Bernard Minier, reconnu pour ses thrillers captivants et ses intrigues palpitantes, s’impose depuis plusieurs années comme l’une des voix majeures du roman noir français. Son premier roman, Glacé, paru en 2011, est unanimement plébiscité par le public et la critique. Cet ouvrage mettant en scène le commandant Servaz, devenu un personnage emblématique de l’auteur, remporte le prix du Festival de Cognac et est adapté en série télévisée.
Mêlant suspense, tension psychologique et intrigue policière, les romans de Bernard Minier sont aujourd’hui traduits dans de nombreuses langues et captivent des lecteurs du monde entier. En dix ans, il a vendu plus de 6 millions d’ouvrages, faisant de Bernard Minier l’un des auteurs les plus lus dans le pays. Son dernier roman Les Effacées est paru en 2024 aux Éditions XO et les droits de son roman Lucia ont été acquis pour une prochaine adaptation en série télévisée.
H comme…Hirtmann
Depuis l’évasion de Julian Hirtmann, le plus célèbre des tueurs en série, Martin Servaz n’est pas le seul à enquêter : détectives amateurs sur le Net, fans de true crime, présentateur star du talk-show le plus regardé de France, écrivain de best-sellers, tout le monde part en chasse.
Mais lorsque la traque mortelle se double de disparitions qui rappellent l’un des plus grands scandales criminels et sexuels des dernières décennies, c’est la terreur qui s’installe.
Quand réalité et fiction finissent par se confondre, le pire est à venir…
Jours de présence : samedi (après-midi) 29 et dimanche 30 mars
Directeur de la Fondation Napoléon, Thierry Lentz s’est affirmé comme un maître des études sur le Premier Empire. Il est lauréat de l’Académie des sciences morales et politiques pour l’ensemble de son oeuvre.
Ses derniers ouvrages parus chez Perrin : Waterloo 1815 et Joseph Bonaparte (prix Chateaubriand), ainsi que Le Diable sur la montagne. Hitler au Berghof.
Thomas B. Reverdy est né en 1974. Il est l’auteur de sept romans, parmi lesquels La Montée des eaux (Seuil, 2003) et, aux Éditions Flammarion, Les Évaporés (prix Joseph-Kessel 2014), Il était une ville (prix des Libraires 2016), L’Hiver du mécontentement (prix Interallié 2018) et Climax (2021).
Il est 7 heures 30, sur le pont de Bondy, au-dessus du canal. C’est un de ces lundis de janvier où l’on s’attend à ce qu’il neige, même si ce n’est plus arrivé depuis très longtemps. Sous l’autoroute A3 qui enjambe le paysage, un carrefour monstrueux, tentaculaire sera bientôt le théâtre d’une altercation dont les conséquences vont enfler comme un orage, jusqu’à devenir une émeute capable de tout renverser. Nous la voyons grossir tout au long de cette journée fatidique depuis le cœur aveugle de son maelström, le lycée où nous suivons, au fil des cours et des récréations, la vie et le destin de Mo et de Sara, de leurs amis mais aussi de Candice, la prof de théâtre, de ses collègues et de Paul, l’écrivain qu’elle a fait venir pour un atelier d’écriture. Une journée d’un lycée de banlieue, écrite comme une tragédie dont le chœur de personnages fait écho aux maux de notre société.
Né en 1975 à Strasbourg, Thomas Baas est diplômé en 2000 des Arts Décoratifs de la ville (atelier de Claude Lapointe). Il est à la fois illustrateur et affichiste, travaillant aussi bien pour des maisons d’édition jeunesse que pour la presse enfantine. Humour, tendresse, personnages un brin rétros, couleurs soigneusement choisies, typos ciselées caractérisent son style sophistiqué.
