Bernard Minier, reconnu pour ses thrillers captivants et ses intrigues palpitantes, s’impose depuis plusieurs années comme l’une des voix majeures du roman noir français. Son premier roman, Glacé, paru en 2011, est unanimement plébiscité par le public et la critique. Cet ouvrage mettant en scène le commandant Servaz, devenu un personnage emblématique de l’auteur, remporte le prix du Festival de Cognac et est adapté en série télévisée.
Mêlant suspense, tension psychologique et intrigue policière, les romans de Bernard Minier sont aujourd’hui traduits dans de nombreuses langues et captivent des lecteurs du monde entier. En dix ans, il a vendu plus de 6 millions d’ouvrages, faisant de Bernard Minier l’un des auteurs les plus lus dans le pays. Son dernier roman Les Effacées est paru en 2024 aux Éditions XO et les droits de son roman Lucia ont été acquis pour une prochaine adaptation en série télévisée.
H comme…Hirtmann
Depuis l’évasion de Julian Hirtmann, le plus célèbre des tueurs en série, Martin Servaz n’est pas le seul à enquêter : détectives amateurs sur le Net, fans de true crime, présentateur star du talk-show le plus regardé de France, écrivain de best-sellers, tout le monde part en chasse.
Mais lorsque la traque mortelle se double de disparitions qui rappellent l’un des plus grands scandales criminels et sexuels des dernières décennies, c’est la terreur qui s’installe.
Quand réalité et fiction finissent par se confondre, le pire est à venir…
Jours de présence : vendredi 28 (après-midi) , samedi (après-midi) 29 et dimanche 30 mars
Traducteur de formation, Guillaume Nail est l’auteur de plusieurs livres de jeunesse et young adult, dont Qui veut la peau de Barack et Angela ? (Rouergue, 2016), Bande de zazous ! (Rouergue, 2017), Magda (Auzou, 2019), L’Inversion des pôles (Slalom, 2019), Le Cri du homard (Glénat Jeunesse, 2020) et Ton absence (Rouergue, 2022). Il a également à son actif de nombreuses collaborations en tant que scénariste (notamment pour Canal+), journaliste et comédien.
On ne se baigne pas dans la Loire est son premier roman pour le public adulte.
Résumé :
On le sait, pourtant. On ne se baigne pas dans la Loire.
Un après-midi d’août. Pour ce dernier jour de colo, une joyeuse meute de gamins de dix-sept ans est enfin livrée à elle-même : un pique-nique au soleil pour couronner six semaines de cohabitation
chahutée. « On va se baigner ? » propose l’un d’eux. Une journée parfaite, à un détail près : ils sont sur les bords de Loire, et le fleuve est lourd du drame à venir. La mécanique du destin s’enclenche,
implacable.
Pierre, Gus, Totof, Farid et les autres vivent encore les derniers sursauts d’enfance, mais s’y mêle déjà la crânerie d’une jeunesse prête à exploser. Chacun se croit immortel, chacun se découvre :
premières amours, amitiés indestructibles, et une rage de vivre qui leur fait oublier toute prudence. Laissés sans surveillance, les protagonistes partent à l’aventure, testent leurs limites, bravent
les interdits, tandis qu’un sentiment d’urgence s’installe et fait planer sur eux la menace d’une bêtise de trop. Elle ne se fait pas attendre : un cul de grève s’effondre, ce qu’on a pris pour un bras mort reprend vie, et les enfants, impuissants, étourdis, se laissent emporter par le courant.
Inspiré d’un fait divers – une noyade de dix-neuf enfants à Juignésur-Loire en 1969 –, ce court roman s’adosse au drame réel pour rendre un hommage universel à l’adolescence, âge d’insouciance où
l’on déborde de vie sans en connaître encore la valeur.
Après l’Académie Julian et l’Ecole supérieure d’arts graphique (ESAG) Guillaume Trannoy a complété sa formation auprès du groupe « Grapus » et de l’illustrateur Zaü. Il a travaillé pour le musée de Tautavel et le musée du Comité International Olympique, dans des secteurs aussi variés que le multimédia, le ludo-éducatif et le livre de jeunesse. On lui doit notamment la série Hercule Carotte chez Hatier. Il est l’illustrateur de la collection Mini Léon.
Hercule Carotte et son acolyte Eusèbe Télégraf sont appelés sur les lieux d’un tournage. Le film, « Pique-nique jurassique » est réalisé par la loutre, Miss Asperge. Celle-ci pense que son film est maudit car les catastrophes s’enchaînent sur le plateau. Heureusement, Hercule Carotte est sur le coup. Action !
