Bernard Minier, reconnu pour ses thrillers captivants et ses intrigues palpitantes, s’impose depuis plusieurs années comme l’une des voix majeures du roman noir français. Son premier roman, Glacé, paru en 2011, est unanimement plébiscité par le public et la critique. Cet ouvrage mettant en scène le commandant Servaz, devenu un personnage emblématique de l’auteur, remporte le prix du Festival de Cognac et est adapté en série télévisée.
Mêlant suspense, tension psychologique et intrigue policière, les romans de Bernard Minier sont aujourd’hui traduits dans de nombreuses langues et captivent des lecteurs du monde entier. En dix ans, il a vendu plus de 6 millions d’ouvrages, faisant de Bernard Minier l’un des auteurs les plus lus dans le pays. Son dernier roman Les Effacées est paru en 2024 aux Éditions XO et les droits de son roman Lucia ont été acquis pour une prochaine adaptation en série télévisée.
Après des années passées à dévorer la littérature des autres, à enseigner les enfants des autres de la maternelle à la terminale, à élever ses 7 enfants et à voir arriver ses premiers petits enfants, Clémence CHAMBESLIN a fini par réaliser son rêve d’enfance : écrire.
Après « Ce que pense ERNEST », Clémence CHAMBESLIN écrit actuellement un deuxième roman dont le titre est « Ce que porte EDGARD ». On l’attendait en toute logique sur de la littérature jeunesse mais finalement c’est en racontant des histoires contemporaines de gens ordinaires qui vivent des choses qui vont bousculer leur quotidien, que Clémence CHAMBESLIN a décidé de nous faire voyager. Elle explore les thématiques éternelles que sont les liens familiaux et amicaux, le dépassement de soi, la paix intérieure et les joies des petites choses qui font l’intérêt de la vie.
Sur une plage de Saint-Malo, un garçonnet sur les genoux de son père, auprès de sa mère, contemple la manche et les oiseaux qui le fascinent. Très vite, le destin lui forgera un tout autre avenir que celui que ses parents avaient imaginé. Dès les premières pages, “Ce que porte Edgar” déroule l’histoire d’Edgar, 16 ans, en pleine quête d’identité, dans un monde où chacun cherche son chemin.
Enseignante en Collège et Lycée, Clémence Chambeslin a été toute sa vie aux premières loges de cette période fascinante de la vie, si précieuse à nos yeux, où tout semble réalisable. Dans ce deuxième roman, Clémence Chambeslin déroule une fresque captivante, peuplée de personnages de tous âges, dont les aventures nous rappellent que tout bien considéré, pour chacun d’entre nous, quel que soit notre âge, tout demeure véritablement possible.
Jours de présence : vendredi à partir de 16h et dimanche
Clément Lefèvre a grandi dans la vallée de l’Eure près de Chartres. Il fait des études de graphisme à Paris et travaille quelques années dans la communication. C’est en 2008 après quelques années de freelance et de jolies rencontres que Clément décide de changer de métier et de faire de l’illustration. En 2009, il signe son premier livre « Le déserteur », une version illustrée de la célèbre chanson de Boris Vian. Clément œuvre désormais dans la bande dessinée, le livre illustré, le jouet pour enfant, le jeu de société, le jeu vidéo, le film d’animation, la presse et l’enseignement… Il aime changer régulièrement de terrain de jeu et cherche sans cesse à renouveler le plaisir qu’il éprouve à raconter des histoires et à les mettre en images.
Son dernier album :
Il se nomme « Mon nom à moi c’est Billy » . Il est écrit par Loïc Clément et édité par Little Urban.
