Bernard Minier, reconnu pour ses thrillers captivants et ses intrigues palpitantes, s’impose depuis plusieurs années comme l’une des voix majeures du roman noir français. Son premier roman, Glacé, paru en 2011, est unanimement plébiscité par le public et la critique. Cet ouvrage mettant en scène le commandant Servaz, devenu un personnage emblématique de l’auteur, remporte le prix du Festival de Cognac et est adapté en série télévisée.
Mêlant suspense, tension psychologique et intrigue policière, les romans de Bernard Minier sont aujourd’hui traduits dans de nombreuses langues et captivent des lecteurs du monde entier. En dix ans, il a vendu plus de 6 millions d’ouvrages, faisant de Bernard Minier l’un des auteurs les plus lus dans le pays. Son dernier roman Les Effacées est paru en 2024 aux Éditions XO et les droits de son roman Lucia ont été acquis pour une prochaine adaptation en série télévisée.
PHILIPPE BESSON est l’auteur d’une vingtaine de romans, dont Son frère, (adapté au cinéma par Patrice Chéreau), L’Arrière-saison (Grand Prix RTL-Lire), « Arrête avec tes mensonges » (prix Maison de la Presse, adapté au cinéma en 2023 par Olivier Peyon), Le Dernier Enfant, Paris-Briançon et Ceci n’est pas un fait divers.
Été 1985, sur l’île de Ré. Ils sont six, tout juste majeurs ou presque, avec l’avenir devant eux. Le narrateur, Philippe, se destine à quitter sa ville natale pour faire de longues études ; il passe ses vacances chez François, son ami d’enfance, dont le père possède une boucherie ambulante sur la place du marché ; leur copain Christophe, fils de pêcheur, est une grande-gueule au coeur d’or ; Nicolas, garçon magnétique et insaisissable, vient d’emménager sur l’île avec sa mère ; et enfin, Alice et son frère Marc, deux Parisiens en vacances, se greffent à la bande. Entre oisiveté sur la plage et déambulations nocturnes, le petit groupe devient inséparable. Mais, tandis que Philippe se rapproche de Marc, François tombe amoureux d’Alice, qui n’a d’yeux que pour Nicolas. Comme chaque année, ils attendent fébrilement la fête du 14 Juillet, son feu d’artifice, son bal, ses pintes de bières et ses tubes ringards sur lesquels ils danseront de bonne grâce. Aucun d’eux ne soupçonne le drame qu’ils vont devoir affronter, un événement qui sonnera brutalement la fin de leur innocence.
À travers le récit d’un épisode de sa jeunesse, Philippe Besson nous livre la chronique d’un été de tous les possibles, celui du permis de conduire et des premières virées en voiture, des soirées en boîte, de Subway et de « Marcia Baila », des retrouvailles et des coups de foudre, des désirs qui s’affirment, des corps qui se cherchent et se trouvent. Avec un sens aigu du détail et une sensibilité exacerbée, Philippe Besson reconstitue ce dernier été d’insouciance, avant les choix qui détermineront l’avenir de chacun, ce moment suspendu où les liens de l’enfance n’ont pas été dénoués, où les classes sociales se mélangent sans préjugés, où l’amitié prévaut sur toute autre considération.
Auteur, producteur sur France Inter et scénariste de BD, Philippe Collin a conservé de ses études une passion pour l’histoire. Il a publié notamment Le Fantôme de Philippe Pétain (Flammarion, 2022) et Léon Blum, une vie héroïque (Albin Michel, 2023), ainsi que la bande dessinée Le Voyage de Marcel Grob (Futuropolis, 2018), inspirée de l’histoire de son grand-oncle. Le barman du Ritz est son premier roman.
Dans Paris occupé, un seul Palace demeure ouvert. Il se trouve place Vendôme : le Ritz. Au mythique bar Hemingway, devenu le QG de la Luftwaffe, une étrange société cohabite : Goering et les hommes de la Gestapo croisent Coco Chanel, la terrible veuve Ritz, la très belle Blanche Auzello-Rubinstein, Sacha Guitry ou encore la môme Piaf. Un incroyable huit-clos qui dura tout au long de la seconde guerre mondiale. Cinq années durant lesquelles des hommes et des femmes, collabos ou résistants, juifs ou nazis, héros ou profiteurs de guerre s’aimèrent, se trahirent, fomentèrent des complots, et luttèrent pour une certaine idée de la civilisation sous le regard acéré du barman, Frank Meier. Homme fascinant et insaisissable, plus grand barman du monde, ce roman est aussi son histoire.