Guillemette de la Borie est journaliste et auteure d’essais, de biographies et de livres pour enfant. Elle est également membre de l’Académie des Arts et Lettres du Périgord.
La dernière héritière a reçu le Prix spécial du jury du 8e grand prix Périgord de littérature.
Guillemette de Sairigné est biographe, auteur de nombreux succès, dont Mon illustre inconnu, enquête sur un père de légende (Fayard,1998) et La Circassienne (Robert Laffont, 2011).
Jours de présence : samedi et dimanche
2020
Fils adoptif de Gorki, héros de la Légion étrangère, homme d’influence, ambassadeur de France, grand séducteur, Zinovi Pechkoff, surnommé « Le manchot magnifique », est une légende oubliée du XXe siècle.
Nijni-Novgorod, années 1900. Un adolescent traîne sur les bords de la Volga. Il est pauvre, il est juif, il n’a pas d’avenir dans la Russie tsariste. Jusqu’au jour où il croise l’immense écrivain Gorki qui en fait son assistant et l’adopte. Yeshua Sverdlov devient Zinovi Pechkoff.
En exil à Capri avec son nouveau père, il découvre la littérature, la politique, se lie avec Lénine, l’écrivain Bounine ou le chanteur Chaliapine. Mais il brûle d’agir. Quand la Première Guerre mondiale éclate, il s’engage en France dans la Légion étrangère au côté de Blaise Cendrars, connaît la rude vie des tranchées et la gloire des combats – il y perd le bras droit. La France l’adopte à son tour et le dépêche aux États-Unis pour les inciter à entrer en guerre.
En 1918, alors que son frère Iakov Sverdlov s’apprête à devenir le premier chef d’État soviétique, Pechkoff est au cœur de la guerre civile russe, avec les Armées blanches. Dans les années vingt, au Maroc, il gagne son surnom de « Manchot magnifique » pendant la guerre du Rif. Puis ce sera la Syrie, le Liban, ses premiers succès diplomatiques. Et la France Libre. De Gaulle en fait son envoyé spécial, un général-ambassadeur abonné aux missions délicates, en Chine auprès de Chiang Kaï-Shek, au Japon auprès de MacArthur dont il devient l’ami.
Pechkoff parcourt le monde, connaît tout le monde, séduit tout le monde. Son courage, son goût de la vie, sa connaissance de l’âme humaine ont révélé sa nature, celle d’un héros de roman.
À partir d’archives inédites, notamment la magnifique correspondance avec Gorki, Guillemette de Sairigné signe la première grande biographie de Zinovi Pechkoff.
Guy P. Anzemberger a eu une carrière de Consultant dans les domaines publicitaire et marketing (principalement conception et développement de produits nouveaux grande consommation) avant de créer son propre Cabinet Conseil dont les activités étaient orientées dans l’approche stratégique, les relations humaines, le management, la formation, le recrutement, le développement personnel, l’évaluation de compétences.
“Vivre ou vieillir en retraite ?” est un livre-coach pour planifier sur le long terme sa vie en retraite. En quelques mots, ce livre offre une réflexion sur la gestion du temps en retraite pour que cette longue période de vie soit créative de bonheur et de sens.
Jours de présence : samedi 29 mars 2025 (après-midi)
Ce livre est le témoignage de Guy Durand, acteur majeur de l’architecture de la fin du XXe siècle en Vendée et dans tout le Grand Ouest de la France, voire au-delà. Il décrit un à un les projets qu’il a développés au sein des épiques dont il était un des associés, des aménagements urbains publics et à l’habitat, collectif ou individuel. Un regard précieux sur le monde de l’architecture, le développement de nos territoires des années 1960 à nos jours.
Jour de présence : dimanche 30 mars 2025 (après-midi).
Journaliste, Guy Lagache a notamment présenté « Capital », sur M6. Il a publié, en 2019, un premier roman : Une histoire impossible (Grasset). Après avoir écrit et réalisé Un président, l’Europe et la guerre (France 2) en 2022, l’impact des questions climatiques sur notre vie est aujourd’hui le principal sujet de ses films. Il est l’auteur, entre autres, de « Terres d’Urgence », une collection documentaire diffusée sur Ushuaia tv et produite par Flair.
Deuxième poumon vert de la planète, la forêt du bassin du Congo se meurt. Chaque année, un demi-million d’hectares disparaissent. Une région est particulièrement touchée : le Kivu, à la frontière du Rwanda et de l’Ouganda. Un des territoires les plus pauvres du monde, mais aussi, paradoxalement, un des plus riches, par ses ressources naturelles qui suscitent de nombreuses convoitises, depuis les groupes armés jusqu’aux multinationales.