Ernest a dix ans. Dix ans de vide : sa mère est morte le jour de sa naissance et son père a disparu. Dix ans d’ennui : sa vie avec sa grand-mère, prénommée Précieuse, n’a rien de très exaltant : école, goûter, devoirs, soupe. Pas de téléphone, pas de télévision. Seule distraction : une mystérieuse lettre que le grand-père d’Ernest avait envoyée du front pendant la guerre, une lettre indéchiffrable. Ernest est bon élève, solitaire et taciturne, pour ne pas dire muet. Jusqu’au jour où Victoire de Montardent arrive dans sa classe et jette son dévolu sur lui. Car Ernest est beau, ce que les autres filles de la classe avaient déjà remarqué…
Né à Bruxelles, Thomas Gunzig est lauréat des plus grands prix littéraires belges et ses romans sont traduits jusqu’en Chine. Il enseigne à l’Université de Bruxelles. Nouvelliste exceptionnel, il a reçu le Prix des Éditeurs pour Le Plus Petit Zoo du monde, le prix Victor Rossel dès son premier roman Mort d’un parfait bilingue, les prix de la RTBF et de la SCAM, le prix spécial du Jury, le prix de l’Académie Royale de Langue et de Littérature Française de Belgique, le prestigieux prix Triennal du Roman pour Manuel de survie à l’usage des incapables et le prix Filigranes La Vie sauvage.
Ses écrits pour la scène sont joués en permanence. Scénariste, il a signé le Tout Nouveau Testament aux deux millions d’entrées dans le monde, récompensé par le Magritte du meilleur scénario et nominé aux Césars et Golden Globes, et il est scénariste de Blake et Mortimer, le dernier pharaon.
C’est un roman d’après la catastrophe.
Fred, incarnation du self made man milliardaire et sûr de lui, avait tout prévu, et il s’est réfugié avec sa femme, son fils et sa fille, sur son île déserte, où il a fait construire une villa de luxe dotée de tous les éléments d’une vie heureuse et confortable – énergie, piscine, nourriture et spiritueux, vêtements, salle de sport, home cinéma et TOUT nos divertissements – et assortie d’un couple d’employé de maison chiliens pour la maintenance et l’entretien.
Bientôt les connexions s’éteignent, le monde est mort, ils en sont les derniers survivants.
Si dans Robinson Crusoé et tous les récits de survie sur une île déserte, la nature est un jardin et la question est de subsister, chez notre génial romancier belge, l’espoir est perdu mais survivre ne fait plus problème : les nouveaux colons possèdent déjà tout.
Mais que vaut l’humanité quand elle est coupée des autres ? Et que vaut le mythe originel de la conquête de la nature quand l’homme est précisément celui qui l’a détruite ?
Entre flash-backs de la vie avant la fin du monde et quotidien sur l’île déserte, satire sociale et familiale et roman survivaliste, Thomas Gunzig passe à la râpe de son ironie mordante le mythe bon sauvage pour nous conduire avec un art du suspense diabolique dans un roman sombre et réjouissant sur le consumérisme, le pouvoir, la possession.
Et une rédemption digne de son talent !
Auparavant père au foyer et papa blogueur, Benjamin Buhot, alias Till the Cat, a prêté sa plume à de nombreux supports de presse online liés à la parentalité. Il a publié un premier livre destiné à venir en aide aux futurs papas (Le journal de moi papa…) puis un livre de cuisine dans lequel il dévoile ses meilleures recettes (Les recettes drôles et savoureuses de papa…) , tous deux chez Larousse. Il est également créateur de contenus ludique pour les enfants sur Momes.net, depuis 2010, et auteur de la série “MARTIN” chez Hachette Enfants ainsi que de “mamie rêve”, son premier album chez Gautier-Languereau.
Titulaire d’un diplôme de dessinateur praticien depuis 2023, Timothée Tostivint poursuit ses études à l’école Émile Cohl à Lyon en 5e année en spécialisation « Édition – multimédia ». Il a réalisé les dessins de deux ouvrages chez Libra Diffusio.
Les rillettes… Un pot que l’on ouvre dévoilant un contenu appétissant… Une tranche de pain grillée, encore chaude, sur laquelle elles ne tardent guère à s’étaler… Une saveur remontant à l’enfance… Synonymes de plaisir partagé, de convivialité, elles ont su se renouveler, s’ouvrir à de nouvelles saveurs sans perdre leur âme. Intimement liées aux terroirs de la Sarthe ou de la Touraine, elles méritaient bien une bande-dessinée retraçant quelques étapes de leur histoire qui traverse les âges.
Tom Connan a 24 ans et vie à Saint-Denis. Il est chroniqueur sur Sud Radio dans l’émission “Les Vraies Voix”. Après “Le Camp” en 2017, inspiré de son expérience d’étudiant à HEC, il a coécrit un essai intitulé “Manuel de résurrection” avec le collectif Sigma.