Philippe Férard révèle sa vocation dès son plus jeune âge à l’ombre des poiriers normands. Après des études horticoles et universitaires, il devient botaniste au Jardin des plantes de Nantes, puis dirige le cours municipal de botanique, organise de nombreux stages botaniques (Société des sciences naturelles de l’ouest de la France, SSNOF, association Botanica-Nantes…). Il est également le rédacteur de nombreux articles consacrés à la flore régionale.
Promenades botaniques à la découverte de notre patrimoine végétal. Un beau livre pratique pour découvrir les trésors botaniques sauvages et cultivés du département. « Échappez-vous au coeur du végétal à la découverte des plantes sauvages et cultivées ! », voilà ce que vous proposent et vous promettent les deux auteurs Jacques Soignon et Philippe Férard, experts reconnus, botanistes, jardiniers et paysagistes.
Laissez-vous embarquer pour un surprenant voyage dans ce département au climat privilégié et aux incroyables richesses naturelles, à la recherche de toute sa diversité botanique sauvage et cultivée, entre océan, îles essentielles et fascinant bocage, et (re)découvrez plus de 600 espèces ou variétés végétales et animales incontournables.
Laissez-vous également guider par ces deux passionnants passionnés, à pieds et parfois à vélo, sur les chemins littoraux, forestiers et champêtres, au fil de 30 superbes promenades à travers les plus beaux espaces naturels, parcs et jardins, à la découverte de l’exceptionnel patrimoine végétal de la Vendée.
Philippe Gaury est né à Bressuire dans les Deux-Sèvres et marié à une vendéenne de Vendrennes. Il s’est attaché très jeune à la Vendée comme enseignant la comptabilité à Saint-Laurent-sur-Sèvre. Il a écrit de nombreux articles et des monographies communales sur la Vendée mais aussi sur les Deux-Sèvres et la Seine-Maritime. Il a obtenu un prix du livre de la Société des Ecrivains de Vendée pour “Bressuire en Vendée militaire” en deux tomes
Philippe Gaury sera présent à Montaigu pour un livret sur l’histoire et l’architecture de l’abbaye Notre-Dame de la Grainetière vendu 10 euros pour financer des travaux à faire dans ce monument classé historique et situé près des Herbiers.
Philippe Maindron, président du festival de Poupet, chef d’entreprise, amuseur public, sort un livre. Son premier. Dedans, à travers un abécédaire, il revient sur ses manifestations et se dévoile aussi.
A l’occasion du 1er Covid en mars 2020, je suis me lancé le défi d’écrire mon parcours sous forme d’abécédaire
Heureux de vous annoncer que 4 ans après, cet ouvrage est terminé ! Si l’envie vous dit de TOUT SAVOIR sur mes conneries et pas que…
Philippe Meyre est l’auteur de 2 romans: Le singe vert et 2 romans: Le singe vert et La justice mise à l’épreuve, 2 essais : Aller simple pour l’au-delà, D’un brancard l’autre et 2 pièces de théâtre : Passe donc prendre le thé et En même temps…quand la politique s’invite en famille.
L’iconoclaste, c’est la biographie de Joël Bonnemaison membre des écrivains de Vendée qui a vécu plusieurs vies : journaliste à FR3 Pays de Loire, écrivain : une quinzaine de livres (romans historiques, essais, …) et autant de pièces de théâtre, organisateurs de festivals de théâtre (La Tranche sur mer depuis 15 ans et Clisson depuis 5 ans), pilote : 2 participations aux 24 heures du Mans, réalisateur de reportage : l’histoire des 24 heures du Mans ou docu fiction sur Clemenceau…, passionné de jazz et organisateur de spectacle, passionné de Western. Joël est un lanceur d’alerte et un chasseur de bêtises. Albert Einstein déclarait :” Il n’existe que deux choses infinies : l’univers et la bêtise…mais pour l’univers je n’ai pas de certitude absolue.”
Philippe Torreton est né à Rouen en 1965. Après des études d’art dramatique au conservatoire national, il intègre en 1990 la Comédie-Française, dont il démissionne huit ans plus tard. Sur les planches il a été Scapin, Tartuffe, Arlequin, Henri V, au cinéma il a incarné Napoléon, Colbert… Également au côté de son réalisateur fétiche, Bertrand Tavernier, il a reçu le César du meilleur acteur pour son rôle dans Capitaine Conan. Pour le petit écran il a tantôt été Jean Jaurès ou Michel Fourniret.
