Bernard Minier, reconnu pour ses thrillers captivants et ses intrigues palpitantes, s’impose depuis plusieurs années comme l’une des voix majeures du roman noir français. Son premier roman, Glacé, paru en 2011, est unanimement plébiscité par le public et la critique. Cet ouvrage mettant en scène le commandant Servaz, devenu un personnage emblématique de l’auteur, remporte le prix du Festival de Cognac et est adapté en série télévisée.
Mêlant suspense, tension psychologique et intrigue policière, les romans de Bernard Minier sont aujourd’hui traduits dans de nombreuses langues et captivent des lecteurs du monde entier. En dix ans, il a vendu plus de 6 millions d’ouvrages, faisant de Bernard Minier l’un des auteurs les plus lus dans le pays. Son dernier roman Les Effacées est paru en 2024 aux Éditions XO et les droits de son roman Lucia ont été acquis pour une prochaine adaptation en série télévisée.
Marie de Lattre est directrice artistique dans une maison édition. La Promesse est son premier roman.
C’est l’histoire d’une enfant, Marie, qui grandit dans un appartement semé de cachettes qu’a fabriquées son père, car on ne sait jamais. Sur les étagères s’entassent les cassettes vidéo du film de Lanzmann, Shoah, écrit en lettres épaisses, qui suscitent le vertige. Dans la table de nuit parentale, une étoile jaune prend la poussière. Aux murs figurent des tableaux muets.
C’est l’histoire d’un homme, Jacques, à la gaieté angoissée, à jamais intranquille. Il est médecin, c’est un père aimant, mais pour évoquer sa jeunesse, il est d’un mutisme intransigeant, qui provoque des crises. Pourquoi ?
Il faut parfois qu’un être meure pour que son visage apparaisse dans sa vérité : lorsque Jacques disparaît, Marie hérite d’une enveloppe, notée « Jacquot ». Dedans, des lettres d’amour à l’orthographe incertaine, des photos flétries, des suppliques griffonnées au crayon, un almanach de l’année 1942, des timbrés à l’effigie de Pétain. Ce qu’elle comprend alors, à force de recherches où l’effroi le dispute à l’émotion, c’est que ses grands-parents, Pierre et Madeleine de Lattre, qui ont élevé son père Jacques, sont adoptifs. Les vrais parents de Jacques, Ismak et Frieda Kogan, couple d’artistes juifs, étaient liés à Pierre et à Madeleine par un secret qui, soixante ans plus tard, stupéfie.
La Promesse interroge page à page les fondements de la transmission, ceux de l’amour filial, l’instinct de survie, la violence née du silence, la réconciliation entre générations. Par son style contemporain, lucide, sans fioriture, il chemine vers une vérité, celle qui décida du destin de plusieurs Français pendant la guerre, et à ses lendemains.
Jours de présence : Vendredi après-midi, samedi et dimanche
Le dessin et les rencontres, elle les aime natures, élancés, joufflus, simples, colorés, sombres, improvisés… Peu importe du moment que leurs musiques viennent nous chatouiller les oreilles ! Formée au dessin selon la méthode Martenot et diplômée de l’École Brassart d’Arts graphiques à Tours, elle concilie actuellement son travail d’illustratrice (en particulier pour les éditions des Artisans Voyageurs) et l’animation d’ateliers. Elle propose dans les écoles et médiathèques des expositions, des rencontres et des ateliers dans le but de présenter le métier d’illustratrice et de sensibiliser les enfants à l’art.
Texte de Jocelyne Ollivier-Henry et illustrations de Marie Fardet. Les pales ralentissent puis s’immobilisent. Le marchepied sort de la carlingue. Les passagers descendent tandis qu’installé à côté d’une chenillette antidéluvienne, tirant un traîneau, Qipisoq le responsable du comptoir s’avance. En peu de temps, courrier et marchandises sont débarqués. Puto et Tukumek m’attendent et me souhaitent la bienvenue. Niviasiak m’accompagne à la cahute que je vais habiter. Me revoilà au Groenland ! Un ouvrage magnifiquement illustré, en forme de conservatoire de la culture inuit, une culture en pleine mutation entre nouvelles technologies et réchauffement climatique…
Jours de présence : Vendredi après-midi, samedi, dimanche matin
Vendéenne d’origine résidant à Soullans, Marie-France Desmaray, son pseudonyme de romancière, a fait ses premiers pas dans l’écriture il y a une dizaine d’années au travers d’ouvrages culinaires publiés sous son véritable patronyme, Marie-France Bertaud.