David, jeune diplômé au chômage partiel, quitte un Paris confiné pour une expérience de woofing dans le Cotentin. Sur place, il retrouve Alex, fils de fermier, et Iris, une addict des réseaux sociaux. Tandis qu’il pensait fuir la pollution et l’épidémie, David se retrouve au cœur d’un scandale sanitaire dont il n’imaginait pas l’ampleur.
“Radical”, premier roman coup de poing de Tom Connan, dénonçait à travers la passion destructrice de deux jeunes hommes une société sous haute tension qui exclut sa jeunesse. Avec un talent ravageur, “Pollution”, huis-clos agricole et digital, poursuit la chronique désenchantée d’une génération qui se fracasse contre la réalité.
Un roman au cœur des conflits de notre époque, lucide et poignant.
Tonitorfer originaire d’Anjou est installé à Nantes depuis ses études à l’Ecole Pivaut. Dessinateur, illustrateur, graphiste, peintre, scénographe, sculpteur d’œuvres monumentales en métal, Tonitorfer dessine depuis plus de 40 ans. Ses illustrations irradient de lumière et de poésie. Illustrateur remarqué en édition jeunesse, il met également en dessin des concepts d’artistes, sculpteurs, comédiens, musiciens, intervient au service de projets associatifs, de festivals…
Préquel de la Collection L’Ours et la Fée, cette histoire propose de découvrir la genèse de ce duo improbable. Au village de Millepierres, Bastakoum, le boulanger du coin est aussi l’organisateur de concerts extraordinaires en théâtre de verdure pour célébrer la nature. L’Ours, est un habitué des festivités, quant à la Fée nouvellement installée au village, elle cherche à se faire de nouveaux amis. Elle décide de participer au Concert de chorale, mais cela ne va pas être facile. Au moment de monter sur scène, elle semble prétrie de trac…
Anthony TROSSAIS alias Tonitorfer est originaire du Segré en en Anjou. Il est diplômé de l’Ecole Pivaut de Nantes. Installé à Nantes depuis ses études, il y a implanté son atelier. D’abord Directeur Artistique dans une agence de communication de renommée nationale, Tonitorfer a toujours proposé des créations de nature très éclectique répondant à ses aspirations profondes et mettant en avant ses talents multiples.
Dessinateur, illustrateur, graphiste, peintre, scénographe, sculpteur d’œuvres monumentales en métal, Tonitorfer dessine depuis toujours. Il décline mille univers à la seconde sous ses crayons, mines, pinceaux et autres outils numériques de création. Il captive nos regards, nos émotions exultent par la magie de son coup de crayon et de ses interprétations.
Il met en dessin ou en illustration des concepts d’artistes, sculpteurs, comédiens, musiciens, ou auteurs, des projets associatifs, des festivals…
Aucune limite à sa créativité ! Ici à destination des plus jeunes, mais pas seulement, ses illustrations irradient de lumière et de poésie.
C’est le premier jour de l’hiver au village de Millepierres et pour célébrer ce changement de saison, les habitants ont organisé une fête extraordinaire : la Fête aux mille lampions. L’Ours et la Fée participent aux préparatifs puis découvrent avec joie une surprise sur la Grand-Place.
Tout excités à l’idée de participer à cette grande fête foraine, ils ne se doutent pas du sort qui leur est réservé. Leurs gabarits hors norme, leurs caractères particuliers, ne leur permettent pas de profiter des attractions. Résignés, ils s’en retournent déçus mais sont interpelés en chemin par un joyeux personnage tout dégingandé, néanmoins très attachant. Ils vont découvrir son manège en carton pour le moins surprenant.
« Dans le manège de Pompon, ça tourne à fond ! »
Passionnée de BDs et de mangas, je me suis lancée dans le fanzinat et les concours dès mon arrivée au lycée.
J’ai écrit et dessiné de nombreuses histoires courtes et me suis fait repérer par le Jump Plus (Shueisha, édition japonaise) suite à un concours. Etant en fac de japonais à ce moment-là, je suis partie plusieurs fois au Japon afin d’y rencontrer des professionnels et mon tantô (responsable éditorial). Cela m’a permis de recevoir de précieux conseils.