Au contact des pygmées Batwa, des milices rebelles, des trafiquants de bois, et de ceux qui se battent contre la déforestation, Guy Lagache s’est immergé dans les entrailles de cette forêt, sa part de folie, ses dangers, sa beauté. Il a enquêté, afin de comprendre : Qui ravage la forêt et pourquoi ? Quels trafics se cachent derrière cette catastrophe écologique ? Comment mettre fin à ce désastre et préserver les équilibres vitaux de la Terre ?
Guy-Roger Duvert vit depuis le début des années 2010 à Los Angeles (Californie), en tant que réalisateur, scénariste et compositeur de musiques de films.
Il a réalisé et produit le long métrage “Virtual Revolution”, sorti en salles en France en 2016, film qui a reçu plus de 50 prix à l’international.
Il a sorti en 2018 une bande dessinée, du même nom, explorant plus loin l’univers du film.
Il a composé la bande originale de divers long métrages dont un sélectionné au Festival de Cannes, à la Quinzaine des Réalisateurs, ainsi que la musique de plusieurs bandes annonces de blockbusters hollywoodiens (Transformers 3, Green Lantern, Prometheus, Lone Survivor, Power Rangers…).
Outsphere, son premier roman, est paru en 2021 chez Inceptio Éditions.
Après avoir quitté une Terre mise à mal par les échecs de nos sociétés, l’Arche, premier vaisseau à coloniser une exoplanète, arrive au bout d’un long voyage de 80 ans. Ce nouveau monde baptisé Eden est synonyme de nouvelle chance pour l’humanité.
Mais cette planète recèle également de nombreuses surprises. Parmi elles, l’une vient même d’ailleurs…
Qui sont ces êtres, pourtant si différents, qui disent venir eux aussi de Terre ? Comment se passeront la colonisation et la cohabitation ?
Eden abrite bien des mystères et tout autant de dangers. Fera-t-elle de la colonisation le nouvel espoir tant attendu, ou au contraire la fin de notre civilisation ?
La colonie, dernier vestige de l’humanité échoué sur la planète Eden, tente de se reconstruire après sa guerre civile. Par ailleurs, un conflit avec les tribus primitives voisines semble de plus en plus inévitable. Alors que militaires et politiciens opposent deux visions, l’une pacifiste et l’autre belliqueuse, les scientifiques se concentrent sur le passé d’Eden, qui leur réserve encore de nombreuses surprises.
Les survivants atlantes, bien que réduits numériquement, s’intègrent au reste de la communauté, prenant progressivement des rôles de plus en plus stratégiques. Dans le même temps, les colons s’étendent géographiquement.
Mais s’agit-il de l’expansion d’une nouvelle civilisation, ou bien du chant du cygne de la nôtre ?
Bowman se réveille après un second coma cryogénique. Alors qu’il s’attendait à être entouré des scientifiques de l’Arche, prêts à le soigner de son empoisonnement, il se retrouve seul dans un environnement qui lui est devenu inconnu.
À la recherche de ses équipiers, il s’engage dans un monde foncièrement différent de celui qu’il connaissait, bien que radicalement marqué par les événements vécus à son époque. Bowman comprend que la planète n’a pas encore révélé sa principale menace. Seulement s’y attaquer peut s’avérer difficile dans un monde qui a régressé technologiquement et où les religions ont pris le pas sur la science.
Une auberge, perdue au milieu de montagnes boisées, est soudainement attaquée par une troupe de soldats vêtus de noir.
Les survivants, un groupe éclectique de guerriers, mercenaires, voleurs et autres rôdeurs ne se connaissant pas les uns les autres, parviennent à se barricader à l’intérieur avant le second assaut. Leur point commun : ce sont tous des professionnels de la survie. Eux ont une chance de survivre là où la plupart périraient.
Ils partagent désormais un objectif double : découvrir pourquoi on les veut tous morts, et surtout, malgré les suspicions et tensions qui se développent entre eux, survivre…
Les Rôdeurs de l’Empire est une saga d’heroic fantasy loin des châteaux et des cours royales. Elle cible plutôt ceux accoutumés à la boue : soldats, espions, criminels, bref ceux qui se salissent les mains lorsque d’autres donnent des ordres.
Les Rôdeurs de l’Empire est la première saga médiévale fantastique de l’auteur de la série à succès Outsphere. Guy-Roger Duvert est également réalisateur du long métrage Virtual Revolution, sorti en salles en 2016, et compositeur de nombreuses musiques de films ainsi que de musiques de bandes annonces de blockbusters (Transformers 3, Green Lantern, Prometheus, Lone Survivor…). Il vit à Los Angeles, en Californie, depuis une dizaine d’années.
