Bernard Minier, reconnu pour ses thrillers captivants et ses intrigues palpitantes, s’impose depuis plusieurs années comme l’une des voix majeures du roman noir français. Son premier roman, Glacé, paru en 2011, est unanimement plébiscité par le public et la critique. Cet ouvrage mettant en scène le commandant Servaz, devenu un personnage emblématique de l’auteur, remporte le prix du Festival de Cognac et est adapté en série télévisée.
Mêlant suspense, tension psychologique et intrigue policière, les romans de Bernard Minier sont aujourd’hui traduits dans de nombreuses langues et captivent des lecteurs du monde entier. En dix ans, il a vendu plus de 6 millions d’ouvrages, faisant de Bernard Minier l’un des auteurs les plus lus dans le pays. Son dernier roman Les Effacées est paru en 2024 aux Éditions XO et les droits de son roman Lucia ont été acquis pour une prochaine adaptation en série télévisée.
Corinne Lagènebre est poète, nouvelliste et animatrice d’ateliers d’écriture. basés sur les histoires de vie, notamment auprès de jeunes réfugiés.
Qui saura convaincre Concepción que venir au monde, ça vaut la peine ? C’est à cette tâche que les artistes du cirque Pali Kao vont s’employer avec inventivité. Car sa maman doit accomplir sa mission : confectionner leurs nouveaux costumes, pour participer à temps à « La piste aux espoirs ».
Née en 1979 dans l’Oise, Cynthia Kafka est une ancienne professeure des écoles. Blogueuse, rédactrice puis autrice, elle diffuse ses premiers romans en autoédition. En 2021, elle publie Je suis venue te dire aux éditions de L’Archipel, suivi de Contre vents et secrets en 2022 puis Le Sourire aux livres paru en mai 2023 aux éditions Charleston.
Pour qu’elle revienne
Alors qu’elle somnole devant un reportage sur les petits villages de Corse, Margaux vacille. Elle est persuadée d’avoir reconnu le regard de sa mère, qu’elle n’a pas vue depuis 15 ans, et pour cause : celle-ci a disparu de sa vie du jour au lendemain, les abandonnant, son père, sa sœur et elle. À quelques jours de la date anniversaire de sa disparition, c’est un vrai choc pour Margaux. D’abord totalement fermée à l’idée de partir en Corse à sa recherche, elle finit par se laisser convaincre par son meilleur ami Timothée qui a déjà acheté leurs billets d’avion. La jeune femme espère comprendre la décision de sa mère, mais au cours de ce voyage, de nombreuses questions ressurgissent, dont la plus importante : si elle retrouvait sa mère, que lui dirait-elle ?
Jours de présence : vendredi après-midi, samedi et dimanche
2023
Petite, Cynthia Kafka, née dans l’Oise en 1979, rêvait de devenir maîtresse d’école, patineuse artistique et écrivain. Elle quitte l’Éducation nationale en 2017 pour s’installer en Dordogne où elle trouve l’inspiration. Son amour pour les mots – et sa maîtrise relative du double boucle piqué – la poussent à écrire. Dans ses romans (Je suis venue te dire, L’Archipel, 2021) comme sur les réseaux sociaux (mamanbavarde.fr, cynthiakafka.com), sa plume alerte fait passer du rire aux larmes.
Charlène, trente-cinq ans, sort d’un divorce qui l’a ébranlée. Contrainte de vivre chez ses
parents, avec qui elle entretient des rapports conflictuels, elle choisit de fuir au plus vite en
s’inventant un contrat professionnel sur une petite île bretonne : l’écriture d’un ouvrage sur les habitants de Broavel.
Cette décision n’est pas le fruit du hasard : Charlène vient de découvrir, dans une mystérieuse lettre, que sa mère y a vécu juste avant sa naissance. Cet exil, pense-t-elle, pourrait également lui permettre de faire le point sur son existence.