Très vite, elle s’est tournée vers l’écriture de romans avec sa trilogie, saga familiale vendéo-canadienne, « Les amants de la Rivière-Rouge », « Le tourbillon des illusions » et « La délicatesse du bonheur », portraits de trois générations de femmes des années 20 aux années 60.
Cette année, elle publie son 4ème roman aux Presses de la Cité dans la collection Terres de France, « Un océan d’éternité », une balade irlandaise passionnelle sur les pas d’un jeune pêcheur de Croix-de-Vie.
Désormais à la retraite, elle consacre tout son temps à l’écriture, alternant en parallèle romans et livres de cuisine.
Sur l’île de Blasket en Irlande, des années 1930 à 1998, les liens indéfectibles qui unissent Yann, jeune pêcheur, à deux soeurs irlandaises. Le quotidien hors du temps d’une île aujourd’hui inhabitée.
Vendée, 1935. Seul garçon d’une famille de pêcheurs, Yann, seize ans, a soif d’aventure. Il part un matin se faire embaucher sur le port des Sables-d’Olonne, comme mousse à bord d’un dundee. Le destin va le faire échouer sur l’île de Blasket, dans le sud-ouest de l’Irlande. Il y est recueilli par Pádraig O’Connor, un médecin qui élève seul ses filles Kiara, la mélancolique, et la cadette, la fougueuse Maureen. Au fil du temps, Yann découvre la vie simple de l’île et ses moeurs. Il va ramasser la tourbe sur la colline, participe aux veillées au cours desquelles la vieille Peig conte les légendes locales. Malgré son attirance pour Kiara, Yann ne peut renoncer à son désir d’ailleurs. Or, bien malgré lui, il va se retrouver pris au piège des jeux de l’amour. Et de la volonté des soeurs O’Connor.
Jours de présence : Vendredi, samedi et dimanche
2022
Elle embrasse la vie avec fougue, Rose. L’étudiante infirmière nourrit de belles ambitions, au grand dam de sa mère, Louise, Française émigrée au Canada dans les années 1920.
En septembre 1940, la jeune femme, qui veut participer à l’effort de guerre, défie la colère maternelle en s’engageant au sein d’une organisation paramilitaire à Montréal, puis comme infirmière à Londres.
Deux rencontres vont bouleverser sa vie et malmener son coeur : Andrew, séduisant professeur d’université, et Robert, un Québécois dont elle tombe follement amoureuse.
De Winnipeg aux îles de la Madeleine et jusqu’en Angleterre, Rose traversera de nombreuses épreuves.
Un retour aux sources en Vendée, terre de ses ancêtres, en compagnie de sa mère lui donnerat-il, enfin, les réponses qu’elle attend ?
Le portrait initiatique d’une héroïne intense et courageuse.
Marie-Hélène Bahain vit dans la région nantaise, là où elle est née en 1949, au bord d’une rivière, dans une vaste et vieille maison bercée par de grands arbres. Elle est l’auteure de romans et récits publiés chez Diabase, L’amourier, Terres du couchant, L’œil ébloui. Son écriture tente d’approcher l’énigme des êtres et plus particulièrement ce qui se tait derrière les mots.
La petite Hélène de « La Marelle » a maintenant l’âge d’entrer au collège. Après un été d’insouciance, c’est désormais la ville et l’internat. Le temps des découvertes, des amitiés, du corps qui change, des lectures captivantes et des premiers écrits.Tant à découvrir et tant d’interrogations.
Marie Châtry-Komarek est née en Vendée, dans un hameau des environs de Montaigu. Elle a travaillé dans de nombreux pays multilingues de l’hémisphère sud dans le cadre d’une agence de développement. Sa mission : permettre aux enfants de zones rurales d’entrer aisément dans le monde de l’écrit en utilisant leur langue maternelle à l’école – comme par exemple le luganda, l’éwé, le maba ou le nzéma. Elle a régulièrement décrit ses expériences sur le terrain, publiant des ouvrages spécialisés sur l’éducation bilingue et multilingue. Aujourd’hui, elle écrit pour un public plus large désireux de se familiariser avec des défis éducatifs que connaissent beaucoup de pays du sud.