«Le cinéma s’est détourné de moi, méthodiquement, à force d’espoirs vendus par des réalisateurs sur le retour qui vous promettent des lunes qu’ils n’atteindront plus jamais, à coups de metteur en scène démiurges en quête de virginités malléables, de sang neuf, à coups de jeunes cinéastes pleins de fougue qui n’imaginent que vous mais qui ne trouveront jamais le financement, à coups de modes, à coups de rendez-vous qui ne donnent rien, à coups de casting mal fagotés, à coups de plannings de théâtre qui ne collent jamais avec celui des films ; Mais maintenant, depuis l’affaire, le cinéma français me hait. Ils m’en veulent, tous.»
Fasciné par la mystification qui a permis à Romain Gary de se réinventer, Albert Stéfan décide de se créer une nouvelle identité. Avec la complicité de deux de ses amis, un producteur et un maquilleur d’effets spéciaux, il va se donner une seconde chance, et se jouer de ce petit monde qui l’a mis au placard. Il devient Pascal Pélisson, modeste berger du Luberon.
L’enthousiasme est immédiat, l’amour du public inconditionnel. Pélisson survole les rôles et les plateaux. Sa simplicité fait l’unanimité.
Son succès trop éclatant laisse Albert jaloux et dépassé par sa créature.
Philippe Le Guillou est romancier et essayiste. Il a notamment publié Les sept noms du peintre (prix Médicis 1997), Les marées du Faou (2003), Fleurs de tempête(2008), Le bateau Brume (2010), Le pont des anges (2012), Les années insulaires (2014), Géographies de la mémoire (2016), La route de la mer (2018), Le roman inépuisable (2020) et Le testament breton (2022).
Brest est ma seconde ville natale. C’est là, qu’à partir de septembre 1981, j’ai vraiment commencé à vivre, sur le mode d’une intensité et d’une liberté grande auxquelles on accède, les études finies, lorsqu’on se met, pleinement, à exister et à voler de ses propres ailes. Certes cette ville m’était familière, son passé – sa destruction sous le feu des bombes faisant partie, de manière presque rituelle, de la légende familiale -, son histoire dont les grandes séquences m’avaient été tant de fois racontées : la ville ancienne, la cité des décombres, la ville provisoire de l’après-guerre et Brest la blanche qui avait surgi des ruines comme un acquiescement au progrès et à la modernité. Elle était parfois le théâtre de brèves excursions qu’on accomplissait surtout l’été, pour peu qu’un temps gris nous privât de la route de la mer et de la perspective des bains sur la plage de Telgruc. Brèves, parce que mes grands-parents, nostalgiques de la cité disparue sous la mitraille, n’aimaient pas cette ville froide et neuve qui aurait dû, disaient-ils, porter un autre nom.
Ce qui me fascinait déjà, et me plairait tant dès que j’y aurais établi mes quartiers, c’était non pas l’esthétique impersonnelle d’une cité à l’américaine, mais sa situation, perchée et en pente douce, prête à glisser vers la rade. C’est ce que j’aimais et que je n’ai cessé d’aimer depuis.
Pierre Bordage est né en janvier 1955 à La Réorthe en Vendée.
En 1973, le jeune Vendéen vient faire ses études à Nantes. Le passionné d’histoire a finalement opté pour la fac de Lettres modernes. Un cours de littérature comparée lui ouvre l’accès à un autre monde : il porte sur la science-fiction américaine de l’âge d’or. Un atelier de création littéraire se charge ensuite de lui donner le plaisir d’écrire.
En 1985, il écrit Les Guerriers du silence. Ce n’est qu’en 1992, alors qu’il est journaliste sportif à Paris, qu’il rencontre son premier éditeur, les éditions Vaugirard, pour qui il écrit la série des Rohel. En 1992 toujours, les éditions L’Atalante reçoivent Les Guerriers du silence et le publient en mars 1993. Cet opéra de l’espace au souffle épique où des centaines de mondes s’entrechoquent, puissamment fondé sur nos mythes et notre imaginaire collectif, connaît un succès public immédiat.
La reconnaissance des amateurs et des professionnels de la science-fiction se traduit rapidement par le Grand Prix de l’Imaginaire et le Prix Julia Verlanger en 1994. Puis il obtient le prix Cosmos 2000 pour La Citadelle Hyponéros en 1996, et le prix Tour Eiffel de science-fiction 1998 pour Wang.
