Bernard Minier, reconnu pour ses thrillers captivants et ses intrigues palpitantes, s’impose depuis plusieurs années comme l’une des voix majeures du roman noir français. Son premier roman, Glacé, paru en 2011, est unanimement plébiscité par le public et la critique. Cet ouvrage mettant en scène le commandant Servaz, devenu un personnage emblématique de l’auteur, remporte le prix du Festival de Cognac et est adapté en série télévisée.
Mêlant suspense, tension psychologique et intrigue policière, les romans de Bernard Minier sont aujourd’hui traduits dans de nombreuses langues et captivent des lecteurs du monde entier. En dix ans, il a vendu plus de 6 millions d’ouvrages, faisant de Bernard Minier l’un des auteurs les plus lus dans le pays. Son dernier roman Les Effacées est paru en 2024 aux Éditions XO et les droits de son roman Lucia ont été acquis pour une prochaine adaptation en série télévisée.
Né en 1967 à Antony, TAÏ-MARC LE THANH est graphiste de formation. Après quelques années d’activité dans les domaines de la presse et de l’édition, il entame sa carrière d’auteur d’albums, aux côtés d’illustrateurs de renom tels que Rébecca Dautremer. Depuis 2010, il s’est orienté vers l’écriture de romans avec des séries comme Jonah (6 tomes), Roslend (3 tomes) et Le jardin des épitaphes (2 tomes) chez Didier Jeunesse et Les Sept de Babylone (Slalom). En 2022, il obtient la mention du prix vendredi pour Et le ciel se voilà de fureur (L’École des Loisirs).
Parfois j’aimerais que ma vie ressemble à une comédie musicale est le premier roman ADO qu’il publie chez Actes Sud jeunesse.
Maxence, quinze ans, est atteint du syndrome de la Tourette. Comme sa mère est partie alors qu’il n’était encore qu’un enfant, il a été élevé par son père, avec qui il partage une grande complicité. Celui-ci lui raconte depuis toujours des histoires qu’il invente et, un jour, il a même décidé de devenir écrivain. Père et fils adorent les comédies musicales. Aussi Maxence rêve-t-il de chanter, mais son handicap le freine, il craint de se ridiculiser devant tout le monde. Il se lance pourtant, prend des cours de chant. Encouragé par sa mystérieuse professeure, ancienne actrice hollywoodienne, il relève même le défi de participer à un concours de jeunes talents…
Tatiana de Rosnay a été élevée à Boston et à Paris. Après des études littéraires en Angleterre, à l’Université de East Anglia, Tatiana a travaillé à Paris comme journaliste pour Vanity Fair, Psychologies, ELLE et le JDD. Tatiana de Rosnay a publié son premier roman, L’Appartement témoin, en 1992. Depuis, elle a publié une douzaine de livres dont Elle s’appelait Sarah, vendu à neuf millions d’exemplaires dans le monde et porté à l’écran par Gilles Paquet-Brenner en 2010. Quatre de ses romans sont en cours d’adaptation, Boomerang, Spirales, Moka et Le Voisin. Sa romancière préférée est Daphné du Maurier, dont elle a publié la biographie en mars 2015, Manderley For Ever, nominé pour le Goncourt de la Biographie 2015 et gagnant du Prix de la Biographie d’Hossegor 2015.
Bilingue, Tatiana de Rosnay écrit certains de ses romans en anglais et d’autres en français. Ses livres sont traduits dans une quarantaine de pays et elle figure sur la liste des romanciers français le plus lus à l’étranger, notamment aux Pays-Bas et aux USA. Ses thèmes de prédilection sont les secrets de famille et la mémoire des murs.
” Bienvenue chez CASA, chère Clarissa… “
Une résidence pour artistes flambant neuve. Un appartement ultramoderne, au 8e étage, avec vue sur tout Paris. Un rêve pour une romancière en quête de tranquillité. Rêve, ou cauchemar ? Depuis qu’elle a emménagé, Clarissa Katsef éprouve un malaise diffus, le sentiment d’être observée. Et le doute s’immisce. Qui se cache derrière CASA ? Clarissa a-t-elle raison de se méfier ou cède-t-elle à la paranoïa, victime d’une imagination trop fertile ?