« Itinérances », c’est le survol d’une vie professionnelle consacrée à instaurer une éducation dans la langue maternelle des élèves dans certains pays multilingues de l’hémisphère sud. C’est le témoignage des défis qu’affrontent les gouvernements du Pérou, de Madagascar, du Malawi, du Ghana, du Tchad, du Pakistan et d’ailleurs afin d’assurer au mieux l’accès à l’écrit de populations qui parlent des langues locales peu connues et surtout peu écrites. Les neuf nouvelles qui composent ce livre s’attachent à décrire non seulement ces défis politiques mais aussi le quotidien de familles rurales, éloignées des grands centres. En ce sens, le lecteur est invité à se familiariser avec des langues inconnues et avec des domaines qui relèvent d’habitude de l’anthropologie, tels que la magie, la nourriture, la religion ou bien le pouvoir de la famille traditionnelle africaine.
La Bibliothèque du Prieuré vous invite à venir rencontrer Marie Madeleine CHATRY KOMAREK pour son récit autobiographique
ITINERANCES
« Entre les langues et les cultures »
le jeudi 2 avril 2020, à 19 heures Salle du Pont Boisseau à St Georges de Montaigu
Après Un temps égaré (prix du premier roman), À l’ombre des vainqueurs (Prix des Romancières, Grand Prix de l’Académie d’Alsace, Prix Horizon, prix du Roman historique), et Mon nom est Otto Gross, Ceux du fleuve est le quatrième roman de Marie-Laure de Cazotte. Tous sont publiés par les éditions Albin Michel.
À l’automne 1793, six personnages aux destins bouleversés par la guerre, s’unissent, se séparent, s’attendent. Confrontés à la folie révolutionnaire, à l’enfer des combats et des massacres, ballotés par les événements, ils n’ont pour seul trait d’union qu’un fleuve. Personnage principal du livre, il est le lieu de passage où se révèle leur nature profonde. Au-delà de l’entraide, de l’amitié, ou de l’amour qui les sauve. Par-delà l’exil ou le sacrifice qui les broie.
Ceux du fleuve, ce sont Henri, le fils d’un paysan assassiné ; Pierre, un solitaire vivant sur une des îles de la Loire ; Philippe, un prêtre passionné de théâtre ; Isabelle et Marie, deux femmes en fuite ; Amédée, un évêque aristocrate défroqué par la République.
Née en 1974 à Orléans, Marie Leymarie a d’abord fait des études de russe à la Sorbonne, puis elle est devenue documentaliste dans le 93 et a animé des ateliers d’écriture avec des enfants en difficulté scolaire. Depuis 2005, elle écrit et traduit des romans pour la jeunesse. Ses textes mettent en scène la vie quotidienne, la famille, les relations aux autres (et à soi). Chez Syros, elle est notamment l’autrice de Les effets du hasard, Mock Boys et Never Ever et Après la chute.
Le diagnostic du médecin est sans appel. Lilou doit arrêter l’entraînement de gym pendant deux mois au moins, éviter tout mouvement. La jeune fille croit mourir sur place. Elle se dédie au sport de compétition depuis qu’elle est petite. Elle a 16 ans, les JO ont lieu dans cinq mois, c’est la chance de sa vie. À 20 ans elle sera trop vieille. Ce corps qu’elle entraîne sans relâche depuis l’enfance, qui ne l’a jamais trahie, elle va lui demander, encore une fois, l’impossible.
Une histoire qui nous interroge sur nos motivations profondes : pourquoi Lilou sacrifie-t-elle sa vie au sport ? Pour être la meilleure de toutes ? Pour ne pas décevoir ceux qui croient en elle ? Pour être aimée, tout simplement ? Un roman court, percutant, tout public : l’exploit sportif éblouit, mais est-il raisonnable de laisser les adultes exercer une telle emprise sur le corps et l’esprit d’enfants et d’adolescents ?
De nombreux enfants grandissent avec un ami imaginaire. Marie-Lorna Vaconsin, elle, s’était inventé un univers où elle se réfugiait avec sa plus jeune sœur pour y vivre des aventures sous la forme d’un jeu de rôle élaboré.