Mon nom à moi, c’est Billy. Je suis un kid du Far West et je peux vous dire que c’est pas toujours facile. Heureusement que dans la vie, il y a les tartes aux pommes de Mrs Fox, les histoires de cow-boys au coin du feu, et surtout les copains et les copines. L’ombre au tableau, c’est cette brute épaisse de Loveless qui nous rackette…
Jours de présence : Vendredi, samedi et dimanche Annulation de sa venue
Clément Milian est né à Nantes en 1981. Il est l’auteur de Planète Vide, Le Triomphant et de quelques nouvelles. Il a vécu plusieurs années dans le quartier de Stalingrad, où se situe son troisième roman.
« À quatorze ans, la gamine fascinait presque tous les zonards du quartier, qui l’appelaient Chewing-gum, comme elle semblait élastique à force de tomber sans jamais se faire mal. Ça lui plaisait d’avoir plusieurs noms : Gomme, Gamine, Sally, Salamandre, et puis Sal ou encore Salomé, tout à la fin de la liste. »
Place Stalingrad, Paris, l’été. Salomé zone au milieu des clochards et des toxicomanes. Elle attend le retour de sa mère, disparue à New York. Son père flic ne semble pas inquiet. Sa sœur vit une histoire d’amour.
L’écriture de Clément Milian restitue avec vivacité les ambiances et l’action. Le rythme nous emporte, au gré des figures de skate. Entre impertinence et émotion, l’auteur offre une voix à son personnage. Roman initiatique fulgurant, Un conte parisien violent montre ce qui peut arriver de terrible à une jeune fille de quatorze ans.
Clément Millon est docteur de l’Université de Lille et de celle de Francfort-sur-le-Main. En 2023, il est devenu titulaire d’une Habilitation à diriger des recherches (HDR) dont la pièce maitresse du dossier est e présent ouvrage. Il enseigne dans plusieurs établissements supérieurs, principalement à l’institut catholique d’études supérieures (ICES) en Vendée.
Composée de soldats français d’Ancien Régime et de volontaires de la Révolution française assiégés dans Mayence d’avril à juillet 1793, l’armée de Mayence connait un destin extraordinaire. Elle obtient des Coalisés de quitter la ville allemande avec les honneurs de la guerre et en armes, contre la promesse de ne plus les combattre pendant un an. Persuadée d’être accueilli triomphalement, elle se voit imposer de traverser la France d’Est en Ouest, afin de combattre les révoltés vendéens. Elle contribue à la perte de ces derniers mais finit par disparaitre, elle-même, dans la tourmente.
Son histoire en Vendée ne peut se comprendre sans son expérience en Allemagne, ni par une étude circonstanciée de la légende dont elle demeure l’objet, depuis 1793 jusqu’à aujourd’hui. Si elle présente des individualités d’exception, comme Kléber, Haxo ou Merlin de Thionville, son héroïsme n’est pas sans failles et sa composition s’avère assez ordinaire.
Colette DAHAIS, après neuf années passées à Angers, s’installe à La Daguenière et concrétise ses aspirations d’écriture.
En 2019, elle ose enfin soumettre aux lecteurs ses mots et ses émotions. Elle aborde avec cette première publication un sujet encore douloureux dans les mémoires.
Campés dans leurs bottes rutilantes de cuir noir, mains se rejoignant à l’arrière des dos rigides, mentons relevés, regards acérés posés sur nous, terriblement impressionnants, ils nous attendaient.
L’AUTEUR Franco-suisse né en 1951 à Neuchâtel, Colin Thibert est écrivain, graveur et scénariste. Lauréat du Prix polar SNCF pour Royal Cambouis, en 2002, il a publié aux éditions Héloïse d’Ormesson, Torrentius, en 2019, couronné par le prix Roland de Jouvenel, décerné par l’Académie française, Mon frère, ce zéro en 2021, et enfin La Supériorité du kangourou en 2022.
LE LIVRE Alessandro Vesperelli est un jeune homme plein d’ambition et de malice. Ayant fui sa Suisse natale suite à un incident fâcheux – qui aurait pu imaginer que le beau-père de l’une de ses nombreuses conquêtes se mette en tête de l’embrocher ? et qui aurait pu croire qu’un minuscule trou au milieu du front entraînerait un décès si définitif ? –, il décide de tenter sa chance à Paris. Ce serait bien le diable si, dans cette ville en ébullition, il ne trouvait pas l’occasion de se faire un nom.