Peu nombreux sont les rôdeurs à avoir échappé au siège de l’auberge.
Ignorant souvent la survie de leurs compagnons d’armes d’un jour, ils s’éparpillent, chacun poursuivant ses propres objectifs. Quelle n’est pas leur surprise lorsque le sort les contraint une nouvelle fois à faire équipe, se retrouvant désormais complètement mêlés à la guerre déclenchée par l’Empire et à ses conséquences politiques.
Peu à peu, ils découvrent que la motivation du conflit est beaucoup plus complexe et obscure qu’à première vue.
La suite attendue de la saga médiévale fantastique de l’auteur de la série à succès Outsphere.
Passionnée par l’écriture et fascinée par les images que dressent les mots dans notre esprit, Guylaine Guédou Burgaud aime plonger ses personnages dans un décor ou la nature humaine rencontre la magie et le fantastique. Assistante spécialisée des écoles maternelles et primaires en Vendée, elle apprécie le travail auprès des jeunes enfants et aime leur inventer des histoires qui rejoignent l’univers du rêve. Passionnée par les chats et éprise de nature, elle partage sa vie entre l’écriture et sa famille dans un petit village de bord de mer.
Comme pour les chats, dans la série « Les bouts de chou », famille, tendresse et amour avec un grand A sont à marquer d’une « patte » blanche dans ce petit livre coloré qui plaira aux enfants. Égayé par l’alliance de photos et d’illustrations amusantes, ce drôle d’imagier permettra aux tout-petits de faire connaissance avec le monde animal qui nous entoure, d’observer son habitat, ses besoins et ses émotions qui s’apparentent aux nôtres. C’est aussi une jolie façon pour vos bouts de chou de découvrir le nom des couleurs mises en avant ainsi que certaines connaissances sur la morphologie humaine et canine par le biais d’images rigolotes.
Jour de présence : samedi 29 mars 2025 (après-midi)
2023
1980…
Au cœur du petit Montmartre, perchée sur la butte, il existe une vieille demeure pleine de charme entourée de vignes rousses qui dévalent joliment la pente. La maison abrite un beau couple, surnommé par le village : « Les amoureux des vignes rousses. »
Par un soir d’hiver, le jour de la Saint-Valentin, Apolline Mercier, éclatante jeune femme blonde, quitte sa maison des vignes en catastrophe et file à toute vitesse entre les ruelles étroites du vieux quartier au volant de sa Mini Cooper bleue pervenche.
Dans la chaleur de l’habitacle, un air de Joe Dassin rythme son allure dynamique : « Et si tu n’existais pas, dis-moi pourquoi j’existerais… ». Apolline est à la recherche d’un épicier encore ouvert à cette heure tardive. Elle veut remplacer la bouteille de champagne que son chat Grisou a renversé sur la jolie table qu’elle a dressée pour célébrer la fête des amoureux avec celui qu’elle aime d’un amour fou.
Mais le destin en a décidé autrement. La belle Apolline est victime d’un terrible accident. Elle meurt quelques heures plus tard dans les bras de Charlie, terrassé par le chagrin.
Et pourtant… leur histoire est loin d’être terminée.
Dans les minutes qui suivent, Charlie sent le souffle d’une caresse glisser sur sa joue :
« Je reviendrai mon amour… »
Les amoureux des vignes rousses vont vivre une histoire d’amour interdite pleine de romantisme et de mystère où l’étrange se dispute au romanesque.
Guylène Bertrand-Trajan est historienne et la petite-fille du résistant Maxime Dervieux
Résidant à La Roche-sur-Yon, le garagiste Maxime Dervieux, sa femme et 3 de ses filles se sont engagés activement dans la Résistance. Sa petite-fille, Guylène Bertrand-Trajan, ayant rassemblé témoignages et dépouillé de nombreuses archives, raconte.
Guylène Bertrand-Trajan, docteur en histoire, a enseigné l’histoire et la géographie dans le secondaire pendant plus de trente ans.
Les pionniers de la Résistance, dès l’été 1940, initièrent une lutte qu’ils savaient être longue et semée d’embûches, avec parfois la mort au bout du chemin. Le récit de leurs activités menées contre vents et marées, et en dehors de tout cadre légal, les dangers qu’ils encoururent, eux et leur famille, témoignent de leur extraordinaire courage et de leur foi inébranlable en la victoire. Parmi eux, le Vendéen d’adoption Ernest Seigneuret et ses compagnons.
