2023
Marjorie Tixier est professeure agrégée de lettres modernes. Après Un matin ordinaire et Un autre bleu que le tien, tous deux parus chez
Fleuve Éditions et Pocket, À l’encre rouge est son troisième roman.
Lysiane n’a jamais voulu être mère et Jolene n’a jamais considéré comme telle cette tornade blonde aux ongles rouges qui débarquait un lundi sur trois à l’auberge de ses parents pour lui couper les cheveux et faire des remarques acides.
L’enfant grandit loin dans sa paisible province pendant que la mère, partie à la ville, s’épuise à combattre des moulins. Jusqu’à ce qu’elle pose les yeux sur cette fille dont elle ne s’est jamais souciée. Et décide qu’elle sera sa revanche sur la vie.
Un conte cruel où les liens du sang déchirent au lieu d’unir, blessent au lieu d’apaiser. Avec en fil rouge la musique, quête de gloire illusoire ou exutoire salvateur.
Jours de présence : Samedi et dimanche matin
Crédit photo :
2022
Professeure agrégée de lettres modernes, Marjorie Tixier écrit également de la poésie et puise son inspiration dans la musique, la peinture et les voyages. Après Un matin ordinaire paru en 2020 chez Fleuve Éditions et chez Pocket en 2021, Un autre bleu que le tien est son second roman.
Restée mutique suite à un traumatisme dont elle n’a aucun souvenir, Rosanie vit à l’abri du monde depuis vingt ans, enfermée dans son univers feutré, protégée par son sauveur devenu son mari. Un jour, attirée par les thermes de la ville — elle qui craint pourtant l’eau — elle rencontre Félice, une femme sportive et volontaire, brisée par un tragique accident. Fascinée par sa force de caractère, Rosanie se résout à abattre le mur de silence derrière lequel elle s’est terrée pendant si longtemps.
Crédit photo : Melanie Avanzato
Jours de présence : Samedi et dimanche
2020
Le vendredi matin est un moment spécial pour Laurence. Un moment de paix et de liberté qu’elle vole à son quotidien réglé comme du papier à musique entre son travail d’infirmière à l’hôpital, l’éducation de ses deux filles, Julie et Annie, l’attention constante qu’elle accorde à son père malade et à Edmond, son mari entrepreneur. Chaque vendredi matin à neuf heures, Laurence chausse ses baskets et s’en va courir dans la forêt. Elle ne manquerait ce rituel pour rien au monde. Une heure durant, elle peut rêver aux voyages qu’elle n’a encore jamais entrepris, aux mots qu’elle devrait dire à son mari pour qu’il la regarde à nouveau. À sa vieille commère de voisine qui l’épie toujours quand elle rentre de sa course, dissimulée derrière la dentelle de ses rideaux.
Mais ce vendredi-là, lorsque Thérèse entrouvre le rideau à dix heures pile, elle n’aperçoit pas Laurence à l’horizon. Les minutes passent, toujours aucun signe de sa voisine. Paniquée, Thérèse prévient Edmond qui se rend sur place et appelle immédiatement la police. La disparition de Laurence n’est pas jugée préoccupante. Avec une heure de retard, elle finit en effet par réapparaître. Mais alors elle n’est plus la même, et sa vie a basculé.
Après le choc viendra le temps de la reconstruction. Laurence va devoir puiser au fond d’elle-même, découvrir des forces nouvelles, réapprendre à faire confiance aux autres. Pour enfin croire à un nouveau matin, et aux recommencements.
© Melania Avanzato
- Fonction/Mandat : Autrice