Fidèle à ses thèmes de prédilection – l’empreinte des lieux, le poids des secrets –, Tatiana de Rosnay tisse une intrigue au suspense diabolique pour explorer les menaces qui pèsent sur ce bien si précieux, notre intimité.
Thanh Portal aime les livres. Alors elle a tout fait. Elle les a caressés dans le sens de la trame, les a décortiqués, conseillés, tripatouillés, lus, relus, vendus, fabriqués, avant de se plonger dans les couleurs.
Depuis tous les matins, elle trempe un peu de cyan dans son café et ça lui va bien…
Comédien, ancien pensionnaire de la Comédie-Française, Thibault de Montalembert a été formé au cours Florent avec Francis Huster, puis à l’École des Amandiers avec Patrice Chéreau. Touche à tout, il joue au théâtre, au cinéma, à la télévision, pour la radio, enregistre des livres et fait régulièrement des lectures publiques. Dernièrement, il incarne Mathias Barneville dans la série Dix pour cent.
Aussi loin qu’il s’en souvienne, Thibault de Montalembert a été fasciné par les livres, dans lesquels il se plongeait, enfant, dans les coins calmes des demeures familiales, pour apprivoiser ses cauchemars ou échapper à la réalité grâce à l’imaginaire.
À la façon d’un Je me souviens, le comédien raconte une vie en permanence entrelacée à la lecture, celle qu’il faisait à voix haute à son frère Hugues, celle dans laquelle il cherchait à étancher sa soif de sens et de spiritualité, celle, bien sûr, liée au théâtre, sa vocation et son métier, jusqu’à devenir, insensiblement, l’instrument de sa liberté.
Thierry Bedouet fonde les éditions Vide Cocagne avec Fabien Grolleau en 2003 pour éditer des chroniques BD sous forme de fanzine. Totalement autodidacte, son dessin évolue et s’affirme quand il achète sa première tablette graphique. Un jour, il redécouvre les vieux albums de Richard Scarry, il se tourne alors peu à peu vers l’illustration jeunesse et les livres d’éveil. Aux éditions Milan, il estl’illustrateur de tous les titres de la collection “Les Minousses” et de la série “Nino Dino“.
C’est l’anniversaire du grand mammouth, roi de la steppe. On doit lui offrir quelque chose, c’est la coutume, sinon… craignez son courroux ! Tous les animaux lui apportent un présent original. Les humains, terrifiés, ne savent pas quoi lui offrir. Une petite fille a alors une idée… Un album jeunesse farouchement drôle qui répond à l’une des plus grandes énigmes de l’humanité !
Je suis né le jour où Youri Gagarine est entré dans l’espace. En soixante ans, j’ai plus vécu à Nantes qu’à Paris. Créateur des éditions L’œil ébloui, il m’arrive d’écrire…
Les maritimes, ou l’écriture de l’intime au cœur d’images et de paysages de mer. Au cours des pages, une quinzaine de linogravures, signées Christophe Bodin-Hullin, accompagnent le texte.
Jours de présence : Vendredi (9H-15H), Samedi (10H-14H)
Écrivain et journaliste, Thierry Clermont est l’auteur entre autres de San Michele (Le Seuil, 2014), prix Méditerranée essai, et de Barroco Bordello (Le Seuil, 2020).
Long Island, c’est l’anti Manhattan. De Coney Island au phare de Montauk, cette langue de terre ne recèle pas moins de lieux mythiques, d’une beauté sauvage, qui raconte une autre Amérique, celle que le narrateur de ce roman nous emmène explorer. C’est là que vit son frère Charlie, tombé amoureux d’une jeune Estonienne, Anastasia, qu’il veut épouser.