C’était sans compter sur le lieutenant général de police Lenoir, qui contraint le jeune homme à espionner pour son compte les grands de ce monde. Alessandro esquive et finit par s’allier au marquis de Faverolles. Ensemble, ils élaborent une magnifique invention : le Panthéome, une technologie optique qui clouera le bec à tous ces sceptiques qui ricanent autour d’eux.
Mais au loin, les prémisses de la Révolution font frémir les têtes couronnées. Peut-être n’était-ce pas le meilleur moment pour s’enticher d’un marquis et devenir chevalier ?
Un roman historique plein de verve, et dont le ton irrévérencieux nous guide avec plaisir et légèreté du cabinet du docteur Mesmer aux geôles révolutionnaires.
Jours de présence : vendredi après-midi, samedi et dimanche
2020
Passionnée d’Histoire, Coline Dupuy a joué comme actrice bénévole dans la Cinéscénie du Puy du Fou pendant 20 ans. Le succès du Trésor du Puy du Fou, une trilogie en BD coécrite avec Thibaut Dary, l’a conduite à scénariser la vie du général vendéen Cathelineau, puis à prolonger l’œuvre du Puy du Fou par plusieurs ouvrages historiques tirés des spectacles du Grand Parc. Ayant repris la BD avec Geneviève de Gaulle-Anthonioz, coécrite avec Jean-François Vivier, elle se lance à nouveau dans la scénarisation de la vie de grands personnages de l’Histoire de France.
En 1772, l’enseigne de vaisseau Jean-François Galaup de La Pérouse rencontre la fille d’un fonctionnaire colonial de l’île de France, Éléonore Broudou. Leur histoire d’amour à rebondissements l’entraîne vers son destin. Véritable gentilhomme des mers, La Pérouse pacifie les Indes et se concilie même ses ennemis anglais dans la guerre d’Amérique. Choisi par Louis XVI pour rivaliser avec James Cook dans une grande expédition autour du monde, il confirme son humanité face aux Indiens du Pacifique, mais il n’en remet pas moins en cause le mythe du bon sauvage, en se confrontant à une réalité souvent hostile. Son interprète, Jean-Baptiste de Lesseps, et le capitaine irlandais Peter Dillon tentent de percer le mystère de sa disparition à Vanikoro en 1788 lors d’une rencontre à Paris quarante ans plus tard…
« Mon histoire est un roman que je vous supplie d’avoir la bonté de lire. »
Née en 1987, Coline Pierré a publié de nombreux ouvrages pour la jeunesse ainsi qu’un essai Éloge des fins heureuses. Pourquoi pas la vie est son premier roman à L’Iconoclaste.
Imaginer une destinée heureuse à la poétesse Sylvia Plath qui s’est suicidée en 1963, pour en faire l’emblème des combats féministes d’aujourd’hui.
Durant l’hiver 1963, à Londres, Sylvia Plath, jeune poétesse virtuose, vit seule avec ses deux enfants.
Séparée de son mari, Ted Hughes, un poète de renom, elle est tiraillée entre son rôle de mère et son désir de liberté. Un matin, rongée par la solitude et le désespoir, elle met sa tête dans le four et meurt, intoxiquée par le gaz. Elle avait trente ans.
Coline Pierré choisit de renverser son destin : sous sa plume, Sylvia Plath est sauvée in extremis. Au fil des quatre saisons qui structurent le roman, la poétesse retrouve le goût de l’écriture, impose au père de ses enfants la garde alternée, suit une thérapie et participe à un projet fou : l’adaptation de son unique roman en comédie musicale.