Charlène va devoir composer avec des habitants peu enclins à se livrer, mais aussi avec les locataires des Oisillons, maison d’hôtes atypique dirigée par la truculente Jeanne et
l’énigmatique Victor. Et surtout découvrir pourquoi sa mère s’était rendue sur cette île. Ce
secret, elle le sent, pourrait lui livrer bien des clés…
Jours de présence : Samedi et dimanche
2022
Petite, Cynthia Kafka rêvait de devenir maîtresse d’école, patineuse artistique et écrivain. Elle quitte l’éducation nationale en 2017 pour s’installer à Périgueux avec son mari et ses deux enfants. Après des années à rédiger son blog, c’est en Dordogne qu’elle trouve l’inspiration de son premier roman, qu’elle autoédite. Son amour pour les mots, les retours de ses premiers lecteurs – et sa maîtrise toute relative du double boucle piqué ! – la poussent à continuer à écrire. Dans ses romans comme sur les réseaux sociaux, où elle aime partager ses anecdotes, sa plume COLLECTION alerte fait passer du rire aux larmes.
À 28 ans, Rose a l’âge où l’on a d’ordinaire trouvé sa voie. Or sa vie est sans charme ni éclat. Elle ne sait pas comment allumer l’étincelle qui la fera briller, mais elle connaît la cause de ce désastre : son géniteur. Après dix ans d’absence, elle regagne sa ville natale à la rencontre de ce père tant haï pour régler ses comptes et enfin se reconstruire. Mais, surprise, elle le découvre en soins palliatifs, dans l’incapacité de répondre à ses questions, ne pouvant que l’écouter. Entre ses croyances d’enfant et ses rancoeurs d’adulte, Rose part à la découverte de l’autre pour s’accepter. Mais comment trouver la force du pardon quand on s’est construit dans la colère ?
Originaire de Vendée, Cyriaque Griffon est l’auteur de plusieurs romans parmi lesquels Afrikaners. Les secrets de Vryland (Prix des écrivains de Vendée 2010).
Entre réalité et fiction, Cyriaque Griffon s’appuie sur la mémoire familiale transmise par sa mère pour dépeindre un univers bucolique et empreint de nostalgie. Mêlant la petite histoire à la grande, il fait revivre les souvenirs d’une Vendée où se côtoient religion, superstitions et légendes dans un roman endiablé…
Né à Paris en 1978, Damien Luce est compositeur, pianiste, dramaturge, comédien et romancier. Cet artiste polyphonique a publié trois roman, Le Chambrioleur, en 2010, Cyrano de Boudou en 2012 et La Fille de Debussy, en 2014, ainsi qu’un témoignage, Claire de plume, en 2017.
Elles sont quatre amies inséparables et autoproclamées anticonformistes. Il y a Blanche la flic romantique, Capucine la timide dévoreuse de livres, Suzanne l’intello pince-sans-rire et Laura
l’Argentine pragmatique au verbe haut. Leur complicité va se confronter à l’incompréhension et à la mort, sous une forme pour le moins inattendue : un cadavre aimé et choyé par l’une des
leurs. Dans cette épreuve, elles rencontreront le soutien d’un fondeur de cloche danseur de tango et d’un taiseux indéchiffrable. Et si pour tracer sa propre voie, il faut parfois accepter de s’éloigner, c’est ensemble qu’ils apprendront à la construire.
Ancien professeur de lettres à Lorient, Daniel Cario a publié de nombreux romans nourris de culture traditionnelle bretonne dont Les Coiffes rouges, Petite Korrig et La Légende du pilhaouer. C’est aussi un auteur de suspense reconnu avec Trois femmes en noir et Les Brumes de décembre. Une cité si tranquille est la suite indépendante de ces deux titres.
L’adjudant de gendarmerie Philippe Derval, muté depuis peu à Vannes, et la lieutenante de police Héloïse Daubert aiment se retrouver le soir au café pour évoquer les affaires qui les occupent. Pour le premier, c’est le corps d’une adolescente étranglée que l’on a trouvé au cimetière dissimulé sous une pierre tombale, pour la seconde le double homicide d’un couple sans histoire poignardé chez lui. Ces deux tragédies secouent la paisible ville de Vannes, d’autant que les mobiles paraissent incompréhensibles et que les cadavres ne tardent pas à s’accumuler. Isolés par leur hiérarchie, le gendarme et la policière échangent réconfort et entraide dans leurs enquêtes respectives. Et ne tardent pas à céder à l’attirance qui les pousse l’un vers l’autre.
