2024
Bercé depuis l’enfance par les récits de ma mère, la romancière Mireille Calmel, je vogue moi aussi à contre-courant sur l’onde implacable du temps, puisque je suis auteur de romans historiques médiévaux. Des romans qui ont la particularité de tous commencer à Blaye, en Gironde. À l’image de l’oeuvre immense de Ken Follet, j’ai un peu l’habitude de dire que Blaye est mon Kingsbridge à moi.
Entre Histoire et légendes, je vous emmène à la découverte de cette vaste et riche période qu’est le Moyen Âge ; des incursions vikings en Aquitaine aux dernières batailles de la guerre de Cent-Ans.
« Pierre Louvain, étron puant ! Me voici rendu au coeur de la Guyenne où te mène le commandement de l’armée française ! Tu veux la ravir au roi-duc d’Angleterre ? La livrer à celui de France pour le remercier de t’avoir affranchi de l’assassinat, odieux, de mon frère ? Foi de Raoul de Flavy, je ne te laisserai pas faire. C’est ta mort et celle de ta putain que je veux accrocher à ma lance. Dussé-je pisser sur mon âme ensuite pour la laver devant Dieu. Ah ! fourbe, tu ne sais de quoi je suis capable. Tu ne sais la colère qui gronde en moi. Malcuidant je suis, puisque honneur perdu, autant désormais que toi. »
Ici se joue, au travers de l’impitoyable soif de justice de Raoul de Flavy, le destin de l’Aquitaine et la fin de la guerre de Cent Ans. Un roman haut en couleur, en verve et en puissance, tels que le sont ses personnages. Personnages dont le rôle est resté profondément ancré dans la grande Histoire.
Jours de présence : vendredi après-midi, samedi et dimanche
2023
Je suis auteur de roman historiques médiévaux aux racines profondément ancrées dans ma grande et belle région : l’Aquitaine. Je suis très attaché à l’Histoire de cette terre de Blaye qui m’a vu naître puis grandir. Il me faut cependant avouer que cet amour pour l’Histoire et les romans historiques ne m’est pas venu complètement pas hasard telle une révélation ; c’est que, tel Obélix, je suis tombé dans la marmite quand j’étais petit ! Cet amour me vient des récits de ma mère, Mireille Calmel, autrice elle-même de romans historiques. En revanche, contrairement à elle, je n’ai pas abordé l’Histoire avec l’écriture, cela n’est venu que tardivement et pour ma plus grande surprise (comme la sienne !), je ne m’imaginais pas suivre ses traces. Ingénieur du son de formation, je me suis passionné pour les musiques traditionnelles et anciennes, dont les enregistrements et interprétations des chants des troubadours. L’un d’eux, tout particulièrement, a retenu mon attention : Jaufré Rudel, prince de… Blaye ! J’en ai fait le héros de mon premier roman, Le Serment de Jaufré, préquel hommage au Lit d’Aliénor, l’immense succès de ma maman. Mon second roman, La Malédiction d’Irminsul, commence quelques siècles avant la naissance de Jaufré Rudel, au IXème siècle, lorsque l’Aquitaine était encore un royaume carolingien.
Blaye, 847.
Depuis les remparts de la cité, l’abbé Ulrich regarde avec effroi l’imposante armada viking remonter l’estuaire de la Gironde. Dans son coeur, aucun doute : c’est Bordeaux que ces guerriers sanguinaires convoitent. Blaye résistera-t-elle à leur retour ?
Blaye dans le coeur de laquelle sommeille la dépouille du paladin Roland, neveu de Charlemagne, sur la laquelle Ulrich a juré de veiller coûte que coûte. Blaye qui protège son amour pour Sanceline.
À l’heure où la terreur persuade les habitants de la cité de se préparer au pire, Ulrich, lui, doit affronter ses propres démons. Qui est cette païenne, la mystérieuse Fréa qui le poursuit en songe ? Qu’attend-elle de lui ?
À qui peut-il faire confiance ? À son beau-frère, le prieur Ascelin qui semble au coeur de toutes les manigances ?
Depuis son navire, Asgeir, lui, ne songe qu’à sa conquête. Les runes l’ont assuré de la victoire. Alors pourquoi ce vieillard, Wigbert, lui brandit-il sous le nez la malédiction d’Irminsul ? Et pourquoi cette obsession, tenace, du tombeau de Roland ?
Ulrich, Asgeir, Wigbert.
Trois hommes à la croisée de leurs destins dans une Aquitaine à feu et à sang.
Trois quêtes.
Enchevêtrées.
Épiques.
Au nom de l’honneur et de la justice
Jours de présence : Vendredi après-midi, samedi et dimanche
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