Bernard Minier, reconnu pour ses thrillers captivants et ses intrigues palpitantes, s’impose depuis plusieurs années comme l’une des voix majeures du roman noir français. Son premier roman, Glacé, paru en 2011, est unanimement plébiscité par le public et la critique. Cet ouvrage mettant en scène le commandant Servaz, devenu un personnage emblématique de l’auteur, remporte le prix du Festival de Cognac et est adapté en série télévisée.
Mêlant suspense, tension psychologique et intrigue policière, les romans de Bernard Minier sont aujourd’hui traduits dans de nombreuses langues et captivent des lecteurs du monde entier. En dix ans, il a vendu plus de 6 millions d’ouvrages, faisant de Bernard Minier l’un des auteurs les plus lus dans le pays. Son dernier roman Les Effacées est paru en 2024 aux Éditions XO et les droits de son roman Lucia ont été acquis pour une prochaine adaptation en série télévisée.
Journaliste, Guy Lagache a notamment présenté « Capital », sur M6. Il a publié, en 2019, un premier roman : Une histoire impossible (Grasset). Après avoir écrit et réalisé Un président, l’Europe et la guerre (France 2) en 2022, l’impact des questions climatiques sur notre vie est aujourd’hui le principal sujet de ses films. Il est l’auteur, entre autres, de « Terres d’Urgence », une collection documentaire diffusée sur Ushuaia tv et produite par Flair.
Deuxième poumon vert de la planète, la forêt du bassin du Congo se meurt. Chaque année, un demi-million d’hectares disparaissent. Une région est particulièrement touchée : le Kivu, à la frontière du Rwanda et de l’Ouganda. Un des territoires les plus pauvres du monde, mais aussi, paradoxalement, un des plus riches, par ses ressources naturelles qui suscitent de nombreuses convoitises, depuis les groupes armés jusqu’aux multinationales.
Au contact des pygmées Batwa, des milices rebelles, des trafiquants de bois, et de ceux qui se battent contre la déforestation, Guy Lagache s’est immergé dans les entrailles de cette forêt, sa part de folie, ses dangers, sa beauté. Il a enquêté, afin de comprendre : Qui ravage la forêt et pourquoi ? Quels trafics se cachent derrière cette catastrophe écologique ? Comment mettre fin à ce désastre et préserver les équilibres vitaux de la Terre ?
Guy-Roger Duvert vit depuis le début des années 2010 à Los Angeles (Californie), en tant que réalisateur, scénariste et compositeur de musiques de films.
Il a réalisé et produit le long métrage “Virtual Revolution”, sorti en salles en France en 2016, film qui a reçu plus de 50 prix à l’international.
Il a sorti en 2018 une bande dessinée, du même nom, explorant plus loin l’univers du film.
Il a composé la bande originale de divers long métrages dont un sélectionné au Festival de Cannes, à la Quinzaine des Réalisateurs, ainsi que la musique de plusieurs bandes annonces de blockbusters hollywoodiens (Transformers 3, Green Lantern, Prometheus, Lone Survivor, Power Rangers…).
Outsphere, son premier roman, est paru en 2021 chez Inceptio Éditions.
Après avoir quitté une Terre mise à mal par les échecs de nos sociétés, l’Arche, premier vaisseau à coloniser une exoplanète, arrive au bout d’un long voyage de 80 ans. Ce nouveau monde baptisé Eden est synonyme de nouvelle chance pour l’humanité.
Mais cette planète recèle également de nombreuses surprises. Parmi elles, l’une vient même d’ailleurs…
Qui sont ces êtres, pourtant si différents, qui disent venir eux aussi de Terre ? Comment se passeront la colonisation et la cohabitation ?
Eden abrite bien des mystères et tout autant de dangers. Fera-t-elle de la colonisation le nouvel espoir tant attendu, ou au contraire la fin de notre civilisation ?
La colonie, dernier vestige de l’humanité échoué sur la planète Eden, tente de se reconstruire après sa guerre civile. Par ailleurs, un conflit avec les tribus primitives voisines semble de plus en plus inévitable. Alors que militaires et politiciens opposent deux visions, l’une pacifiste et l’autre belliqueuse, les scientifiques se concentrent sur le passé d’Eden, qui leur réserve encore de nombreuses surprises.
Les survivants atlantes, bien que réduits numériquement, s’intègrent au reste de la communauté, prenant progressivement des rôles de plus en plus stratégiques. Dans le même temps, les colons s’étendent géographiquement.
Mais s’agit-il de l’expansion d’une nouvelle civilisation, ou bien du chant du cygne de la nôtre ?
Bowman se réveille après un second coma cryogénique. Alors qu’il s’attendait à être entouré des scientifiques de l’Arche, prêts à le soigner de son empoisonnement, il se retrouve seul dans un environnement qui lui est devenu inconnu.