Wang :
XXIIIe siècle. Un infranchissable rideau protège l’Occident des empires voisins. Wang, jeune Chinois de dix-sept ans, vit avec sa grand-mère dans un quartier misérable de Grand-Wroclaw en Silésie, une des sous-provinces de Sino-Russie administrées par les néo-triades.
Parce qu’il a transgressé la loi d’Assol le Mongol, un parrain de clan, Wang n’a d’autre choix que de prendre le chemin de l’exil. Car une porte s’ouvre parfois dans le Rideau à Most, en Bohême. Mais qu’arrive-t-il aux émigrés en Occident ? On parle d’esclavage ou pire encore ; on dit aussi qu’ils sont contraints de s’affronter dans des arènes comme les gladiateurs des jeux du cirque. Nul n’en est revenu pour témoigner…
Intégrale des deux romans Les Portes d’Occident et Les Aigles d’Orient, où Pierre Bordage sonnait l’alarme pour avertir d’une Europe forteresse dès la fin des années quatre-vingt-dix.”
Jours de présence : samedi après-midi et dimanche après-midi
2023
Récompensé par de nombreux prix littéraires (Grand Prix de l’Imaginaire, Grand Prix Paul Feval de littérature populaire), Pierre Bordage est reconnu comme un des meilleurs romanciers populaires français. Ses ouvrages ont une orientation humaniste, axée sur la découverte de la spiritualité, la lutte contre le fanatisme ou encore le détournement du pouvoir politico-religieux au profit de quelques-uns.
Bien qu’issu de la science fiction, il travaille bien davantage sur ses personnages que sur la science et les technologies qu’il met en scène, et s’inspire des épopées et des mythologies du monde entier.
Pierre Gemme est écrivain, membre de la Charte des Auteurs et Illustrateurs Jeunesse, et membre de la Société des Gens de Lettres. Passionné par le rapport de l’individu à son environnement, son envie d’écrire est venue de la volonté de sensibiliser les lecteurs au respect de la nature et des autres. Auteur chez Flammarion jeunesse des collections « L’école des dinos », « Mission vétos » et «Les petits mystères d’Egypte » , il anime régulièrement des ateliers d’écriture et participe à de nombreux salons pour rencontrer ses lecteurs.
Noonah a dix ans, elle appartient au peuple des Inuits. Intelligente et courageuse, toujours entourée des siens, la jeune fille nous entraîne dans ses aventures : sa rencontre printanière avec les baleines boréales, le sauvetage d’un louveteau pendant une cueillette estivale, une dangereuse expédition de pêche en automne et son combat contre un ours dans la tempête hivernale. Sous sa plume documentée et poétique, Pierre Gemme nous offre une véritable plongée dans le Grand Nord, à la découverte de ses habitants, de ses paysages et de ses traditions. Quatre récits délicatement introduits par de grandes illustrations en couleur de Djohr.
Journaliste à la Ville d’Albi, est scénariste de BD depuis une quinzaine d’années. Il a notamment publié une trilogie sur Saint-Exupéry (Le Seigneur des sables, Au royaume des étoiles, Le Compagnon du vent) et des albums engagés sur l’environnement comme Le Signal de l’Océan, Le Dernier refuge ou Les Adieux du rhinocéros.
« Il a vu les nazis, le massacre des juifs, les balles dans la nuque à bout portant, les enfants traînés comme des chiens, la fosse commune se remplir la terre bouger au-dessus des cadavres. »
Un journaliste part en Pologne avec une vingtaine d’étudiants sur les traces des derniers témoins de la Shoah par balles. Elle a causé la mort de près de deux millions de victimes pendant la Seconde Guerre mondiale. Lorsque la nature a repris ses droits, qu’il ne subsiste aucune trace de ce qui s’est produit et que les archives font défaut, il ne reste plus que leurs récits. Mais, à 90 ans passés, ces femmes et ces hommes sont sur le point d’emporter avec eux ce qu’ils ont vu de ces fusillades de masse alors qu’ils n’étaient que des enfants : l’horreur d’un génocide en Europe de l’Est.
Cet album, inspiré de faits réels, raconte ce moment d’histoire peu connu et propose une réflexion plus globale sur les discriminations et le racisme aujourd’hui.
