devient Maire des Herbiers en 1995.
Régine Albert s’engage dès le début de l’aventure du Puy du Fou en 1977, où elle sera actrice pendant 10 ans, animant la Section Culturelle et participant à la rédaction de la revue de l’association. En 1982, et pendant trois ans, elle crée et anime une émission sur la radio Alouette FM : « Les jardins de la Poésie ».
En 1989, elle crée avec des amis l’association Echo Optique dans le but de donner la parole aux poètes d’aujourd’hui. En 1995, l’association met en place des ateliers d’écriture pour adultes et des soirées “lecture et chant” lors desquelles des lecteurs partagent leurs “coups de cœur”.
Passionnée de l’histoire de nos “aînés”, Régine Albert s’attache, au sein de l’association Héritage, à recueillir la mémoire d’une époque qui s’efface avec le temps.
Membre de l’Association Vendéenne pour la qualité de vie, elle milite pour la protection de l’environnement en Vendée et le respect de la nature.
Les Herbiers de ma mémoire.
Dans cet ouvrage, l’auteur évoque les souvenirs attachés à vingt lieux des Herbiers
qui rappelleront aux lecteurs leurs propres souvenirs. Les aquarelles de Jean-Marc Bodet complètent admirablement ces évocations. Une réédition est faite à l’occasion du Printemps du Livre, les 200 premiers exemplaires n’ayant pas suffi aux amoureux du temps passé. Un deuxième tome est en préparation qui complète le premier tome.
Il est probable qu’il sortira juste pour le Printemps du Livre. Le cycle sera ainsi complet.
2019
Dans la série “Mémoires”(après les arbres, les fantômes, les cantiques, Morceaux choisis…), Régine Albert a écrit son cinquième livre évoquant les parfums liés à la mémoire. C’est ainsi qu’elle développe ses souvenirs autour de vingt lieux ou événements : l’église, les battages, le cordonnier, la fête Dieu…
Né en 1980, Renan Luce est auteur-compositeur. Il a publié quatre albums, dont Repenti qui s’est vendu à près d’un million d’exemplaires et il a reçu plusieurs Victoires de la musique.
Une famille inquiète, Flammarion
« Il me faut déplier mes souvenirs. Les étirer comme le ferait un chat après une sieste au soleil. Démêler les scènes imbriquées, les lieux sans cadastre, les temps superposés. »
Ainsi commence le récit que Renan Luce fait de son enfance dans un village breton, au sein d’une famille aimante et soudée, mais dont le vernis va peu à peu s’écailler. Sa soeur, atteinte de malformations génétiques, et son grand frère, brillant musicien et auteur mais sujet à de forts accès dépressifs, vont chambouler le quotidien familial, entre crises, doutes et réconciliations. Un livre émouvant, une histoire familiale singulière mais qui touche à l’universel.
Jours de présence : Vendredi après-midi, samedi et dimanche ANNULATION DE SA VENUE
Dans sa jeunesse, Roger Poingt a bien connu et éprouvé la vie dans les campagnes d’autrefois. À partir d’une simple tuile, il tisse une histoire qui plonge le lecteur dans le quotidien des fermes d’antan et les valeurs des Compagnons du Devoir.
ROMAIN SARDOU est l’auteur de thrillers médiévaux et contemporains, mais aussi de romans historiques, philosophiques, de bandes dessinées et de contes de Noël. Il vit à Paris.
le silence prendre sa place, tout en pensant “qu’est-ce que tu fais ?” : elle ne fumait plus depuis six ans. Il sortit une boîte d’allumettes et attendit.
— Il vous faut aussi une cigarette ? Elle balbutia : “Heu… oui… enfin si vous en avez…”
Il lui tendit son paquet, puis craqua une allumette. Il se pencha vers elle, de tout son haut, et ce fut comme s’il venait d’absorber l’intégralité de la rue à lui tout seul. Et elle avec. On le sait : pas une microseconde ne passe dans l’univers sans que des amas d’étoiles se percutent, des mondes ne disparaissent et ne renaissent, des particules se divisent, puis se reconstituent.
Là, Camille rencontra Camille… »
Plus journaliste mais toujours bretonne, Sandra Le Guen a fait des études de Lettres Modernes à Rennes, sa ville natale. Chroniqueuse notamment pour un blog consacré à la littérature jeunesse, son écriture séduit des illustrateurs qui l’invitent à écrire pour eux de la fiction.
Depuis qu’elle a osé commencer, elle ne s’arrête plus. Énergiques, poétiques, optimistes, sensibles, drôles ou engagées, elle joue sur la corde des émotions.
Auteure du Feuilleton Du Prix des Incorruptibles en 2018, et toujours un peu photographe, ses correspondances avec les enfants l’ont incitée à monter l’expo « J’écris, je crée ? » sur le processus d’écriture.
Après 20 ans dans les hôpitaux parisiens et 6 ans comme couteau suisse pour des éditions associatives, Sandra Todorovic alias REMY, crée les Editions ZTL- ZéTooLu. Spécialisée en « lecture confortable » la maison a pour objectif d’ aider à accepter, à mieux gérer, comprendre et faire comprendre la « dys-fférence ». À 48 ans REMY, multidys, écrit cette comptine « La ferme de Tom, Tom’s farm » par jeu pour compléter la proposition bilingue du catalogue.
L’album bilingue La ferme de Tom – Tom’s farm permet à l’enfant d’apprendre à compter et à reconnaître les animaux de la ferme en français et en anglais. Chaque page est l’occasion pour lui d’assimiler un animal et un chiffre. Il apprend à dénombrer les animaux de 1 à 10 grâce à un effet de redondance.