À la recherche de ses équipiers, il s’engage dans un monde foncièrement différent de celui qu’il connaissait, bien que radicalement marqué par les événements vécus à son époque. Bowman comprend que la planète n’a pas encore révélé sa principale menace. Seulement s’y attaquer peut s’avérer difficile dans un monde qui a régressé technologiquement et où les religions ont pris le pas sur la science.
Une auberge, perdue au milieu de montagnes boisées, est soudainement attaquée par une troupe de soldats vêtus de noir.
Les survivants, un groupe éclectique de guerriers, mercenaires, voleurs et autres rôdeurs ne se connaissant pas les uns les autres, parviennent à se barricader à l’intérieur avant le second assaut. Leur point commun : ce sont tous des professionnels de la survie. Eux ont une chance de survivre là où la plupart périraient.
Ils partagent désormais un objectif double : découvrir pourquoi on les veut tous morts, et surtout, malgré les suspicions et tensions qui se développent entre eux, survivre…
Les Rôdeurs de l’Empire est une saga d’heroic fantasy loin des châteaux et des cours royales. Elle cible plutôt ceux accoutumés à la boue : soldats, espions, criminels, bref ceux qui se salissent les mains lorsque d’autres donnent des ordres.
Les Rôdeurs de l’Empire est la première saga médiévale fantastique de l’auteur de la série à succès Outsphere. Guy-Roger Duvert est également réalisateur du long métrage Virtual Revolution, sorti en salles en 2016, et compositeur de nombreuses musiques de films ainsi que de musiques de bandes annonces de blockbusters (Transformers 3, Green Lantern, Prometheus, Lone Survivor…). Il vit à Los Angeles, en Californie, depuis une dizaine d’années.
Peu nombreux sont les rôdeurs à avoir échappé au siège de l’auberge.
Ignorant souvent la survie de leurs compagnons d’armes d’un jour, ils s’éparpillent, chacun poursuivant ses propres objectifs. Quelle n’est pas leur surprise lorsque le sort les contraint une nouvelle fois à faire équipe, se retrouvant désormais complètement mêlés à la guerre déclenchée par l’Empire et à ses conséquences politiques.
Peu à peu, ils découvrent que la motivation du conflit est beaucoup plus complexe et obscure qu’à première vue.
La suite attendue de la saga médiévale fantastique de l’auteur de la série à succès Outsphere.
Amoureuse du grand romantisme et des genres de l’imaginaire, Guylaine Guédou Burgaud aime inventer des personnages animés par la passion dans un décor haut en couleur. Passionnée par les chats et éprise de nature, elle partage sa vie entre l’écriture et sa famille dans un petit village de bord de mer.
Par un soir d’hiver, le jour de la Saint-Valentin, la belle Apolline est victime d’un terrible accident. Elle meurt quelques heures plus tard dans les bras de Charlie, l’amour de sa vie.
Guylène Bertrand-Trajan est historienne et la petite-fille du résistant Maxime Dervieux
Résidant à La Roche-sur-Yon, le garagiste Maxime Dervieux, sa femme et 3 de ses filles se sont engagés activement dans la Résistance. Sa petite-fille, Guylène Bertrand-Trajan, ayant rassemblé témoignages et dépouillé de nombreuses archives, raconte.
Guylène Bertrand-Trajan, docteur en histoire, a enseigné l’histoire et la géographie dans le secondaire pendant plus de trente ans.
Les pionniers de la Résistance, dès l’été 1940, initièrent une lutte qu’ils savaient être longue et semée d’embûches, avec parfois la mort au bout du chemin. Le récit de leurs activités menées contre vents et marées, et en dehors de tout cadre légal, les dangers qu’ils encoururent, eux et leur famille, témoignent de leur extraordinaire courage et de leur foi inébranlable en la victoire. Parmi eux, le Vendéen d’adoption Ernest Seigneuret et ses compagnons.
Né en 1973, Gwenaël Bulteau est professeur des écoles. En 2017, il est lauréat du prix de la nouvelle du festival Quais du Polar puis recevra pour son premier roman le Prix Landerneau Polar, le Prix Sang d’encre et le Prix des écrivains de Vendée. Après La République des faibles et Le Grand soir publiés à la Manufacture, Malheur aux vaincus est son troisième roman.