Né en 1973, Gwenaël Bulteau est professeur des écoles. En 2017, il est lauréat du prix de la nouvelle du festival Quais du Polar puis recevra pour son premier roman le Prix Landerneau Polar, le Prix Sang d’encre et le Prix des écrivains de Vendée. Après La République des faibles et Le Grand soir publiés à la Manufacture, Malheur aux vaincus est son troisième roman.
1900. Sur les hauteurs d’Alger la blanche, la demeure de la famille Wandell vient d’être le théâtre d’un massacre. Six meurtres : maîtres et domestiques ont été assassinés. Tout porte à croire que deux forçats détachés du bagne et travaillant là auraient cherché ainsi un moyen de s’évader. Le lieutenant Julien Koestler, chargé de l’affaire, entreprend de partir à leur recherche à travers la foule grouillante d’Alger. Mais l’enquêteur doit naviguer dans une ville qui, en écho à l’affaire Dreyfus, tremble sous la pression d’un antisémitisme divisant la population des colons français. Sans compter cette série de vols dont sont victimes les employés de plusieurs banques pendant leur service. Et ne faut-il pas aussi essayer d’en savoir plus sur cette effroyable expédition coloniale en Afrique Noire qui impliqua la famille Wandell, quelques mois auparavant…
Dans ce nouveau roman policier, Gwenaël Bulteau nous entraîne une fois de plus dans une enquête pleine de suspense et de rebondissements. Avec son talent habituel à saisir les hommes et les époques, il nous projette sous le soleil d’Afrique au coeur de ces heures de troubles et de fureur.
Crédit photo : Philippe Matsas
Jours de présence : samedi et dimanche
2023
Gwenaël Bulteau est professeur des écoles en Vendée. Paru en 2021, La République des faibles, son premier roman, a remporté le Prix Landerneau Polar, le Prix Sang d’Encre et le Prix des Écrivains de Vendée. Le Grand Soir, un polar ancré dans la France de la Belle Époque où l’on découvre les premières luttes féministes et ouvrières, est paru en 2022.
22 janvier 1905. Paris se presse à la suite du cortège funéraire de Louise Michel, icône légendaire de la Commune. Parmi les ouvriers, la jeune Jeanne Desroselles, travestie en femme du peuple, se mêle à la foule. Idéaliste et militante, cette jeune héritière fréquente depuis quelques mois les rassemblements publics, vibrant des revendications de ceux qui luttent pour la justice et la liberté. Mais cette matinée lumineuse d’hiver sera pour Jeanne la dernière. Aux yeux de la police comme de sa famille, Jeanne s’est volatilisée. Sa cousine Lucie n’entend pas se satisfaire de cette conclusion et elle se glisse de taverne en ruelle pour retrouver la trace de la disparue. Pendant ce temps, aux quatre coins de la France, les manifestations se multiplient, les femmes se rassemblent pour faire entendre leur droit à la parole et à disposer de leur corps, les mineurs et les ouvriers réclament un travail qui ne les condamne pas à mort… Tous s’apprêtent à venir massivement à Paris, manifester ensemble le 1er mai. Ce sera le Grand Soir. Après La République des faibles, lauréat de plusieurs prix littéraires, Gwenaël Bulteau, nous entraîne à la suite de Lucie, dans une belle époque vibrant au son des cris de révolte.
Jours de présence : samedi et dimanche
2022
Né en 1973, Gwenaël Bulteau est professeur des écoles. Particulièrement attiré par le genre noir, il écrit diverses nouvelles et remporte plusieurs prix. En 2017, il est notamment lauréat du prix de la nouvelle du festival Quais du Polar, pour Encore une victoire de la police moderne ! publiée par la suite aux éditions 10-21. La République des faibles est son premier roman.
Le 1er janvier 1898, un chiffonnier découvre le corps d’un enfant sur les pentes de la Croix Rousse. Très vite, on identifie un gamin des quartiers populaires que ses parents recherchaient depuis plusieurs semaines en vain. Le commissaire Jules Soubielle est chargé de l’enquête dans ce Lyon soumis à de fortes tensions à la veille des élections. S’élèvent les voix d’un nationalisme déchainé, d’un antisémitisme exacerbé par l’affaire Dreyfus et d’un socialisme naissant. Dans le bruissement confus de cette fin de siècle, il faudra à la police pénétrer dans l’intimité de ces ouvriers et petits commerçants, entendre la voix de leurs femmes et de leurs enfants pour révéler les failles de cette république qui clame pourtant qu’elle est là pour défendre les faibles.
Avec ce premier polar historique, Gwenaël Bulteau, d’une plume aussi poétique que vibrante, nous fait entendre la clameur d’un monde où la justice peine à imposer ses règles, au détour d’une enquête qui fera tomber les masques un à un.