Jamaica Station, Little Odessa, Oyster Bay. Theodore Roosevelt, Woody Guthrie, Lou Reed. Comme dans une ballade au refrain entêtant, les noms des hommes et des lieux s’attardent, les fantômes se réveillent, les ports déserts reprennent vie, embarquant le lecteur pour un voyage dans le temps et les espaces. L’air y est saturé d’embruns, de visages taiseux, de vies âpres, de destins immigrés. Et comme par un magnétisme sourd, cette île si singulière réconcilie les existences qui s’étaient cabossées. Les deux frères éloignés se retrouvent enfin, le lecteur est bientôt gagné par cette atmosphère onirique, apaisante, vivifiante. Les mots prennent le large.
Après de solides études en arts graphiques à l’école MET de PENNINGHEN à l’ESAG puis à l’académie CHARPENTIER, il est d’abord illustrateur indépendant et réalise des illustrations pour Bayard Presse, Hatier, Hachette (« la Bibliothèque rose »), etc.
Il entre en 1981 dans le groupe Bayard Presse comme maquettiste et illustrateur pour le magazine Pomme d’Api. Il y devient directeur artistique en créant le magazine Youpi. Parallèlement, il illustre le magazine Popi et se spécialise dans la connaissance de l’attitude des tout-petits. Il se met à son compte en 1992 pour se consacrer à des projets personnels : réalisation de décors d’émissions de télévision pour enfants, création de la gamme graphique des CD du chanteur Pierre Lozère, illustrations de produits de puériculture pour des agences de design et de jeux (Absorba, Nestlé, Peau Douce, Monsavon, Smorby, Mustella), collections d’albums pour la France et les Etats-Unis (Readers Digest, Penguin & Putnam)… et surtout la création du personnage T’choupi pour les jeux Nathan. Il imagine un tendre petit garçon pingouin, aux formes rondes et graphiques : il crée son univers, sa famille, ses amis et en plus le fidèle confident de T’choupi : Doudou. Il réalise une gamme de couleurs plus douces que les couleurs alors en vogue : « j’ai travaillé dans la recherche d’une forme ronde aux trois couleurs, ce qui le rend unique et c’est ainsi que la tête du pingouin conceptualisé à ma façon graphique m’est apparue. » Il a réalisé plus de 30 produits-jeux de ce personnage. En 1997, les albums de T’choupi sont lancés, diffusés depuis à 3 millions d’exemplaires dans plusieurs pays !…
Thierry Courtin a toujours travaillé pour les enfants de 1 à 5 ans, son graphisme qui va à l’essentiel (pureté, tendresse de ses dessins et de leurs couleurs) touche particulièrement cette tranche d’âge et leur famille.
T’choupi ne fait plus pipi au lit !
Des histoires qui racontent la vie des enfants de 2 à 4 ans, les grandes joies, les temps forts de la vie de famille et les petits tracas du quotidien. Grâce à T’choupi, de nombreux petits problèmes trouvent leur solution tout en douceur.
Résumé de cette histoire : Pour aider T’choupi à ne plus faire pipi au lit, son papa va lui donner plein de conseils très utiles :
un petit pot dans la chambre, ne pas boire avant d’aller au lit et un tableau pour noter ses réussites !
Directeur de la Fondation Napoléon, Thierry Lentz s’est affirmé comme un maître des études sur le Premier Empire. Il est lauréat de l’Académie des sciences morales et politiques pour l’ensemble de son oeuvre.
Ses derniers ouvrages parus chez Perrin : Waterloo 1815 et Joseph Bonaparte (prix Chateaubriand), ainsi que Le Diable sur la montagne. Hitler au Berghof.
Thomas B. Reverdy est né en 1974. Il est l’auteur de sept romans, parmi lesquels La Montée des eaux (Seuil, 2003) et, aux Éditions Flammarion, Les Évaporés (prix Joseph-Kessel 2014), Il était une ville (prix des Libraires 2016), L’Hiver du mécontentement (prix Interallié 2018) et Climax (2021).