1900. Sur les hauteurs d’Alger la blanche, la demeure de la famille Wandell vient d’être le théâtre d’un massacre. Six meurtres : maîtres et domestiques ont été assassinés. Tout porte à croire que deux forçats détachés du bagne et travaillant là auraient cherché ainsi un moyen de s’évader. Le lieutenant Julien Koestler, chargé de l’affaire, entreprend de partir à leur recherche à travers la foule grouillante d’Alger. Mais l’enquêteur doit naviguer dans une ville qui, en écho à l’affaire Dreyfus, tremble sous la pression d’un antisémitisme divisant la population des colons français. Sans compter cette série de vols dont sont victimes les employés de plusieurs banques pendant leur service. Et ne faut-il pas aussi essayer d’en savoir plus sur cette effroyable expédition coloniale en Afrique Noire qui impliqua la famille Wandell, quelques mois auparavant…
Dans ce nouveau roman policier, Gwenaël Bulteau nous entraîne une fois de plus dans une enquête pleine de suspense et de rebondissements. Avec son talent habituel à saisir les hommes et les époques, il nous projette sous le soleil d’Afrique au coeur de ces heures de troubles et de fureur.
Crédit photo : Philippe Matsas
Jours de présence : samedi et dimanche
2023
Gwenaël Bulteau est professeur des écoles en Vendée. Paru en 2021, La République des faibles, son premier roman, a remporté le Prix Landerneau Polar, le Prix Sang d’Encre et le Prix des Écrivains de Vendée. Le Grand Soir, un polar ancré dans la France de la Belle Époque où l’on découvre les premières luttes féministes et ouvrières, est paru en 2022.
22 janvier 1905. Paris se presse à la suite du cortège funéraire de Louise Michel, icône légendaire de la Commune. Parmi les ouvriers, la jeune Jeanne Desroselles, travestie en femme du peuple, se mêle à la foule. Idéaliste et militante, cette jeune héritière fréquente depuis quelques mois les rassemblements publics, vibrant des revendications de ceux qui luttent pour la justice et la liberté. Mais cette matinée lumineuse d’hiver sera pour Jeanne la dernière. Aux yeux de la police comme de sa famille, Jeanne s’est volatilisée. Sa cousine Lucie n’entend pas se satisfaire de cette conclusion et elle se glisse de taverne en ruelle pour retrouver la trace de la disparue. Pendant ce temps, aux quatre coins de la France, les manifestations se multiplient, les femmes se rassemblent pour faire entendre leur droit à la parole et à disposer de leur corps, les mineurs et les ouvriers réclament un travail qui ne les condamne pas à mort… Tous s’apprêtent à venir massivement à Paris, manifester ensemble le 1er mai. Ce sera le Grand Soir. Après La République des faibles, lauréat de plusieurs prix littéraires, Gwenaël Bulteau, nous entraîne à la suite de Lucie, dans une belle époque vibrant au son des cris de révolte.
Jours de présence : samedi et dimanche
2022
Né en 1973, Gwenaël Bulteau est professeur des écoles. Particulièrement attiré par le genre noir, il écrit diverses nouvelles et remporte plusieurs prix. En 2017, il est notamment lauréat du prix de la nouvelle du festival Quais du Polar, pour Encore une victoire de la police moderne ! publiée par la suite aux éditions 10-21. La République des faibles est son premier roman.
Le 1er janvier 1898, un chiffonnier découvre le corps d’un enfant sur les pentes de la Croix Rousse. Très vite, on identifie un gamin des quartiers populaires que ses parents recherchaient depuis plusieurs semaines en vain. Le commissaire Jules Soubielle est chargé de l’enquête dans ce Lyon soumis à de fortes tensions à la veille des élections. S’élèvent les voix d’un nationalisme déchainé, d’un antisémitisme exacerbé par l’affaire Dreyfus et d’un socialisme naissant. Dans le bruissement confus de cette fin de siècle, il faudra à la police pénétrer dans l’intimité de ces ouvriers et petits commerçants, entendre la voix de leurs femmes et de leurs enfants pour révéler les failles de cette république qui clame pourtant qu’elle est là pour défendre les faibles.
Avec ce premier polar historique, Gwenaël Bulteau, d’une plume aussi poétique que vibrante, nous fait entendre la clameur d’un monde où la justice peine à imposer ses règles, au détour d’une enquête qui fera tomber les masques un à un.
Gwenaële Robert est professeure de lettres. Elle vit à Saint-Malo.
Résumé :
Seul le bruit de la fête peut couvrir celui de la guerre.
Rentrée littéraire 2022
Lorsqu’un navire yankee entre en rade de Cherbourg un matin de juin 1864 pour provoquer l’Alabama, corvette confédérée que la guerre de Sécession condamne à errer loin des côtes américaines, les Français n’en croient pas leurs yeux.
Au même moment, Charlotte de Habsbourg, fraîchement couronnée impératrice du Mexique, découvre éberluée un pays à feu et à sang.