Un polar qui révèle les dessous d’une belle cité bretonne, entre univers du football et parties fines de notables…
Daniel Esnault, écrivain du terroir, est passionné par l’Histoire et la nature.
Il a déjà écrit la mémoire de la ferme où il est né, La promesse dans la cabane, et la vie des ouvriers de la fonderie de son village natal, Goules noires et paysans. Ce dernier ouvrage a obtenu le prix littéraire 2008 des Ecrivains ruraux.
Défenseur de la sauvegarde du patrimoine des Anciens, sollicité pour mettre en valeur une mémoire familiale, il fait un récit vrai montrant le courage d’un enfant dans la tourmente de la Deuxième Guerre mondiale.
Il est membre de l’association des écrivains et Artistes paysans, et de l’association des vendéens de Paris.
Œuvres
– La Promesse dans la cabane, Cheminement, 2003
– Petits Secrets Et Grande Histoire De La Vendée Racontés Aux Enfants, Editions du Petit Pavé, 2005
– Goules noires et paysans, Prix des Ecrivains Ruraux 2008
Années trente à quarante, en Touraine : une enfant d’ouvrier dans un quotidien difficile qui va s’assombrir un peu plus dans la tourmente de la guerre. Par la force des choses, à vingt-trois ans, Annie Massé deviendra chef de famille.
Elle ne peut compter que sur elle-même pour affronter toutes les corvées de la maison. Malgré tout, la solidarité des voisins existe bel et bien… Le souvenir d’une réunion de famille, d’une odeur de pomme qui mûrit, d’un bouquet de lilas qui embaume la pièce suffit à son bonheur.
Années cinquante, le Perche sarthois, un enfant de paysan dans un monde en pleine mutation. La campagne s’industrialisait, le paysan devenait tributaire des banques, des subventions de la politique agricole commune.
Le citadin se moquait, jalousait ces culs-terreux qui vivaient au grand air et bénéficiaient d’aides à tout-va. Cela ne facilitait pas les relations quand on était coincé sur la terre et qu’on enviait les camarades de la ville vivant dans le confort. Ils deviendront néanmoins des défenseurs de la nature.
Quarante ans plus tard, Daniel Esnault se souvient. Il relate la fierté du sang paysan qui coule dans ses veines et aussi, parfois, la honte de son milieu d’origine qui le repliait alors sur lui-même.
Daniel Picouly s’est imposé en 1996 avec Le Champ de personne (Grand prix des lectrices de ELLE) puis avec L’enfant léopard (Prix Renaudot, 1999). Il a publié aux éditions Albin Michel La nuit de Lampedusa, La faute d’orthographe est ma langue maternelle, Le cri muet de l’iguane, Quatre-vingt-dix secondes (finaliste du prix Goncourt 2019 et Prix Nice-Baie-des-Anges) et Longtemps je me suis couché de bonheur.
Tandis qu’il est intronisé « Chevalier du Tastevin » au château du Clos de Vougeot à l’occasion d’un salon du livre, Daniel Picouly, narrateur de cette histoire, est enjoint à faire un discours sur le vin. Le défi est grand pour lui qui n’y connait rien, mais ce sera l’occasion de revisiter ses souvenirs et de s’interroger sur la place de l’alcool dans son existence. Un fil rouge qui le conduit à revenir sur ses souvenirs depuis ses origines, l’enfance, la famille, les études, jusqu’à sa condition d’écrivain, en passant par les joies et les désenchantements d’un itinéraire pas comme les autres. Aussi se fait-il subtil observateur des effets parfois délétères du vin sur la nature humaine, esquissant une forme de petite philosophie personnelle.
Daniel POINT est né le 04 décembre 1957 à la Châtaigneraie en plein cœur du bocage vendéen. Il termine sa carrière professionnelle à Pithiviers, en tant que responsable administratif et financier. Il ne renie pas pour autant sa région natale, la Vendée, où il s’y ressource dès qu’il le peut. Il partage son temps entre la Vendée, la Sologne, Salou (Espagne) et Saint-François (Guadeloupe). Passionné de lecture, il décide à sa retraite d’écrire à son tour. Il est l’auteur de plusieurs romans Niki et ses hommes, P’tit Louis, Bonheur perdu à Saint-Joseph-des-Levées et Quand le sort s’acharne sur Jean.