Après avoir auto-publié 3 mangas (Le Roi des Chapeaux, Tpiutopia et ADA – Les Mystères de Cendréclat) grâce à des campagnes Ulule, je signe un contrat d’édition chez Kana pour une nouvelle série “Les Héritiers d’Agïone“.
Finaliste du Jump Plus x MediBang Manga Contest, j’ai également reçu la mention honorable au Jump’s Universal Manga Contest et ai obtenu la 2ème place de la 3ème édition du Tremplin Ki-oon.
Au royaume de Tyriadoc, chacun a droit à une seconde vie en cas de mort précoce. On appelle ça « l’Ëdre ».
Parfois la mort est si violente que la renaissance en devient désastreuse. Elle engendre la naissance de Maudits, des monstres créés à l’image de leur trépas. Il existe une exception à l’Ëdre : les nouveau-nés.
Trop faibles et trop purs, ils ne ressuscitent jamais. Jamais, sauf Adalise, la fille du roi. Elle inspire la crainte et la haine auprès de son peuple, lequel l’a surnommé « la Princesse Cadavre ».
Mais Adalise ne désire qu’une chose : retrouver sa mère disparue et comprendre le mystère entourant sa morte-naissance.
Jours de présence : samedi 29 et dimanche 30 mars 2025
Valentin Spitz est écrivain, psychothérapeute et journaliste. Il est l’auteur de sept livres, dont Juliette de Saint-Tropez (Stock, 2018) et Éloge de l’imperfection parentale (Flammarion, 2019).
« Hier encore, un père m’appelle, désemparé, faisant état de la “gravité” de la situation avec son fils… Bien souvent, cependant, je remarque qu’une simple discussion suffit à calmer ce qui a motivé l’appel : l’angoisse et la culpabilité de ne pas être les parents qu’il “faudrait” être. Ils souhaiteraient que je le leur dise quoi faire pour être de “bons” parents, voire des parents parfaits, c’est-à-dire : bienveillants, à l’écoute, drôles, toujours calmes… Ce qui ne correspond en rien aux êtres humains que nous sommes, avec des hauts et des bas.
Il ne s’agit pas ici d’affirmer que nos enfants ne doivent plus aller voir de psy, je sais combien ce peut être utile. Mais plutôt de souligner que, dans bien des situations, la meilleure manière de ne pas avoir à les y emmener, c’est de chercher dans sa famille les ressources nécessaires pour s’en sortir et, bien entendu, de s’écouter et de savoir s’occuper de soi.
Alors, on essaie ? »
Pour le psychothérapeute Valentin Spitz, l’essentiel est donc de remettre les parents au centre du jeu : les spécialistes les plus avisés de leur enfant, ce sont eux-mêmes.
Ce livre, fondé sur dix cas réels, offre ainsi, en dix épisodes, des ficelles pour dédramatiser, et avancer.
Primée pour sa littérature adulte (notamment, chez Actes Sud, Kinderzimmer, Un paquebot dans les arbres, Murène), Valentine Goby adore écrire aussi pour les jeunes lecteurs, de l’école primaire u lycée. Elle est l’autrice de plus de vingt romans jeunesse, dont Une preuve d’amour ou Le grand mensonge de la famille Pommerol, chez Thierry Magnier.
Halis, presque 13 ans, prisonnier d’un corps obèse, a une passion inavouable pour la couture. Camille, presque 12 ans, née sans bras, vient de déménager et n’est pas habituée
à être dévisagée comme une bête curieuse. Tous deux sont des êtres « différents ». Seulement n’est pas handicapé qui l’on croit ! Camille se révèle d’une habileté et d’une énergie stupéfiantes. L’amitié qui naît entre Halis et elle soulève des montagnes et change les regards. Ensemble, ils s’affirment. Et même, Camille entraîne Halis dans une aventure extraordinaire, fédérant des talents insoupçonnés autour d’eux : un concours dont le lauréat doit rencontrer leur auteur de manga fétiche, Tamiro Yuzuki. La curiosité, la peur, la fantaisie, la solidarité, la jalousie, l’humour, l’audace, la colère, l’enthousiasme, et l’amour cohabitent et s’entrechoquent dans ce texte solaire, produisant étincelles et feux d’artifices. À travers les péripéties de ce tournage plein de surprises, tous comprennent finalement que la différence est inhérente à l’individu : chacun, au fond, est unique. Et que la mise en commun de nos singularités est une arme de construction massive.