Le monde tremble. Mais le bruit des guerres du Nouveau Continent ne doit pas empêcher la France de s’amuser. Encore moins de s’enrichir. Théodore Coupet, journaliste parisien, l’a bien compris. Envoyé à Cherbourg pour couvrir l’inauguration du casino, il rencontre Mathilde des Ramures, dont le mari s’est ruiné au jeu avant de partir combattre au Mexique. Ensemble, ils décident de transformer la bataille navale en un gigantesque pari dont ils seront les bénéficiaires. À condition d’être les seuls à en connaître le vainqueur…
Pendant cette semaine brûlante, des feux d’artifice éclatent de chaque côté de l’Atlantique. Dans le ciel de Mexico comme dans celui de Cherbourg, ils couvrent les craquements d’un vieux monde qui se fissure et menace d’engloutir dans sa chute ceux qui l’ont cru éternel.
Hawa Bossard est une auteure Angevine. Elle présente un roman sur l’adoption et la quête identitaire qu’elle met en valeur avec des images hautes en couleur qui lui ouvrent les portes du monde de l’illustration auquel elle se destine.
Née à Djibouti, d’origine éthiopienne et adoptée à l’âge de six mois par une famille française, Chloé nous plonge dans un récit au plus proche de ses émotions. Son récit est parsemé d’images hautes en couleurs qui illustrent ses rêves et ses cauchemars notamment à travers la symbolique animale.
Hélène Jousse est sculptrice et vit à Paris (6e). Elle enseigne son art aux autres, et en particulier aux enfants.
Il y a trois ans, un jeune homme aveugle depuis quelques mois est venu lui demander de l’aider à sculpter. Pour elle, un monde s’est ouvert. Les Mains de Louis Braille est son premier roman.
Hélène Vergé a 29 ans. Révélation du concours littéraire Primo, elle impose avec ce premier roman une voix et un univers singuliers, à la fois ultramodernes et poétiques.
Valentine aime d’un amour exclusif les Buldozorus (« les meilleures céréales du monde »), les roses-cheveux de sa mère, Matthieu (qui ne lui jette jamais un regard), et ses parents, avec lesquels elle forme un trio fusionnel.
Si fusionnel que lorsque ces derniers lui annoncent l’arrivée d’un petit frère, le ciel lui tombe sur la tête. D’autant que ce bébé n’a rien à voir avec le supplément de bonheur promis, bien au contraire. Jamais son père n’a été si préoccupé, sa mère si triste. Une tristesse contre laquelle, elle, Valentine, est impuissante. Et ça, ce n’est juste pas possible…
Alors, armée de sa gouaille et de son imagination débordante, elle va tout mettre en oeuvre pour chasser le malheur poisseux qui s’est abattu sur son petit monde. Portée par une jeune héroïne formidable, une ode à la fin de l’enfance, ses déchirements et ses flamboiements.
Henri Loevenbruck est né en 1972 à Paris. Il est l’auteur de plus de quinze romans traduits dans de nombreuses langues. Polars historiques, Le Loup des Cordeliers et Le Mystère de la Main rouge, qui relatent les aventures du journaliste Gabriel Joly, ont connu un grand succès auprès de la presse et du public.
Août 1789. La Révolution naissante continue de secouer la France entière. À Paris, le mystérieux Loup des Cordeliers – qu’on croyait disparu – refait son apparition, la nuit, dans les ruelles des quartiers mal famés. Quant à Gabriel Joly, jeune journaliste d’enquête, il se voit accaparé par une étrange affaire de meurtres au sein de la Comédie-Française. Les uns après les autres, comédiens et employés sont tués en plein théâtre. Danton fait partie des suspects, alors qu’il vient de provoquer un scandale lors d’une représentation. Gabriel va mener une investigation en huis clos avec son habituelle sagacité. Vrais et faux témoignages, poursuites… Réussira-t-il à démasquer l’auteur de ces crimes odieux ?
Crédit photo : Claude Gassian
Jours de présence : Samedi et dimanche
2020
Il revient en 2018 avec un nouveau roman : J’irai tuer pour vous (Flammarion).
Mai 1789, un vent de révolte souffle sur Paris.
Gabriel Joly, jeune provincial ambitieux, monte à la capitale où il rêve de devenir le plus grand journaliste de son temps. un enquêteur déterminé à faire la lumière sur les mystères de cette période tourmentée.
Son premier défi : démasquer le Loup des Cordeliers, cet étrange justicier qui tient un loup en laisse et, la nuit, commet de sanglants assassinats pour protéger des femmes dans les rues de Paris…
Les investigations de Gabriel Joly le conduisent alors sur la route des grands acteurs de la Révolution qui commence : Danton, Desmoulins, Mirabeau, Robespierre, personnages dont on découvre l’ambition, le caractère, les plans secrets.
Alors que, le 14 juillet, un homme s’échappe discrètement de la Bastille, Gabriel Joly va-t-il découvrir l’identité véritable du Loup des Cordeliers, et mettre au jour l’un des plus grands complots de la Révolution française ?