Bien des années après, au cours d’études (hypokhâgne et khâgne au lycée Henri-IV), Marie-Lorna Vaconsin n’abandonne pas complètement son goût pour les mondes parallèles, ses sujets de recherche s’en trouvent fortement influencés (« Le monde imaginaire chez Jean Genet »).
Adulte, elle explore une nouvelle forme de création en ouvrant des restaurants avec sa sœur.
C’est finalement dans le reflet d’une fenêtre, qu’elle retrouve le chemin de cet autre monde qui avait continué de croître, niché dans son inconscient. Le Projet Starpoint est né.
Bien qu’il soit sorti du coma, le père de Pythagore erre dans un état somnambulique. Pyth cherche un moyen de le sauver, mais un danger plus pressant le guette : Louise et lui ont été enrôlés de force par les Garde-Fous, qui les contraignent à exécuter leurs basses besognes.
Dans le monde de Foresta, la bataille pour les matières premières du Sublittoral bat son plein et une nouvelle force fait son apparition dans un contexte déjà tendu. Les Adjinns, métis aux sangs mêlés, capables de construire des ponts entre deux dimensions, se révoltent contre leur ennemi traditionnel, les Garde-Fous.
Coincés dans un conflit qui les dépasse, Pyth et Louise ont de plus en plus de mal à jouer les adolescents ordinaires au lycée. Pour Pyth, la normalité a un goût d’autant plus amer que, parmi les nombreux défis qui se présentent à lui, il en est un qui lui semble insurmontable : Foresta lui manque, et il n’a aucune idée de l’endroit où elle se trouve, dans ce monde comme dans l’autre.
Marie Osmond est éditrice de Plumes de Bourdon et auteure de « Catusaure » et « La Forêt Tartempion ». Passionnée de littérature jeunesse, d’écriture et d’histoires contées, elle est avant tout une maman de 2 petits bigorneaux qui adorent écouter des histoires et regarder de belles images en ouvrant grand des yeux émerveillés. Ils lui posent mille questions auxquelles elle ne sait pas toujours répondre. Mais bien souvent, c’est dans les livres que l’on trouve les réponses et que l’on plante des idées. Une autre de ses passions est la nature, un endroit où l’on se sent bien, où l’on respire.
Plumes de Bourdon rassemble ces deux passions pour permettre aux petits et aux grands de butiner des livres, des idées, des concepts tout en agissant pour la sauvegarde de notre belle planète.
Asseyez-vous au coin du feu et écoutez la légende de Mamie Louison… Tout le monde a oublié le nom de la forêt Tartempion !
Et quelle est donc cette lumière mystérieuse qui apparaît la nuit ?
Léon et Marion Pâtisson, sont bien décidés à percer le secret de la forêt, avec l’aide de leurs nouveaux amis, Renard, Hermine, Blaireau et Hibou !
+ deux pages documentaires réalisées avec les chercheurs travaillant au CNRS, sur nos amis lucioles et vers luisants, afin de mieux comprendre ce que sont ces petites bêtes et comment les protéger.
Lexie ADORE les dinosaures et a pour meilleur copain son chat Capitaine.
Demain, c’est la rentrée des classes et Lexie a un peu peur… Alors pourquoi ne pas y emmener Capitaine, déguisé en Dino Doudou ? C’est sûr, personne ne s’en rendra compte !!
À travers cette jolie histoire, découvrez la première journée d’école de Lexie, qui, aidée de Capitaine, va surmonter ses peurs, se faire plein de copains et résoudre un mystère.
Un livre pour rigoler et donner envie d’aller à l’école… Un livre pour tous les enfants de maternelle et leur chat !
Marie Robert enseigne la philosophie et le français. Co-fondatrice de deux écoles Montessori, à Paris et à Marseille, elle partage également ses chroniques philos sur France Inter.
Son premier livre Kant tu ne sais plus quoi faire… il reste la philo a été traduit dans le monde entier.
Comment gérer un patron tyrannique ? Peut-on survivre à la honte ? Comment garder son calme face à des enfants surexcités ? Peut-on triompher de sa timidité ? Faut-il ralentir pour vivre à son rythme ? Ce livre a pour ambition d’apporter du confort à l’inconfort, et de construire une passerelle entre des philosophes renommés et notre intimité. Douze situations inspirantes, qui nous plongent au coeur de nos émotions, pour nous aider à affronter nos doutes et nos questionnements. Et apprendre à les surmonter.