Sylvia Plath est le symbole d’une vie empêchée par les contraintes qui pèsent sur les femmes, même si elle a toujours été habitée par une insatiable frénésie d’écrire. Ce roman répare une injustice en la libérant du joug masculin et en lui permettant de donner libre cours à sa puissance créatrice.
Professionnellement, Corinne Girard est chargée de la gestion du patrimoine/foncier au sein d’une Communauté de Communes du Sud Vendée. Elle réside à Luçon, dans le Sud Vendée, commune d’où je suis également native. En dehors de son travail, elle partage son temps libre entre la lecture, l’écriture et les loisirs créatifs. Son premier roman, L’enfant du secret, a été publié par la Geste Editions en 2019. Au Printemps du Livre, elle présente son second roman intitulé Drôle de zèbre. Ces livres retracent tous les deux une quête identitaire.
Henri voudrait bien réussir sa vie tout comme celui de la chanson, mais quand on a la peau noir charbon, un père aux abonnés absents et – cerise sur le gâteau – un cerveau qui pense différemment de celui du commun des mortels, avouez qu’il est difficile de prendre son envol.
Mais heureusement la vie est pleine de rebondissements surtout quand est bien entouré. Jojo alias le P’tit Prince, Mathieu le nouveau beau-père du pays des cigognes, monsieur Zysman, le vieux sage et la princesse Victoire sauront me soutenir dans ma quête identitaire et la levée des non-dits familiaux.
Vous l’aurez compris, « Drôle de zèbre » retrace les tribulations d’un jeune garçon et s’adresse aussi bien à un lectorat adulte qu’à un lectorat jeunesse.
Corinne Girard vit à Luçon. Elle est responsable du Pôle foncier et patrimoine dans une collectivité territoriale du Sud Vendée, et partage son temps libre entre sa famille, l’écriture et les loisirs créatifs. L’Enfant du secret est son premier livre, écrit dans le cadre de la Masterclass de création littéraire, organisée par la Communauté de Communes Vie et Boulogne.
Comment réagiriez-vous si vous découvriez que votre grand-père n’était pas celui que vous croyiez ? Peut-être comme Thierry Perraudeau, un habitant du Poiré-sur-Vie, dans le bas-bocage vendéen lorsqu’il apprend, le 7 juillet 2017, à la lecture du testament de sa mère, que Raymond, un soldat mort au combat en 1940, s’est infiltré dans sa filiation. En pleine crise existentielle, le Genôt part pourtant tambour battant à la recherche de ses origines, pour comprendre ce qui s’est réellement passé en ce mois de juillet 1942 sur la longue route entre Paris et la Vendée.
Originaire du Limousin, Corinne Javelaud est l’autrice d’une dizaine de romans qui ont connu un succès croissant. Elle est membre du jury du prix des romancières remis chaque année au Forum du livre de Saint-Louis en Alsace.
Amour, vengeance et roselières dans le marais poitevin
Sous le Second Empire, Poppée Dupuybel est encore une fillette lorsque sa famille quitte Paris pour s’installer à Niort, où son père, ingénieur des Ponts et Chaussées, va prendre la direction de l’aménagement du marais poitevin.
Soumise à une éducation très stricte sous la férule de Marianne, sa gouvernante, la petite Parisienne se lie en cachette avec deux enfants maraîchins, Tino et Lili, grâce auxquels elle découvre le monde magique du marais : son labyrinthe aquatique, ses roselières, ses villages isolés que l’on relie en gabare.
Une fugue de Poppée dans le marais conduit au renvoi injuste de Marianne. Pour la jeune fautive, le châtiment n’est pas moins terrible : elle est mise en pension au couvent des Ursulines de Niort. Mais, ignorante du secret que cache sa gouvernante, Poppée aura à payer plus chèrement encore le prix de son inconduite…
D’une plume délicate, Corinne Javelaud fait se refléter sur le miroir captivant des eaux de la Venise verte, les masques de la vengeance et les visages de l’amour, au fil d’une histoire palpitante qui explore avec finesse les méandres du cœur humain.