Marylin, petite Vendéenne du bocage, souffre depuis l’enfance des railleries de ses camarades et de certains membres de sa famille sur son embonpoint. Elle supporte, elle encaisse. Arrivée en classe de sixième, elle se rebelle : Elle ne veut plus subir ces moqueries. Vincent, le sixième et dernier enfant d’une famille Guadeloupéenne, souffre depuis sa naissance d’un handicap et passe pour le vilain petit canard boiteux. Il répond aux plaisanteries par l’indifférence, mais au fond de lui-même il est profondément meurtri et blessé.
Fiers et ambitieux, Marylin et Vincent se lancent dans de longues études : c’est le seul moyen pour eux de se faire respecter. Malgré les humiliations subies, arriveront ils à leurs fins ?
Scénariste, dessinateur, coloriste
Au grand désespoir de ses parents, qui l’imaginaient chanteur ou Footballeur, le petit Dav décide très tôt de devenir dessinateur de BD. A Cholet, son village natal, il rencontre des gens comme lui qui veulent dessiner, et le faire savoir ! Ils lancent donc tous ensemble le fanzine bien connu : “Le Rhinolophe Mag”. Cette expérience permet au petit Dav de faire des planches de BD, de les mettre dans un petit magazine, d’aller le vendre sur les festivals, et de rencontrer d’autres gens comme lui qui dessinent déjà, eux, et qui sont payés pour le faire ! Dès lors, il met tout en œuvre pour faire pareil et réalise l’œuvre de sa vie, “Dr Prout”. Seulement, ce projet-là n’apporte ni or, ni argent, ni bronze au pauvre garçon, mais juste un peu d’estime de la part de ses collègues. Désespéré, il décide d’en finir avec la vie. Il est prêt à se jeter sous un (arrière) train, quand Curd Ridel lui propose de travailler sur une BD avec lui. Le petit “Django Renard” voit bientôt le jour aux éditions Bamboo. Entre temps, et encore de nos jours, il fait des jeux pour le Journal de Mickey, des gag pour Lanfeust Mag’, scénarise, dessine, joue à la console, regarde la télé, et plein d’autres choses encore … comme le “Larh-don”, “Les Garnimos”, …
Le petit Dav naît le 22 février 1979 à Cholet et décide très tôt, genre le lendemain, de devenir dessinateur de BD.
Dans les rues alentour, il rencontre des gens qui veulent dessiner eux aussi, et ensemble ils lancent en 1995 le fanzine « Le Rhinolophe Mag« , dans lequel Dav fait ses premières planches.
Comme il a 16 ans il reste à l’école quand même, et termine ses études d’Arts Plastiques un peu plus tard. Il passe ses week-ends à faire de la BD et arpenter les festivals dans lesquels il rencontre d’autres gens qui dessinent eux aussi… Mais qui sont payés pour le faire ! Vénal, il met alors tout en œuvre pour faire pareil.
C’est ainsi qu’en 2001, il entre dans le milieu de la BD par la petite porte de la presse spécialisée en intégrant les pages du Journal de Mickey, Mickey Parade, Lanfeust Mag’, puis Spirou, Tchô !, Le Journal de Titeuf…
En 2002, il publie son premier album chez Bamboo, suivi par d’autres chez Soleil, Glénat, Delcourt et désormais la Gouttière…
De nos jours, il continue à faire ça entre deux voyages à Disneyland.
Papa sanglier a très envie de faire découvrir la nature et le printemps à son tout jeune marcassin… Malheureusement, la moindre fleur et le moindre pollen font éternuer le bébé ! Les premiers pas dans l’herbe se terminent en pleurs… Et s’il fallait juste faire preuve de patience et de temps pour enfin cueillir à deux un bouquet pour maman ?
Crédit photo :
Jours de présence : vendredi après-midi, samedi et dimanche