Il est 7 heures 30, sur le pont de Bondy, au-dessus du canal. C’est un de ces lundis de janvier où l’on s’attend à ce qu’il neige, même si ce n’est plus arrivé depuis très longtemps. Sous l’autoroute A3 qui enjambe le paysage, un carrefour monstrueux, tentaculaire sera bientôt le théâtre d’une altercation dont les conséquences vont enfler comme un orage, jusqu’à devenir une émeute capable de tout renverser. Nous la voyons grossir tout au long de cette journée fatidique depuis le cœur aveugle de son maelström, le lycée où nous suivons, au fil des cours et des récréations, la vie et le destin de Mo et de Sara, de leurs amis mais aussi de Candice, la prof de théâtre, de ses collègues et de Paul, l’écrivain qu’elle a fait venir pour un atelier d’écriture. Une journée d’un lycée de banlieue, écrite comme une tragédie dont le chœur de personnages fait écho aux maux de notre société.
Né en 1975 à Strasbourg, Thomas Baas est diplômé en 2000 des Arts Décoratifs de la ville (atelier de Claude Lapointe). Il est à la fois illustrateur et affichiste, travaillant aussi bien pour des maisons d’édition jeunesse que pour la presse enfantine. Humour, tendresse, personnages un brin rétros, couleurs soigneusement choisies, typos ciselées caractérisent son style sophistiqué.
Ernest a dix ans. Dix ans de vide : sa mère est morte le jour de sa naissance et son père a disparu. Dix ans d’ennui : sa vie avec sa grand-mère, prénommée Précieuse, n’a rien de très exaltant : école, goûter, devoirs, soupe. Pas de téléphone, pas de télévision. Seule distraction : une mystérieuse lettre que le grand-père d’Ernest avait envoyée du front pendant la guerre, une lettre indéchiffrable. Ernest est bon élève, solitaire et taciturne, pour ne pas dire muet. Jusqu’au jour où Victoire de Montardent arrive dans sa classe et jette son dévolu sur lui. Car Ernest est beau, ce que les autres filles de la classe avaient déjà remarqué…
Né à Bruxelles, Thomas Gunzig est lauréat des plus grands prix littéraires belges et ses romans sont traduits jusqu’en Chine. Il enseigne à l’Université de Bruxelles. Nouvelliste exceptionnel, il a reçu le Prix des Éditeurs pour Le Plus Petit Zoo du monde, le prix Victor Rossel dès son premier roman Mort d’un parfait bilingue, les prix de la RTBF et de la SCAM, le prix spécial du Jury, le prix de l’Académie Royale de Langue et de Littérature Française de Belgique, le prestigieux prix Triennal du Roman pour Manuel de survie à l’usage des incapables et le prix Filigranes La Vie sauvage.
Ses écrits pour la scène sont joués en permanence. Scénariste, il a signé le Tout Nouveau Testament aux deux millions d’entrées dans le monde, récompensé par le Magritte du meilleur scénario et nominé aux Césars et Golden Globes, et il est scénariste de Blake et Mortimer, le dernier pharaon.
C’est un roman d’après la catastrophe.
Fred, incarnation du self made man milliardaire et sûr de lui, avait tout prévu, et il s’est réfugié avec sa femme, son fils et sa fille, sur son île déserte, où il a fait construire une villa de luxe dotée de tous les éléments d’une vie heureuse et confortable – énergie, piscine, nourriture et spiritueux, vêtements, salle de sport, home cinéma et TOUT nos divertissements – et assortie d’un couple d’employé de maison chiliens pour la maintenance et l’entretien.
Bientôt les connexions s’éteignent, le monde est mort, ils en sont les derniers survivants.
Si dans Robinson Crusoé et tous les récits de survie sur une île déserte, la nature est un jardin et la question est de subsister, chez notre génial romancier belge, l’espoir est perdu mais survivre ne fait plus problème : les nouveaux colons possèdent déjà tout.
Mais que vaut l’humanité quand elle est coupée des autres ? Et que vaut le mythe originel de la conquête de la nature quand l’homme est précisément celui qui l’a détruite ?
Entre flash-backs de la vie avant la fin du monde et quotidien sur l’île déserte, satire sociale et familiale et roman survivaliste, Thomas Gunzig passe à la râpe de son ironie mordante le mythe bon sauvage pour nous conduire avec un art du suspense diabolique dans un roman sombre et réjouissant sur le consumérisme, le pouvoir, la possession.
Et une rédemption digne de son talent !