Jours de présence : vendredi après-midi, samedi et dimanche
Né en Algérie, Pierre Yborra est arrivé en France en 1962. Dans son premier ouvrage, Le Pain de mon Père, Pierre Yborra nous faisaitt découvrir l’Algérie de son enfance. L’inconnue de la rue du Palais est son 12ème roman. Que se passe-t-il lorsque vous découvrez une jeune femme dans la rue, que vous l’accueillez pour la protéger et qu’elle se révèle une femme très très mystérieuse… qui disparait du jour au lendemain ?
J’attendais dix-huit heures avec impatience, je peux dire que je m’emmerdais sec dans ce Salon du livre. Quelle idée avais-je eue d’accepter cette participation ? Encore une fois je n’ai pas su dire non, encore une fois je m’étais laissé embarquer (…) Cette kermesse, pour faire bon poids à l’ennui, se tenait sur un week-end de décembre dans une salle de sport glaciale d’un bled perdu de l’île de Noirmoutier. À part les auteurs et les organisateurs, nous n’avons vu personne, si ce n’est quelques mouettes qui planaient dans un ciel lourd et gris (…) Je m’apprêtais à ranger mes « œuvres complètes » dans mes cartons quand un vieux monsieur s’est arrêté à ma table. Il m’a souri sans dire un mot et il a pris au hasard un de mes livres.
Jours de présence : vendredi, samedi et dimanche
2023
Né le 2 Février 1942, à Guyotville, une station balnéaire à un jet de pierre d’Alger, Pierre Yborra est arrivé en Vendée en 1963.
Ayant commencé à travailler dans l’informatique, il a fait toute sa carrière à la Maison de l’Agriculture et s’est rapidement intégré dans cette belle Vendée.
Le goût de la lecture l’a emmené vers l’écriture. … Lorsqu’il remonte dans son âge, Pierre YBorra observe un boulimique de la chose écrite : la littérature, la presse, la poésie, l’Histoire, la philosophie… Faire une liste de ses écrivains préférés lui est impossible. Voici ce qu’il nous dit : “J’ai eu mes périodes comme Picasso a eu les siennes… J’ai commencé à quinze ans par le19ème s., Zola, Balzac, Hugo et les autres… J’ai continué en avançant dans le temps avec Gide, Anatole France, Dorgelès, Romain Roland… Ensuite j’ai découvert Céline. Ce fut un choc terrible. La poésie aussi m’a nourri. Ah ! Les mots d’Aragon, de Prévert, la folie de Tristan Corbière… La musique, le cinéma m’apportent aussi de grandes joies…”
En ce jour du 19 août 1945, ma mère a poireauté huit heures sous la verrière de la gare de l’Est. Elle était arrivée la veille de sa province, elle avait reçu un appel, un courrier, un truc provenant de l’hôtel Lutetia qui lui disait que son mari serait dans le train qui le ramènerait d’Allemagne.
Une histoire banale pour l’époque : nous étions à la fin des grandes vacances que le bon Hitler avait offertes dans son joli pays à deux millions de Français en échange de quelques petits services dans ses usines, ses fermes et autres routes… Échange de bons procédés. Les longues vacances sont parfois porteuses d’ennuis et le bon Führer, en homme avisé, avait compris que l’oisiveté peut être mère de tous les vices. Et qu’il se devait de distraire tous ces vacanciers pour ne pas qu’ils sombrassent dans un ennui qui pourrait les conduire à la longue sur les chemins de traverse de la pensée séditieuse. C’était, vingt ans avant, une vision avant-gardiste du Club Med.
Jours de présence : vendredi, samedi et dimanche
2022
Incollable sur le cinéma, incollable sur l’histoire du XX° siècle, Pierre Yborra est aussi un grand amoureux de la Vendée, de l’océan en particulier. Et c’est avec un immense plaisir qu’il revient sur les terres de Montaigu.
Charles est un joyeux magouilleur qui fréquente Tarzan et la faune locale… toujours à la limite entre embrouilles et carabistouilles… jusqu’au jour ou il tombe amoureux de la jolie Hermine. Le pépin, c’est que cette Hermine n’est autre que la fille du directeur des douanes…
Avec ce Charles de Foucauld coloré et cette Hermine qui n’a pas tout de l’oie blanche, Pierre Yborra nous entraîne dans un tourbillon digne des meilleurs films de nos années 50.
Comme toujours, des personnages attachants, un style truculent. Et cerise sur le gâteau : La Rochelle de notre enfance…